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Album STEVEN WILSON THE OVERVIEW STEVEN WILSON
THE OVERVIEW (2025)
BURNING SHED
ROCK PROGRESSIF
3/5
CORTO1809
19/03/2025
  0 4
Il est toujours compliqué de donner un avis "à chaud" sur un album constitué de deux longues pistes comme c’est le cas avec "The Overview". L’expérience prouve qu’il faut un nécessaire temps de gestation issu d’un nombre appréciable d’écoutes avant de se forger une opinion définitive. La première fois que j’ai entendu "Still Life" de Van der Graaf Generator, je me suis demandé qui pouvait apprécier cet album apparemment sans queue ni tête, aux lignes mélodiques insaisissables, au chant passant d’un pianissimo à peine audible à des hurlements de dément. 50 ans et des centaines d’écoutes plus tard, c’est probablement l’album que j’emporterais sur une île déserte si je ne devais n’en emmener qu’un.

Mais l’album portait en lui les germes qui m’ont incité à le remettre sur ma platine jusqu’à ce que sa musique m’apprivoise avant de me fasciner définitivement. Je ne suis pas certain que "The Overview" dégage le même pouvoir d’attraction. C’est pourtant un album aux nombreuses qualités. Déjà, il revient aux fondements du progressif, non seulement par la longueur des titres (ce qui en soi ne suffit pas à faire du progressif), mais aussi par des changements fréquents de thèmes, de tempos, de nuances, le tout fait avec une certaine fluidité. Certains passages évoquent Pink Floyd, période coincée entre "A Saucerful of Secrets" et "The Dark Side of the Moon", la meilleure à mon avis. La production est limpide, l’exécution impeccable, comme toujours avec les disques de Steven Wilson. On ressent aussi une certaine sincérité dans le propos ou, s’il y a un quelconque calcul pour plaire, celui-ci est suffisamment bien dissimulé pour ne pas être perceptible.

Mais, malgré toutes ces qualités qui sont la somme d’un travail respectable et qui rendent l’écoute agréable, il me manque ce supplément d’âme qui me met les sens en éveil, me disant que j’écoute un album qui sort des sentiers battus. Je trouve "The Overview" trop froid, et par certains aspects trop prévisible, pour être réellement séduit. Steven Wilson a fait du beau travail mais qui ne me touche pas. Question de feeling, probablement. D’autres y prendront certainement plus de plaisir.

Album STEVEN WILSON THE OVERVIEW STEVEN WILSON
THE OVERVIEW (2025)
BURNING SHED
ROCK PROGRESSIF
1/5
MOULOUCHE
13/03/2025
 
5
0 5
Cela fait déjà deux albums que Wilson nous fait du grand n'importe quoi. A vouloir se renouveler à chaque fois,on arrive à rien. Où sont les bons album d'y a 10 ans avec des instruments, cohérents. Là 41mn, c'est un peu court, de sons incolores et absence de mélodie. Passez votre chemin et retournez écoutez The Raven That Refused To Sing
Album DREAM THEATER PARASOMNIA DREAM THEATER
PARASOMNIA (2025)
INSIDEOUT MUSIC
METAL PROGRESSIF
4/5
MONSIEUR BLEU
12/03/2025
 
41
0 0
J'ai voulu prendre du temps avant de rendre mon verdict sur cet album. Beaucoup étaient impatients et furent déçus, moi c'est l'inverse. Je craignais le retour de Portnoy dont l'influence prenait trop de place dans ses derniers albums avec le groupe. J'y suis allé avec crainte et précaution (les singles, hors contexte, me parlaient peu). Et au final j'ai découvert un grand album !

Je le trouve plus metal, bien moins alambiqué, plus direct et c'est ce qui fait son charme à lui. Si 'Night Terror' et 'Broken Man' sont plus classiques (même si sur le second l'excellent solo façon Weather Report sur une rythmique groovy est notable), le reste nous emmène ailleurs. 'Dead Asleep' rappelle un "6DOIT" qui aurait muri (avec un riff énorme de Petrucci, 8 cordes obligent) et prend son temps, sans artifices inutiles. 'Midnight Messiah' propose un metal plus direct, simple et efficace, qui fait passer l'énergie avant la technique (la partie en twin à la Maiden version tellurique !), 'Bend The Clock' calme le jeu et me rappelle le Townsend de "Ki" avec un solo à la Gilmour à pleurer (avec les mêmes descentes de tomes mais façon DT :). Jamais, à mes oreilles, Petrucci avant autant mis sa technique au service de l'émotion. 'The Shadow Man Incident', différente une fois encore, est la pièce maitresse finale attendue. Pas d'intro pompeuse, pas de claviers outranciers. DT ne ménage pas ses transitions, ne fait pas dans le remplissage. Rudess nous sort d'autres sons (sa partie tango précipité fait son effet), on y trouve même un passage tribal assez dépouillé, Petrucci balance des soli dont certains me rappellent Steve Lukather (d'ailleurs, par moment, a-t-il déjà enchainé les notes aussi vite ?), les progressions sont originales et la sortie réussie, sans grande pompe une fois encore mais avec de vrais bons riffs et mélodies vocales.

Le tout est cohérent, pseudo concept oblige, et les clins d'oeil à d'anciens textes font sourire, sans pour autant nous sortir du contexte.
Pour moi qui ai aimé la période Mangini, je dois avouer que Portnoy semble revenu moins fâché, au service d'une apparente facilité et apportant ici de ces dernières expériences musicales des plages plus "simples" qui ne font que rendre plus dingues les passages tordus.
Voilà de quoi entrer peut être, à l'avenir, dans le top 3 de mes meilleurs albums du groupe.

Album STEVEN WILSON THE OVERVIEW STEVEN WILSON
THE OVERVIEW (2025)
BURNING SHED
ROCK PROGRESSIF
3/5
CALGEPO
11/03/2025
  0 4
L’annonce d’un retour au progressif par Steven Wilson a naturellement mis en émoi les fans de la première heure. Après plusieurs années passées à explorer des terrains plus pop et électroniques, le Britannique semblait renouer avec ses racines en proposant un album conceptuel ambitieux, inspiré par "l’effet de vue d’ensemble" (The Overview Effect), cette prise de conscience que ressentent les astronautes lorsqu’ils contemplent la Terre depuis l’espace, réalisant soudain l’absurdité des préoccupations humaines face à l’immensité du cosmos.

Si le sujet a de quoi faire rêver, il n’est pas inédit dans le monde du rock progressif. Le groupe Jet Black Sea avait déjà abordé cette thématique avec 'The Overview Effect', un album qui plongeait dans des atmosphères progressives et cinématographiques pour retranscrire cette sensation vertigineuse d’insignifiance face à l’univers. Dès lors, "The Overview" de Steven Wilson se devait de proposer une approche originale pour se démarquer. Malheureusement, à l’écoute, on a plus l’impression d’un patchwork d’idées et d’influences familières que d’une véritable œuvre novatrice.

Sur le papier, tous les ingrédients semblaient réunis : seulement deux longs morceaux propices à des évolutions progressives, un travail sur les atmosphères spatiales et une dynamique taillée pour l’écoute en vinyle. Pourtant, malgré son ambition, l’album donne rapidement l’impression d’une œuvre qui se repose sur des acquis plus qu’elle ne cherche à innover. Il y a ici une volonté de retrouver une forme de narration musicale immersive, mais l’exécution manque d’audace et laisse une sensation de déjà-vu qui dilue son impact.

Le premier titre, 'Objects Outlive Us', pièce-fleuve de 23 minutes, débute par une voix en falsetto que Wilson affectionne particulièrement depuis quelques albums, flottant au-dessus d’une instrumentation éthérée. Très vite, une énumération mécanique prend place, dans la droite lignée de 'Personal Shopper', où seule la batterie parvient à réellement capter l’attention grâce à des subtilités rythmiques bien senties. La structure du morceau enchaîne les passages attendus : une mélodie pop anglaise accrocheuse, suivie d’un segment plus éclaté et déconstruit, avant un retour à une séquence mélodique, puis une coda instrumentale qui aurait pu constituer un climax marquant, mais qui finit par s’effacer dans des nappes ambient. Tout s’enchaîne avec fluidité, mais sans surprise. L’évolution du morceau, pourtant ample, semble trop balisée pour réellement captiver.

Le second titre, 'The Overview', prend une direction plus électronique et contemplative, se rapprochant des sonorités explorées par Wilson dans ses derniers travaux avec son épouse. On retrouve ici une atmosphère qui évoque "Hand. Cannot. Erase" ('Perfect Life') qui rencontrerait 'The Harmony Codex'., mais en moins narratif et en plus abstrait. Si les textures sonores sont léchées et le travail sur l’espace sonore remarquable, l’ensemble peine à décoller, donnant parfois l’impression d’un morceau qui flotte sans jamais atteindre une véritable intensité émotionnelle. Il faut attendre le final pour voir apparaître des influences jazz-rock proches de "Grace for Drowning", avec un saxophone aérien et des harmonies plus complexes. Un passage intéressant, mais qui arrive peut-être trop tard pour renverser l’impression d’un voyage trop statique.

Avec "The Overview", Steven Wilson semble hésiter entre renouer avec ses racines progressives et poursuivre son exploration sonore plus contemporaine. L’ambition conceptuelle est bien présente, et la qualité de production indéniable, mais l’album manque de cette étincelle qui faisait la force de ses meilleures œuvres. Contrairement à "The Raven That Refused to Sing" ou "Hand. Cannot. Erase"., qui prenaient aux tripes par leur narration et leurs contrastes marqués, "The Overview" laisse une impression plus distante, presque introspective à l’excès.

Pire encore, on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine mécanique dans la démarche, comme si Wilson avait en partie composé cet album pour répondre aux attentes d’une frange de son public plutôt que par une réelle nécessité artistique. Cette impression d’un disque "sur commande" flotte en arrière-plan, renforcée par cette structure en deux longs morceaux et cette approche conceptuelle qui semblent vouloir cocher toutes les cases du progressif moderne sans pour autant lui insuffler un véritable souffle nouveau.

Si certains y verront un retour à une forme de progressif pur, d’autres regretteront un manque de prise de risque et une sensation de recyclage. Il ne s’agit pas d’un faux pas, mais plutôt d’un disque qui intrigue plus qu’il ne bouleverse. Un album à écouter d’une traite, dans de bonnes conditions, mais dont l’empreinte s’efface plus vite qu’espéré. Peut-être le prix à payer pour un voyage où l’itinéraire semble déjà tracé d’avance.

Album MOSTLY AUTUMN SEAWATER MOSTLY AUTUMN
SEAWATER (2025)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
3/5
CORTO1809
10/03/2025
  0 0
J’avoue n’avoir jamais été très sensible à la musique de Mostly Autumn, trop lisse et prévisible à mon goût. Néanmoins, les albums précédents n’étant pas déplaisants, je persévère à écouter leurs nouvelles productions, espérant qu’un déclic de leur part ou de la mienne se produira. Ce n’est malheureusement pas le cas avec "Seawater" chez qui je retrouve toutes les qualités et tous les défauts qui me laissent à la porte de l’univers de ce groupe.

Comme toujours avec Mostly Autumn, je reste mitigé sur les compositions. Certes les thèmes sont mélodieux mais ils leur manquent un je-ne-sais-quoi pour m’embarquer. Être touché ou pas par une chanson est avant tout une affaire de goût personnel et les titres ont certainement de quoi convaincre une partie des auditeurs. Mais les mélodies, pour agréables qu’elles soient, n’ont rien d’exceptionnel. Elles restent très prévisibles, déclinant un format couplet/refrain interrompu le plus souvent par un solo de guitare qui, lui aussi, reste très prévisible. Bien fait, mais classique. Seul le titre éponyme sort de ce schéma et se rapproche de ce que j’appelle du rock progressif.

Au chapitre des regrets, le groupe n’exploite pas à fond les possibilités offertes par un chant mixte. Un titre est chanté par Bryan Josh, le suivant par Olivia Sparnenn, et ainsi de suite, et lorsque le second chanteur rejoint le premier, c’est pour se contenter de chanter avec lui le refrain à l’unisson. Pas de contre-chant, pas de dialogues pour enrichir et complexifier les thèmes musicaux qui restent de ce fait assez linéaires. Enfin, si Olivia Sparnenn a une belle technique et du coffre, elle en use sans parcimonie, me donnant parfois l’impression d’être une postulante à The Voice, plus attachée à démontrer sa puissance que sa sensibilité.

Une fois de plus, je reste sur ma faim avec "Seawater", un album que j’ai écouté sans déplaisir, mais trop dépourvu de surprises et de frissons pour me donner l’envie d’y revenir.

Album LACUNA COIL SLEEPLESS EMPIRE LACUNA COIL
SLEEPLESS EMPIRE (2025)
CENTURY MEDIA RECORDS
METAL GOTHIQUE
2/5
MALAM
03/03/2025
 
11
0 1
Ca se laisse écouter, mais c'est en effet assez lisse et prévisible. On a l'impression d'avoir écouté l'album déjà 10 fois tellement on est dans des mélodies basique et classique du genre, mais non, on est à la 1ere écoute.

Il y a pourtant certains moments ou on lève la tête, en se disant, tiens, la on va avoir quelques choses de bien, mais non, ça retombe de suite...

 
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