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Album SAGA NETWORK SAGA
NETWORK (2004)
SPV STEAMHAMMER
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
15/09/2025
 
375
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Je suis entièrement en désaccord avec cette chronique désabusée et déçue. Pour moi, cet album monte nettement d’un cran au-dessus des productions connues depuis 5 ans, soit les 4 albums précédents, eux-mêmes étant revenus dans le droit chemin d’un Saga fidèle à ses débuts si talentueux.

Pour un fois depuis longtemps, je perçois que Saga ne se contente pas de faire du Saga mais qu’il a poussé l’effort pour ajouter une inspiration très forte et une dimension plus épique dans la composition et dans la diversité de ses chansons, et même une relative nervosité. Le terme de prog-rock peut de nouveau être appliqué sans hésitation. Il y a clairement un niveau d’énergie, de dynamisme et de qualité supplémentaires dans cet album, qui possède une grande intégrité malgré la richesse et la variété des 10 plages fournies.

Chacune des plages de cet album a pour caractéristique d’avoir une identité propre qui la distingue nettement des autres, ce dans une démonstration de puissance et de virtuosité dont Saga a le secret pour peu que l’inspiration soit au rendez-vous. Ici, c’est le cas, du début à la fin. L’ensemble des titres écoutés permet de très belles trouvailles : des mélodies travaillées, des riffs incisifs, des variations de thème impromptus et structurants, des ponctuations judicieuses, quelques solos percutants et flamboyants. A propos de « percutant », la batterie est extrêmement plus présente que dans beaucoup d’albums précédents, avec une grande richesse et un côté « organique » qui apporte à l’écoute un enthousiasme certain.

L’attaque se fait par « On The Air », un bon morceau de Saga comme on les aime, musclé, à la composition soignée, dotée d’une patate à vous soulever de votre siège et de sonorités qui font rêver, en particulier la basse qui se fait langoureuse et mordante à la fois.

La suite est à l’avenant, jubilatoire, inventive, inspirée, avec une guitare qui sait se montrer rugueuse en contrepoint de claviers délicieusement loquaces. Il n’y a aucun moment creux ni relâchement sur cette œuvre si agréablement surprenante. Y compris à propos de « Believe », très bel exercice de slow (très rare dans ce groupe) qui surprend par sa présence, mais qui est une belle pièce très convaincante sans aucune once de mièvrerie, avec sa montée graduelle au piano auquel s’ajoute vite l’ensemble des instruments. C’est aussi l’occasion de profiter des excellentes qualités du chant. A la rigueur, c’est plus « If I Were You » qui marque le pas, avec son caractère de balade rock au rythme convenu mais dont la mélodie est très joliment dessinée et appuyée par la guitare.

« I’m Back » me paraît être le titre le plus représentatif de l’album, avec sa structure multiple, ses ruptures variées, son énergie débordante, sa tonalité un peu sombre, son tempo martelé entre deux breaks, et cette voix qui emporte en scandant le refrain.

Le titre final, « Dont Make a Sound », possède un caractère noble (une sorte de diatribe), riche et puissant, percutant, pêchu à souhait, somptueux avec son envolée presque lyrique, ses brefs silences, ses breaks saignants, ses changements de rythme et de thèmes très marqués et inquiétants, permettant de profiter de l’inventivité des différents mouvements et lui donne son esprit typiquement progressif. Un final sublime pour un album savoureux de bout en bout.

Pour conclure, cette galette provoque à la première écoute une surprise qui devient vite jubilatoire, avec la quantité d’émotions qu’elle distille en permanence tout au long de ses 50 minutes. Les écoutes suivantes font réaliser que cet album est plein comme un œuf de tout ce qu’on attend d’un tel groupe, et elles ne lassent jamais. Toutes proportions gardées, il a rejoint le niveau des 5 premières œuvres du groupe, il y a 20 ans de cela.

Album SAGA FULL CIRCLE SAGA
FULL CIRCLE (1999)
SPV STEAMHAMMER
ROCK
4/5
LONEWOLF1300
12/09/2025
 
375
0 0
Après les longs et terribles errements du groupe, qui finissait de nous désespérer avec "Pleasure & Pain", et faisant suite au relativement banal Live "Detours", voilà qu’apparaît cet album au nom évocateur et au graphisme familier. Nous avons du être nombreux à avoir la main qui tremble lorsqu'on a saisi ce CD dans les bacs pour en faire l'acquisition ! Mais dès la première écoute, un énorme soulagement fait place à un plaisir non feint, qui se renouvellera lors des suivantes. Saga est de retour, avec énergie et brillance.

La première chanson "Remember when" joue avec nous par le rappel malicieux dans son texte de quelques titres phares de leur période la plus faste :

Do you remember when I said "Don't be Late !"
How would you know then just how long I'd wait ?
Now it's time to turn another page
This year my gift is Y2K

C'est très clairement un message personnel adressé aux fans déçus pour leur signifier que le groupe se reprend et va repartir sur de bonnes bases. Le « cadeau », c’est bel et bien cet album qui tient allègrement ses promesses. Cette première plage annonce la couleur et la suite le confirme.

Les titres s’enchaînent avec le même enthousiasme et la même énergie qui avait comblé nos sens 15 ans auparavant. Ils ont non seulement repris la main, mais sont remontés en selle avec une capacité de renouvellement et de modernisation qui fait le plaisir de la dégustation de cette galette dans son entier. Pas de creux, pas de moment de relâchement. On alterne entre le rock et le slow dans un type d’écriture qui reste attaché aux valeurs du progressif, sans titres longs mais avec des breaks inventifs typiques de ce groupe. Le morceau final, aérien et très « Floydien », clôture avec bonheur cet album qui a de quoi ravir le plus contrarié des fans déçus.

C’est du bon Saga, et par moments de l’excellent, avec nombre de morceaux d’une puissante très satisfaisante, mêlant technique, virtuosité et compositions léchées à la note près. Le chant est toujours au même niveau, complètement irréprochable. Cet album fait preuve d’une variété créatrice qui n’empêche pas une homogénéité et une inventivité mélodique qui sont un ravissement. Voilà 49 minutes de bonheur et de réconciliation avec un groupe qui a retrouvé son identité, son timbre, sa sonorité et sa qualité d'écriture. C’est un soulagement et un espoir pour la suite.

Avec en plus une production de qualité qui donne un excellent positionnement spatial à tous les instruments, cet album vient à point pour soulager les frustrations des amateurs confirmés de ce groupe, juste avant de devoir affronter ce nouveau millénaire qui s’annonce, avec les misères que l’ont sait...

Album DEFTONES PRIVATE MUSIC DEFTONES
PRIVATE MUSIC (2025)
WARNER
NEO/NU METAL
5/5
TOMSAWYER76
12/09/2025
 
5
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Au départ, j’aime bien Deftones, même si ce n’est pas l’un de mes groupes phares et que j’ai souvent tendance à me lasser après quelques morceaux. C’est donc sans grande conviction que j’ai écouté cet album, et je dois avouer qu’à la première écoute, j’ai été assez déçu : seuls deux ou trois titres sortaient vraiment du lot.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai continué à l’écouter, et peu à peu, de plus en plus de morceaux ont commencé à me plaire. Aujourd’hui, j’en suis arrivé au point où j’adore vraiment cet album !

Certes, ce n’est pas un disque très accessible et il ne plaira pas à tout le monde, mais si vous lui laissez un peu de temps, tranquillement, vous pourriez bien découvrir un excellent album de Deftones.

Album SAGA PLEASURE AND THE PAIN SAGA
PLEASURE AND THE PAIN (1997)
SPV STEAMHAMMER
ROCK
1/5
LONEWOLF1300
08/09/2025
 
375
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Un album "Fantastically Wrong" que je suis incapable d'écouter à nouveau, Il aurait du s'appeler "Pain & Pain", c'eut été plus conforme à la forte impression qu'il dégage. Il n'y a pas grand chose à en tirer à part un déplaisir énorme dont la médiocrité de "You're Not Alone 97", reprise d'un titre phare de leur période bénie, soigneusement saccagé.

"Sans doute leur plus mauvaise production, indécise, erratique, parfois carrément fade. La pochette est d'un franc mauvais goût." C'est ce que je disais de "Indelibly Stamped", le deuxième album de Supertramp, et ça vaut entièrement pour cet album douteux que Saga a pondu en 1997. Après 28 ans, je maintiens mon avis.

Dès la première écoute, je m'étais retrouvé hagard, en me demandant si je n'avais pas acheté par erreur le CD d'un groupe homonyme mais d'un genre complètement différent comme il existe parfois (comme pour Hipgnosis ou Unicorn, par exemple). Après l'extrême foisonnement de Generation 13, tomber sur cette galette indigeste farçie aux gravillons fait mal aux dents ! Mais qu'est-ce qui leur a pris de faire naitre un titre comme "Where's my Money", indigeste et insupportablement agressif ? Le reste est à l'avenant, mauvaix, insipide, décousu. "Gonna give" possède une rythmique au beat fatiguant qui le rend très moyen. "Fantastically" ne réalise manifestement pas ses ambitions malgré ses 6 minutes de dévellopement et sa structure faite d'une lente indroduction suivie de mouvements très différents entrecoupés de breaks, où la batterie mise très en avant finit par vous filer la migraine. "Pleasure" est carrément une caricature, un malheureux auto-plagiat à la guitare folk hispanisante où même le chant me parait pénible.

Les deux ou trois titres qui pourraient tenter de sortir de ce trou sans fond (comme "How do you feel" ou "Welcome to the Zoo" grace à ses riffs incisifs) sont finalement repoussants par effet de contamination.

Seul "Heaven can Wait" est conforme au style du groupe tel qu'on l'apprécie, un morceau de bravoure qui surnage dans ce cloaque. Il sera écoutable dans ses versions Live de façon à éviter de poser les doigts sur cet album qui fait partie de "l'enfer" des discothèques.

Album SAGA THE BEGINNER'S GUIDE TO THROWING SHAPES SAGA
THE BEGINNER'S GUIDE TO THROWING SHAPES (1989)
BMG
ROCK
4/5
LONEWOLF1300
08/09/2025
 
375
0 0
Je suis plus qu'étonné de voir la sévérité et la déconsidération appliquées à cet album. Ma perception est presque diamétralement opposée. Je le trouve largement meilleur que ce qui en est dit dans cette chronique. Ce dont je peux convenir, c'est que la coloration sonore est effectivement très typée "de son temps". La présence de rythmique électronique est un peu dérangeante à la première écoute. Pour autant ça ne le condamne pas à s'enfouir sous des tonnes de poussière. Oui, c'est vrai, ce n'est plus du Saga au progressif très personnel et somptueux. On est en 1989, certains effets de mode ont une puissante difficile à contourner. A part pour les connaisseurs, le prog-rock est ringard et enterré. D'où peut-être cette sévérité de certains fans à l'arrivée de cette galette...

Ca reste pourtant un album typique de ce qu'ils savent faire et l'ensemble est cohérent avec la manière de jouer et l'interprétation qu'ils ont montré précédemment. On reste bien dans "le style Saga" avec ce son reconnaissable immédiatement, ce parfum qui est leur marqueur, celui qui porte le succés des précédents. L'écriture est manifestement travaillée. La coordination entre les deux frères reste remarquable et jouissive, entre riffs virtuoses et nappes de claviers au style et à la texture inimitables. La guitare est nettement mise en avant dans tous les titres. D'ailleurs, je trouve le son de celle-ci particulièrement acéré tout au long de l'album. La rythmique reste puissante et porte l'ensemble malgré un aspect légèrement stéréotypé, peut-être ringardisé par ses 35 d'âge.

Cet album de Saga contient une énergie à revendre, que d'autres de leurs albums n'ont pas. Certains titres sont particulièrement entrainants, ce qui n'a pas à être péjoratif. C'est "Odd Man Out" que je trouve le plus attrayant, sa précision, sa composition ciselée et le thème abordé avec soin font la force de ce titre accrocheur et touchant. "I do I look" est tout aussi intéressant, plein de pêche, avec une structure complexe faite de break et de solo. En fait, c'est à partir de "The nineties" que la vigueur de l'album diminue et que l'intérêt baisse un peu. "Giant" n'est effectivement pas la meilleure façon de finir cet opus. je crois que ce qui est déroutant dans cet album, c'est qu'il est difficile de le classer : plus dans le progressif, pas vraiment de l'AOR, mais pas du "pop" non plus. Une sorte de virage identitaire mal défini, dont les changements de lineup et sa réduction portent la responsabilité. Néanmoins, le son est bon et cet album ne dépare pas dans leur discographie. Cela peut aussi rendre leur musique un peu plus accessible pour une audience élargie.

D'ailleurs, à propos du son, il faut remarquer que la production est remarquable : incisive, brillante, claquante. C'est hélas ce qui est absent des 5 premiers de leur discographie, leurs meilleurs opus de tout temps.

C'est un album que j'écoute à l'occasion avec toujours autant de plaisir et qui mérite de rester avec ses semblables que le groupe a produit à ses débuts.




Album LAGUNA THE GHOST OF KATRINA LAGUNA
THE GHOST OF KATRINA (2025)
FRONTIERS RECORDS
HARD ROCK
5/5
CHRIS67
02/09/2025
 
5
0 1
Étonnant 1er album, super de bout en bout, pour moi dans le top 10 de l'année niveau hard rock mélodique, tout est bon, des musiciens à la production, des mélodies superbes, un chanteur au top , il ne faut pas passer à côté de cet album pour ceux qui aiment le genre , j'espère vraiment qu'il y aura une suite , ils sont sortis de nulle part et ils méritent vraiment une place à côté des meilleurs du genre
 
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