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TITRE:

DE CZAR LE 11 DÉCEMBRE 2008.


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK ALTERNATIF



Le trio lyonnais a amicalement reçu Music Waves dans son local de répétiton, à l'Hotel de la Musique à Villeurbanne. Ce groupe a des choses à dire et c'est ici qu'il le dit...
NUNO777 - 11.12.2008 -
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Salut, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Music Waves?
Jérôme: salut, on est CzAr, un trio rock lyonnais, on s’est crée en 2001, enfin le groupe existe depuis 2001 et il est sous la forme de trio depuis deux ans. On sort notre deuxième album et voilà.

Pourquoi le nom de CzAr?
Anthony: c’est parti d’un titre de Frank Black en fait qui s’appelle « Czar » (Ndlr : album Frank Black sorti en 1993). On kiffe bien le bonhomme et tout, on aime la gueule du mot et c’est parti là-dessus.

Dans ma chronique j’ai tenté des comparaisons mais avec mes propres références. En l’écrivant j’ai fait un tour sur votre myspace ou votre site site internet et j’ai rien trouvé d’explicite dans vos références.
Anthony: dans les groupes que t’as cité, perso je connaissais pas tout…

Pouvez vous nous indiquer vos influences majeures?
Jérôme: bah c’est ça le problème en fait, c’est que les influences majeurs, comme on est trois musiciens avec des gouts différents, c’est vrai que, autant moi je suis vraiment influencé par du gros métal, autant eux c’est pas trop leur truc. Après on peut chacun citer soixante groupes. Les influences sont super diverses.
Ouais parce que moi tout seul dans mes influences, c’est pas du tout ce qu’on ressent dans notre musique de CzAr, rien à voir avec ce qu’on produit. C’est ça qui est étrange. On peut citer, évidemment, des groupes assez proches de la musique qu’on fait comme les Pixies car les Pixies et Frank Black sont un noyau de l’influence.

Anthony: après on aime bien tout ce qui est un peu, enfin dans le son on peut ressentir le coté de tout ce qui est un peu gros rock à la At the Drive In. Enfin là je parle vraiment en termes de compos en soi, après dans ce qu’on apporte chacun dans la musique quand on la joue c’est la qu’on va ressentir justement un peu les différents univers de chacun.

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/CZA02.jpg[/IMG]

Comment se répartit la composition dans le groupe?
Anthony: bah y’à pas de recette miracle en fait, c’est-à-dire qu’on part d’un peu n’importe quoi, comme on le sent, quand on le sent. Ca peut aussi bien partir d’un riff de gratte ou d’une ligne de basse…quand on chope un truc et que ça nous plait à tous les trois on y va.

Donc vous êtes du genre à faire tourner le truc et dès que vous accrocher un moment vous y allez?
Jérôme: ouais, d’une manière banale finalement.

Pas si banale, car j’imagine que d’autres groupes peuvent travailler isolément et amener les idées déjà « emballées »…
Anthony: c’est là que c’est intéressant car malgré le fait qu’on ait des influences différentes tous les trois on ait quand même réussi à trouver un truc commun sur lequel on peut développer notre zic.

Vos textes sont assez sombres dans l’ensemble, je pense pas que vous me contredirez…
Le groupe: non, non

…quels sont les sujets que vous abordez d’une manière générale?
Anthony: c’est un peu les sujets du moment en fait.

Kevin: les mauvais moments du quotidien.

Anthony: ouais, en tout cas pour l’album Depth or Intensity? ça correspond bien à une période. J’ai écrit des textes de choses que j’ai vécu à ce moment là, que je traduis comme ça. C’est un peu le même principe que le mec qui va prendre son petit journal intime et qui va écrire ses trucs. Moi je le fais dans mes textes comme ça.

Et c’est pareil, vous vous répartissez les textes?
Anthony: c’est moi qui écrit.

D’où vous vient cette imagerie « extra-terrestre » que l’on peut voir un peu partout sur votre site internet ou sur vos albums?
Anthony: c’est un truc qui nous fascine.

Jérôme: on nous surnomme les Martiens (Rire) ou les Czariens.

C’est étrange car on a plus l’habitude de voir ce genre d’images avec les musiques instrumentales genre Joe Satriani…
Anthony: ouais après, disons que notre façon de faire de la zic est qu’en général on mélange plein de choses, on cherche pas à lier des choses spécialement. Mais c’est vrai qu’on est parti un peu sur quelque chose qui nous représente plus ou moins. C’est juste parti de ce qu’on aime et qui nous intéresse vraiment.

Concernant la production du disque, bien que vous ayez précisé que le travail était « maison, avec les moyens du bord », j’ai trouvé le son très clair et le travail du mixage très performant. Comment vous avez obtenu ce rendu?
Jérôme; avec un 8 pistes numériques. Pour la prise batterie ça a été fait sérieusement…

Kevin: en studio, la batterie y’a pas de secret, on peut pas le faire maison, donc studio et voilà.

Jérôme: pour le chant ça a été fait là, sur la moquette, avec la gratte et la guitare. Le mixage a été fait dans le studio où a été enregistré la batterie. Sinon c’est du brut de décoffrage.

Anthony: un home studio directement avec des effets…

Jérôme: rien de magique en fait.

Anthony: mais c’est aussi ce qu’on voulait par rapport au son, on voulait vraiment un truc, un son un peu brute.

Jérôme: après, le nettoyage de piste c’est fait par informatique, mais sinon c’est à la maison.

Music Waves est à l’origine un site spécialisé en musiques progressives qui a su se diversifier pour aboutir à la forme actuelle. Que connaissez-vous de la musique progressive?
Jérôme: moi j’écoute beaucoup de métal progressif, un peu moins de rock progressif. J’adore! C’est un concept musical qui me plait beaucoup par la technique. J’écoute des groupes comme Kansas, surtout à leur début ou Spock’s Beard. Et puis les basiques du métal progressif…

Dream Theater, Pain of Salvation…
Jérôme: ouais voilà…

Une facette prog dans le groupe donc. Et le reste du groupe?
Anthony: bah moi je connais pas plus que ça en fait. Je pourrais pas trop m’exprimer là dessus perso.

Qu’est-ce que vous écoutez actuellement?
Jérôme: le dernier Metallica!

Anthony: Britney Spears, Womanizer. (rires)

Kevin: le dernier Mars Volta.

Du prog quand même???
Kevin: ouais, ouais… je qualifie pas ça comme du prog. C’est très diversifié et très complexe au niveau de la composition. Moi je ressens beaucoup de, comment dire, beaucoup d’esprits au niveau des pays différents. Tu vois dans une chanson tu peux entendre des choses qui viennent de la musique cubaine par exemple, t’as des paroles en espagnol alors ça peut te faire penser à l’Espagne. Surtout les pochettes d’albums aussi…celle du dernier album…elle est vraiment axé sur le désert, un peu, le Maroc…

Anthony: sinon, j’étais bien sur toute la panoplie Patton, un peu. Donc Faith No More…pas tous les albums mais j’ai bien bloqué sur certains morceaux.

Ton chant m’a inspiré ce chanteur. La manière théâtrale qu’il a de chanter parfois…
Anthony: j’ai écouté parce qu’on m’a dit ça en fait. Je connaissais pas du tout avant et on m’a dit deux-trois fois et c’est pour ça que je me suis intéressé.

Jérôme: une fois même, en sortant de scène on t’a dit:  « Tu connais le chanteur de NickelBack? Et Bien, tu chantes comme lui. » (rire)

Question chère à Ping Ping, la question « Lost ». Quels sont les cinq albums que vous emporteriez sur une île déserte?
Jérôme: les cinq? Bon alors en admettant que sur ton île déserte y’ait le courant…(rires) j’emporterais surement…un album d’Extreme…

Lequel?
Jérôme: euh, le second Pornograffitti. Surement un skeud des Quatre Saisons de Vivaldi, que j’adore…euh je sais pas…

Pas évident comme question…à froid comme ça…
Anthony: moi, sûr déjà j’emmènerais un Pixies, après lequel, euh je sais pas, comme ça…en premier je dirais Trompe le Monde. J’emmènerais Mars Volta, le deuxième album De-Loused (Ndlr: De-Loused in the Comatorium sortit en 2003)…j’emmènerais At The Drive In, le Relationship (Ndlr: Relationship of Command sorti en 2001)….on a le droit à cinq c’est ça? Y’a plein de choses, Sonic Youth, Goo sans doute. Peut être Velvet Underground aussi.

Kevin: alors moi j’emmènerais In Utero de Nirvana, le dernier Mars Volta donc, le premier Frank Black, le dernier Foo Fighters et Doolittle des Pixies aussi, un album que j’adore.

Bon alors Jérôme t’as réfléchi?
Jérôme: je vais conclure par, allez, un album de Cavalera, le dernier, de Soulfly pardon, et puis un Steve Vai et un Satriani.

Du gratteux: entre Extreme…
Jérôme: je suis guitariste à la base…j’ai intégré le groupe en tant que bassiste, c’est un instrument que je découvre aussi, et voilà quoi.

T’es content du retour d’Extreme? Tu penses quoi du dernier?
Jérôme: ouais, ouais il est vachement proche du tout dernier qu’ils avaient fait, dans l’écriture des chansons ils ont pris la dernière mouture du dernier. Par contre le batteur je le trouve bien à sa place, il est bien dans le groupe. C’est pas le Extreme du début mais c’est un bon gros début.

Concernant votre première partie de REM, quelle à été la genèse de cette histoire?
Anthony: un petit peu coup de bol finalement, on a envoyé des skeuds par-ci par-là et puis ça a plu au programmateur du festival « Les Côtes du Rock », puis il est venu nous voir sur scène et il nous a programmé pour cette édition là. C’était en 2003 au théâtre antique de Vienne…c’était classe…

Bon accueil…?
Anthony: ouais franchement…

Parce ce que le public de REM c’est à priori pas votre public…
Kevin: j’ai pu voir que les gens étaient contents…

Jérôme: j’étais pas dans le groupe à l’époque mais c’est vrai que le répertoire était assez différent que ce qu’on peut faire aujourd’hui… c’était un peu moins barré.

Anthony: c’était un peu plus pop ouais…

Jérôme: la première démo du groupe était peut être plus appropriée a l’époque, justement, que maintenant.

j’ai lu qu’une de vos chansons allait être reprise dans un film de Patrice Leconte? (Ndlr: "La Guerre des Miss")
Jérôme: on a été postulé dans le comité de sélection, ils cherchaient des groupes…

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/CZA01.jpg[/IMG]

Ah vous avez postulé, et ça a marché. C’est quelle chanson?
Anthony: c’est « Infected Boil », la numéro 7. Apparemment ça va avec la scène. On sait pas du tout ce que ça va donner, on attend janvier.

C’est particulier car ce morceau est assez lourd avec la basse ronflante au début. On dirais presque de l’indus…
Anthony: ouais, ouais il a un côté froid dans le son.

(discussion parmi le groupe)
Jérôme: après je sais pas, sur le titre du film, y’à un personnage maquillé avec une gueule à la Tokio Hotel , avec des pics comme ça. Alors je sais pas si ça va aller sur cette scène…

Anthony: j’ai pas vu moi, je sais pas, j’ai rien vu encore du film.

Jérôme: y’a la bande annonce sur…

Kevin: je l’ai vu la bande annonce, le soir de l’élection des miss France (rire général)… mais sinon y’avais rien en rapport avec notre chanson. Enfin sur les extraits en tout cas y’avais pas notre chanson.

Anthony (à Kevin): et la miss France, elle te plait ou pas?

Kevin: non, trop pas. Franchement je préférais l’ancienne. Celle de l’année dernière elle était dix fois mieux.

Jérôme: ouais sur d’accord…

Je suis d’accord aussi…(rire)
Vous avez eu, récemment, un de vos concerts annulés à la dernière minute. Comment vivez-vous la mesquinerie parfois présente dans le milieu artistique?

Anthony: ça prendrait des heures…c’est compliqué.

Jérôme (au groupe): le mois dernier là?

Anthony: ouais, ouais.

Jérôme: la vraie raison c’est qu’on devait jouer, pour pas citer le Pop Café de Villeurbanne, y’avais une soirée foot, l’OL jouait ce soir là, on avait été programmé le même soir, et c’est clair qu’entre nous un concert de rock et la soirée foot qui ramène du monde ils ont choisi la soirée foot.
Anthony: déjà on est arrivé sur place et y’avait aucune information qui indiquait qu’on jouait le soir même, on a commencé à se poser des questions et puis après ils nous ont dit que voilà, c’était pas possible parce que, bah ils avaient fait une erreur dans leur prog, voilà tout simplement.

Jérôme: alors bon, à la rigueur, des erreurs ça arrive, on s’en fout. Mais c’est la manière dont ça a été détourné pour rejeter la faute sur nous…

Anthony: c’est vrai qu’aujourd’hui, euh, c’est difficile pour un petit groupe qui a pas encore vraiment son nom, de s’imposer, même si le mot est triste quoi. Ca marche un peu comme ça quoi. C’est-à-dire que nous, bon, on est CzAr, on est un petit groupe rock lyonnais, donc, bon, face à ça y’avait pas photo; on aurait eu une notoriété entre guillemets plus importante… voilà ça marche un peu comme ça.

Vous subissez en fait?
Jérôme: ouais, pleinement…

Anthony: on subit mais en même temps on fait pas trop gaffe, on trace notre route, on fait notre zic …

Jérôme: on subit mais on fait avec. On peut jouer, on joue sinon non merci, on va voir ailleurs et puis c’est tout.

Anthony: et puis on tripe encore plus la fois d’après…

J’ai lu qu’un des membres à pu jouer avec Patrick Rondat, Patrice Guers…
Jérôme: c’est moi.

Ah, c’est toi qui a pratiqué…
Jérôme: ouais mais en tant qu’élève. C’est-à-dire qu’à l’époque j’ai fait une école de musique où ils étaient profs, et puis ils faisaient des ateliers musicaux et moi j’avais mon groupe à cette époque là, ils nous ont pris en studio pour nous faire travailler sur notre répertoire personnel à l’époque, ils nous donnaient des conseils, machin… Rondat, je l’ai eu pendant plus d’un an comme prof de gratte… entre autres, hein, y’en avait d’autres…Ils sont toujours profs, enfin un peu moins parce qu’ils tournent beaucoup. Patrice Guers, son groupe Rhapsody, donc un peu en ce moment mais ils font toujours des master-class tous les deux dans cette école.

C’est quelle école?
Jérôme: c’est le Centre des Musiques Actuelles à Valenciennes.

Ok, d’accord…
Jérôme: et c’est des super expériences en tant que musiciens. autant humainement que musicalement. C’est des mecs qu’ont fait de la route, qu’ont de la valoche, qui se prennent pas la tête et qui nous font prendre conscience de plein de trucs finalement. La dure réalité du métier de musicien, tout d’abord, et puis la dure réalité de la musique aussi.

Quel est votre avis sur la scène musicale française en général?
Anthony: il se trouve que, pour ma part, j’ai plus été attiré, donc élevé entre guillemets, par la scène étrangère. En France j’ai moins été attiré. Après c’est une question de gout et de ressenti. Je sais que y’a des choses super classes… je suis pas très original mais Noir Désir par exemple. Mais après c’est pas ce qui m’a, non plus, influencé.

Kevin: ouais, bah moi c’est un peu pareil, j’ai découvert plus, en tout premier, comme groupe, c’était de l’étranger donc c’est pareil la scène française je me suis jamais intéressé. J’étais dans un groupe, on faisait que des reprises de groupes français, Noir Désir, Téléphone, tout ça, mais c’était vraiment pour s’amuser; on nous prenait pas au sérieux, des concerts comme ça…mais franchement la scène française non, pas plus que ça.

Jérôme: bah moi aussi. Déjà plein de musiciens français par exemple ceux qu’on vient de citer: Pascal Mulot et tous les vieux groupes de hard rock des années 80...

Qui reviennent sur le devant de la scène…
Jérôme: ouais qui reviennent de nulle part (rire), et puis des artistes de maintenant qui émergent. Y’a des trucs bien. J’ai écouté l’album du mec qui a gagné sur internet…(Ndlr: Grégoire)

J’en ai entendu parler, c’est bien cette musique?
Jérôme: c’est intéressant ouais.

Anthony: bon, après y’a plein de super groupes en France qu’on connait pas, instinctivement quand on nous parle de ce qui se passe en France on va penser aux choses qu’on a sous le nez…

Jérôme: y’a un potentiel musical français incroyable, mais y’a pas prise de risque derrière. On est tous dans le même bateau, on est tous pareils, et quand on est sur scène et qu’on partage l’affiche avec n’importe quel groupe dans n’importe quelle ville, on est tous pareils… y’a pas de productions, y’a rien quoi, on fait tous comme on peut en essayant de s’en sortir.

Concernant internet, pour l’instant j’imagine que c’est une chance pour vous?
Anthony: ça permet de découvrir de plus en plus de choses, donc j’y vois que du positif.

Jérôme : ça permet de diffuser, de véhiculer notre musique et ça peut aller super vite. Après y’a plein de nouvelles manières, en ce moment je sais pas j’ai vu dernièrement qu’ils étaient en train de créer un orchestre de musique classique sur internet; tu télécharges ta partoche, tu l’as joue devant ta caméra et le mec il t’auditionne comme ça, et ils vont créer le plus grand orchestre de musique classique comme ça. Il peut y avoir autant de choses super classes comme ça peut amener des merdes. Et puis après, tu as une obligation de résultats, de qualité et ça devient de la musique jetable. Et moi je le dis personnellement, c’est vrai que depuis internet j’ai tendance à peut être moins écouter les albums comme tu pouvais le faire avant, parce qu’avant t’avais un skeuds, tu le bouffais à mort tandis que maintenant tu prend un titre par ici, un titre par là et tu passes à autre chose. Y’a du pour et du contre.

Et vous êtes distribué comment à l’heure actuelle?
Anthony : on est pas distribué pour l’instant, on veut des skeuds en concert, on se fait entendre par internet mais on a pas encore de distributeur.

Pas de petit disquaires locaux?
Anthony: non, mais par rapport à ce qu’il y a autour de nous, c’est une bonne chose de vendre les albums aux concerts, ça permet de véhiculer notre truc en restant un peu dans notre élément et puis y’a un coté convivial.

Vous avez certains regrets sur votre parcours jusqu’à aujourd’hui?
Jérôme: non j’assume tout… une fois j’ai fait un pain sur scène, je l’assume celui-là (rire). Sinon, pas pour l’instant. Ils vont peut être venir les regrets on sait pas…

Anthony: non, mais comme on a toujours fait les choses comme on le sentait, que ce soit pour faire des choses ou ne pas les faire, finalement on est toujours resté nous même donc à partir de là non, on n’est jamais allé contre nous même voilà. Les contraintes qu’on peut rencontrer, on fait avec, ça reste de la musique…

Jérôme: et puis ça va, c’est pas comme la guerre en Afghanistan, tu vois, faut relativiser.

Vous avez chacun une activité à côté j’imagine?
Jérôme; ouais on bosse le matin et on répète l’après midi, le soir et le weekend end . La musique de czar ne nous permet pas de vivre pour l’instant.

Quelles sont les prochaines étapes pour le groupe?
Anthony : déjà on attend le film, en janvier dans les salles. On sait que y’aura un petit bout de film avec notre son dessus, donc on est super content, on va aller voir ça ensemble, on va s’éclater…

Jérôme: là les projets immédiats, si on attend la sortie du film c’est pour essayer de se faire une promo par rapport à ça, qu’on puisse le présenter devant des organisateurs pour qu’ils nous prennent au moins au sérieux.

En terme d’album?
Anthony: y’a des choses, un petit peu, sur le feu qui attendent…

Jérôme: on est en phase d’écriture. Ce sera pas pour 2009...

Anthony: on prend notre temps…

Jérôme: et puis sur scène, sur scène…

Kevin: et l’album acoustique aussi…

Anthony: ouais des petites choses qui attendent et puis on prend le temps de les faire à notre rythme… vivre les choses comme on le sent, pour que le résultat soit vraiment là quand il faut, comme il faut.

Dernière question, un petit mot pour les lecteurs de MW? Je vous laisse le mot de la fin.
Anthony: salut et merci à tout le monde. Merci pour l’attention que vous avez portez à tout ça et on espère qu’on se croisera en concert et qu’on se fera plaisir tous ensemble.

Kevin: merci et, allez au bout de vos rêves…

Jérôme: je voudrais remercier Music Waves d’exister et dire au gens: à très bientôt sur scène, bien évidemment. Pour info, on sera le 18 décembre au Double Six à Vaise, le 16 Janvier à La Marquise de Lyon et le 16 février au Cyrius à Lyon.

Anthony: je te remercie aussi toi, pour tout ça, ta chronique qui nous booste et qui fait du bien. Je remercie aussi beaucoup Laurent pour être là et nous soutenir et tous les gens qui bossent avec nous, qui croient en nous et qui nous aident. Ca fait beaucoup de bien.

Merci à tous les trois.

Je tiens à remercier Loloceltic pour m’avoir donné l’opportunité de faire cette interview, Struck pour ses conseils précieux d’intervieweur et Albert Azoulay.

(1ére photo de gauche à droite: Kevin, Nuno777, Jérôme et Anthony
2ème photo de g à d: Kevin, Jérôme et Anthony)


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