A peine entré en salle à 19h40 qu’Arkan est déjà en place attendant que les premiers spectateurs arrivent.
Mais il ne faut pas tarder, et c’est devant une salle qui commence à peine à se remplir qu’Arkan commence sa prestation.
Prestation qui débute sur des ambiances orientales pour laisser place à de gros riffs heavy typiquement death tout comme le chant d’ailleurs !
Les deux premiers titres sont construits sur la même forme à savoir des riffs death avec son break à la guitare acoustique sur un fond sonore orageux !
Si, dans la forme, le principe de base musical d’Arkan peut rappeler Orphaned Land, l’intensité émotionnelle qui se dégage de ces deux premiers titres et loin d’en atteindre le niveau !
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Les titres suivants ne comporteront pas cet intermède acoustique au profit de breaks amenant des soli de très haute volée.
Ce qui fait que petit à petit, on entre dans le jeu que veut nous faire jouer Arkan comme en atteste les retours de plus en plus convaincus des spectateurs présents qui seront à la limite d’être conquis sur le final atmosphérique assez plaisant !
Une prestation de 45 minutes et 6 titres joués qui aura eu du mal à se mettre en place mais petit à petit et à force de démonstration technique, le quintet d’Arkan arrivera à s’en tirer avec les honneurs, le seul réel bémol concernant le chant qui est en-deçà du niveau général du groupe !
L’intendance s’affaire pour laisser place nette à Pitbulls in the Nursery un quart d’heure plus tard !
C’est donc à 20h40 précise que les chiens déboulent sur scène avec à sa tête le géant Panda…
La différence avec son prédécesseur d’Arkan est flagrante tant au niveau du gabarit que de la présence scénique et notamment du chant death très typé old school à la manière d’un Chuck Schuldiner…
L’indéniable puissance de ce dernier à défaut d’une présence scénique (la faute à sa taille hors norme surtout au côté des autres membres) fera d’autant plus regretter aux fans le départ de ce dernier après 10 années de bons et loyaux services…
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Outre cet évènement, la particularité de Pitbulls in the Nursery se situe incontestablement dans sa musique fortement influencée par les maîtres du genre que sont Death, Atheist, Meshuggah notamment aux moments des breaks jazzy témoignant de la qualité technique de tous les musiciens en présence !
Une prestation indéniablement puissante, résolument technique… et au final assez froide tant il est très difficile d’entrer totalement dans ce genre de musique mais au global, le sentiment est d’avoir assisté à un concert de 40 minutes de qualité concrétisé par un rappel in-extremis…
Set-List Pitbulls in the Nursery :
Lunatic Factory
Impact
Strong
Calibrated
In My Veins
W. Crew
Monkey’s Masturbation
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La Norme
L’intendance s’active à nouveau 20 minutes et il est 21h40 lorsque la tête d’affiche tant attendu arrive sur scène !
Hacride déboule et nous gratifie d’un show qui débutera et se clôturera respectivement par les monumentaux « Perturbed » et « On the Threshold of Death »…
Au total, les poitevins joueront 8 titres monstrueux tous issus du fantastique « Amoeba » à l’exception de « Project » issu de la démo « Deviant Current Signal ».
Une prestation rythmée avec un Samuel Bourreau débordant d’énergie et surtout proche de son public rendant la prestation d’autant plus agréable ! Comme son chanteur, Hacride donne visiblement l’impression de se faire plaisir sur scène et arrive à faire partager cette émotion à son public qui s’en trouve d’autant plus ravi !
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Seul léger bémol, le son de la guitare d’Adrien Grousset sensiblement en deçà de ses acolytes nous faisant passer à côté de sa maestria sur certains passages inspirés…
Hormis cela, la prestation du quatuor poitevin sera à l’image de son dernier opus ; tout simplement monstrueux prouvant ainsi aux 200 spectateurs présents qu’il est également un groupe taillé pour la scène.
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Il est 22h30 quand Hacride quitte la scène au grand regret de tous les spectateurs présents tant la démonstration a été éblouissante… Au final, la qualité de la prestation n’aura d’égal la concision du tour de chant : que 50 minutes paraissent courtes dans ces conditions !
Toutefois, gageons qu’avec des productions du calibre d’ « Amoeba », l’avenir d’Hacride s’annonce radieux et a toutes les qualités requises pour éussir le pari qu’il s’est fixé ; à savoir un groupe reconnu mondialement tel le nouveau Gojira !
Set-List Hacride :
Perturbed
Fate
Cycle
The Daily Round
Deprived of Soul
Strenght
Protect
On The Threshold of Death
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Un grand merci à Jess de Listenable, Olivier et Geoffroy d'Elianor ainsi qu'Alx pour ses photos qui nous ont permis de partager ce concert !
Plus d'informations sur http://www.myspace.com/hacride