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TITRE:

THE DEFIBRILLATORS (23 MAI 2017)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK



Rencontre avec The Defibrillators, groupe de high energy rock'n roll, comme ils se définissent eux-mêmes.
STRUCK - 30.05.2017 -
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Quelle est la question que l’on vous a trop souvent posée ?

Euh… quelle sont vos revendications ? (Rires)


Votre actualité est la sortie de votre premier album "Electric Fist" est une référence à Hendrix et Motorhead ?

Même si Hendrix et Motorhead font partis de nos influences, pas vraiment. C'est Ben Hito, notre designer, qui a eu cette idée. Le point et l'éclair nous représentent depuis le précédent EP, et Electric Fist désigne parfaitement notre logo.



On se considère comme un groupe de High Energy Rock'n roll



On retrouve chez vous la sauvagerie du second, et parfois le psychédélisme du premier : est-ce un bon résumé de votre musique ?

Ouais, assez. On se considère comme un groupe de High Energy Rock'n roll, voire Dirty Rock n' Roll. Ça comprend de la sauvagerie, du Rock n' roll, du psychédélisme… un mélange de toutes nos influences en somme.


Même si votre musique semble de prime abord très spontanée et directe, paradoxalement la structure de vos morceaux parait très travaillée, et vos compositions très équilibrées. Est-ce que vous travaillez beaucoup vos compos ?

On travaille de manière assez intuitive, d’où cette spontanéité. Bien sûr on peaufine après certaines mises en place, mais ça reste très direct, et un peu à l'arrache aussi (Rires)


La chanson ‘Suzy String’ m’a fait penser aux Washington Dead Cats. Alors que ‘Hymno De La Mujer’, a évoqué en moi une sorte de synthèse entre le mythique After Dark de Tito & Tarentula (BO de From Dusk Till Dawn) et les Gypsy Pistoleros. Est-ce que je me suis fait des idées ?

Pour "Suzy String" c'est un peu le hasard, je dirais. Pour "From Dusk 'till Dawn", tu n'as pas tort. D'ailleurs on utilise la tirade de la chatte, tiré du même film, comme intro pour nos concerts.


Pourquoi une de vos compositions est-elle chantée en espagnol ?

Et pourquoi pas ? (Rires)… D'ailleurs on prépare actuellement un morceau en Allemand. Notre chanteur Iron Mut parle plusieurs langues alors il aime bien jouer avec.





Comment avez-vous réalisé ce premier album ?

Pour des raisons de disponibilités des uns et des autres, nous avons enregistré l'album dans notre studio de répétition. Les pistes ont été mixées par notre ami JB Pilon à Londres au Buffalo Studio, tel un sixième membre du groupe, où il a ajouté véritablement sa "touch'".
L'album a pu sortir grâce à l'aide d'un ami, Florian, qui nous a apporté la contribution financière qui nous manquait pour sortir cet album en CD et Vinyle.


Celui-ci a comme ossature 3 des 4 morceaux qui composent votre premier EP. Pourquoi l’un d’entre eux est passé à la trappe ?

Bonne question. Le degré d'usure de nos cerveaux nous a fait oublier ce morceau je crois.


Votre disque comporte un morceau fantôme enregistré en live, qui est d’ailleurs très convaincant. Pouvez-vous nous en dire plus sur celui-ci ?

C'est un jam qu'on aime jouer en fin de concert. On ne sait pas trop d’où il sort et il n'y a rien vraiment d'écrit. Mais c'est spontané et on aime bien faire un joyeux bordel sur ce morceau en fin de set.


Votre style musical semble vous prédestiner tout particulièrement vers la scène. Est-ce que vous tournez beaucoup ?

On a tous une vie privée, mais on arrive à faire une quinzaine de dates par an. La scène c'est le pourquoi on fait de la musique. L'énergie, le partage avec le public : la musique est faite pour ça et c'est le moment où tu te sens le plus vivant.


Vos supports de promotion évoquent un commentaire du guitariste des MC5 "You guys have the real Rock n’ Roll spirit… you’re scary and dangerous…."… Comment vit-on de telles déclarations?

Comme Wayne et Gart dans Wayne's World lorsqu'ils rencontrent Alice Cooper: "On mérite pas… on est à chier…" (Rires)



On veut rester authentique et dégueulasse, comme le rock avec lequel on a grandi. Que ça plaise ou non.




Comment envisagez-vous votre future évolution musicale ? Assez loin des sentiers battus et des modes actuelles… Est-ce une volonté ?

Oui, on ne veut surtout pas faire comme tout le monde. Tout passe par l'image aujourd'hui, le son policé, très propre, ce n'est pas pour nous. On veut rester authentique et dégueulasse, comme le rock avec lequel on a grandi. Que ça plaise ou non (Rires)


Qu’attendez-vous de cet album  avec l’aide d’Ellie Promotion?

On ne s'attend jamais à rien (Rires). Par contre Elodie fait un travail exceptionnel, et nous aide beaucoup. Elle connait les ficelles du métier, et c'est un plaisir d'avoir quelqu'un comme elle sur lequel se reposer sur des aspects que nous ne maitrisons pas.


Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’artiste ?

Gagner le tremplin Guitare en scène devant Wayne Kramer et Christophe Gaudin, jouer à Musique en Stock devant 8000 personnes, fêter l'anniversaire de Brian May avec lui backstage au festival Guitare en scène… Pour Fra6 notre bassiste (depuis 2015), c'est le jour où on l'a appelé pour venir jouer avec nous. Ces expériences de scènes te laissent des milliards de bons souvenirs.


Je suppose que vos concerts en 1ère partie de Brian May,  Jon Spencer Blues Explosion en font partie… Mais comment expliquez-vous qu’un groupe débutant puisse avoir de telles opportunités ?

Notre authenticité et spontanéité sur scène nous a permis de remporter des tremplins, face à des groupes qui avaient beaucoup plus d'expériences que nous, mais qui peut être avaient cédé aux dictats du monde de la musique mainstream… Et puis nous ne remercierons jamais assez Château Rouge, qui nous a offert un dispositif régional de soutien aux groupes locaux, en nous faisant tourner dans de belles salles, avec de super artistes…


Au contraire le pire ?

Ça pourrait être un concert organisé par une municipalité de l'Ain dans une salle de 700 places avec de superbes conditions. Ils ont fait 1 entrée payante par manque de pub, mais on s'était bien marrés et ça nous a fait une résidence rémunérée (Rires).


Quelle est la question que vous aimeriez que l’on vous pose ?

La question que pose Juliette Lewis à Quentin Tarantino dans "From Dusk 'till dawn" toujours (Rires) :

"Would you do me a favor and eat my pussy for me... please?"


Un dernier mot pour les lecteurs de Music Waves ?

Merci à toi pour cet interview, et merci aux lecteurs qui j'espère se rueront sur notre album, disponible en ligne ici en CD, digital et Vinyle ! Merci à Elodie pour son soutien et son enthousiasme. Et n'hésitez pas à nous rejoindre sur notre Bandcamp et notre Facebook
Let's the party begin !


Merci à Nestor pour sa contribution...



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/thedefibrillators/
 
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