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TITRE:

MARILLION (LE 15 OCTOBRE 2008)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK PROGRESSIF



C’est dans les salons d’un hôtel à Caulaincourt que le guitariste de l’emblématique Marillion, Steve Rothery, nous a donné rendez-vous pour notamment parler de leur nouvel album "Happiness Is The Road"...
STRUCK - 15.12.2008 -
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Bonjour Steve, je ne pense pas que j’ai à te demander de te présenter toi et ton groupe. On va donc directement passer à l’actualité de Marillion qui est la sortie de deux nouveaux albums « Happiness Is the Road » dont le concept est basé sur la prescription par un docteur d’un livre à Steve Hogarth qui venait le consulter parce qu’il était mal dans sa peau. Première question donc : nous voudrions savoir si le remède marche ?
Ah, ah, ah (Rires). Je pense que oui. Je veux dire que Steve semble content, je pense… Après la place que le livre a pris dans sa vie, c’est difficile de quantifier mais… oui, c’est un album autobiographique qui montre les avancées de Steve dans sa vie. Hum, donc oui, je pense que oui, c’est la réponse !
Nous avons tous des différentes perspectives sur des choses importantes à l’intérieur du groupe…

… Mais n’est-ce pas difficile pour les autres membres justement de fusionner avec une vision ?
Et bien, je pense que nous n’avons jamais… Notre chanteur écrit toutes les paroles, tu sais ! Ca peut être des perspectives très personnelles, c’est aussi pourquoi c’est si fort !
Donc, en les apportant, personne n’est en désaccord total sinon ça ne serait pas dans l’album. Nous avons donné à Steve beaucoup de liberté pour exprimer ses perspectives et sa vie personnelle, ses perspectives sur les éléments, son histoire… Et toi, tu dois laisser au chanteur, cette liberté, si tu veux créer quelque chose d’intéressant…

Quelles ont été vos sources d’inspirations musicales sur ces albums parce qu’il semblerait qu’ils soient plus atmosphériques et moins progressifs que les précédents ?
Progressif est tellement… C’est un terme difficile à quantifier. Ma définition du progressif est quelque chose qui n’a pas à se conformer à n’importe quel structure ou style musical, la liberté de mettre dans ta musique des influences… C’est quelque chose qui ne marcherait pas dans des structures de chansons conventionnelles et c’est quelque chose dont le but n’est pas de passer à la radio, quelque chose qui a des choses à dire dans les textes, quelque chose qui peut être vécu comme un voyage musical…
Donc, si tu utilises cette définition, cet album est définitivement progressif (Rires) ! Pour d’autres, il n’est pas progressif, mais pour moi, c’est ce que nous sommes vraiment, ce qui représente ce groupe, cette liberté de création…
Rock progressif est un label que je déteste utiliser parce qu’il peut tellement signifier tellement de choses. Ca peut être un compliment, ça peut être la pire des insultes, c’est une grosse étiquette qu’on te met sur le front (Rires) ! Ce que je veux dire c’est qu’il faut faire attention avec son utilisation…

… Mais à cet égard, tu es d’accord quand je te dis que ce dernier double album est plus atmosphérique ?
Ouais, je pense que ça dépend de section en section… Il y a beaucoup de sessions de claviers atmosphériques dans cet album qui sont des sections liens entre les chansons.
Mais une chanson comme « Asylum Satellite #1 » doit être atmosphérique, comme les Pink Floyd ou les Beatles ou tu sais…
Mais ce n’est pas planifié ! A chaque fois qu’on écrit un album, nous avons juste à suivre où nous mènent les textes et ce n’est pas différent… Et peut-être quand tu vieillis, le dernier truc auquel tu te raccroches est de jouer quelque chose en dehors de ce qu’on considère comme… même si un groupe comme le nôtre a toujours eu beaucoup de liberté. Nous avons toujours eu tendance à déployer… C’est évident sur cet album et je pense que ça marche !

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/MAR01.jpg[/IMG]

Comment avez-vous composé sur cet album ? Saviez-vous par avance dans quelle direction vous vouliez aller ou préfériez-vous attendre la magie du moment ?
Oh, nous avons constaté que 99,9% du temps, nous attendons la magie du moment ! C’est la créativité qui peut te mener d’une direction vers une autre à l’intérieur de la même improvisation…
La différence qu’il y a eu pour cet album, c’est la technologie : le prix du hard drive a baissé….
Par le passé, nous enregistrions tout, prenions le meilleur moment, l’apprenions et le recréions. Maintenant, nous enregistrons tout directement en haute définition et si quelque chose se passe, un moment magique, souvent nous pouvons l’utiliser, cela dépend du contexte de la chanson…
Avant, il fallait le reprendre et l’ajouter pour aller plus loin, mais c’est quelque chose d’unique, tu sais ! Donc, nous avons eu la possibilité de faire ça, utiliser un heureux accident original de la meilleure des façons… Ca donne un côté plus organique.

Et pourquoi avoir faire deux albums et non pas un double album ?
Hum… Quelques pistes avaient été faîtes avec Mark (NdStruck : Kelly, clavier) depuis longtemps lors d’une session. Et quand nous avons écrit de nouvelles chansons, il est devenu évident que toutes ces musiques n’allaient pas entrer dans un seul album. Donc, nous avons groupé les chansons les plus autobiographiques et les autres sont plus des collections de diverses… petites chansons !
Donc, tu as les deux styles : les chansons reliées par le concept et les chansons qui ont leur propre identité forte comme « Asylum Satellite #1 ». Et il était devenu évident que c’était ce que nous devions faire, que nous devions faire deux albums séparés.

Après tu vas me dire, pourquoi ne pas les avoir sorti à des dates différentes ? Peut-être aurions-nous dû faire ça (Rires)…
Mais je pense que ça peut marcher de cette façon, une des raisons est que nous avons testé toutes ces versions par le passé. Et nous avons vraiment financé la création de cet album et nous avons décidé de faire ainsi parce que nous appréhendions que les gens soient déçus, ils aiment être libres d’être touchés…
Donc, nous avons décidé de faire des précommandes, et nous avons vraiment réalisé qu’en faisant ça, nous devions faire deux albums de musique pour justifier ça. Je veux dire que toute la situation entière de l’industrie musicale change si rapidement : la précommande donne cet avantage que nous aurions avec un label mature. Cela nous donne cette liberté de travailler, à passer des années à faire un album, nous n’aurions pas eu ce temps vraiment… Le temps que nous avons passé pour les trois précédents albums sur un label indépendant, ces albums n’étaient pas si étendus parce que nous n’avions pas le temps ou notre propre producteur.
Donc oui, une des principales différences pour cet album est que nous n’allons pas le mettre en magasin, nous allons le vendre sur notre site Internet.

Justement la distribution de cet album est faite par MusicGlue : est-ce une sorte de test et devons-nous nous attendre à voir la distribution de vos prochains albums se faire de la sorte ?
Ce qui se passe avec la musique, fondamentalement… Toutes les fois où tu sors un album, il apparaît sur les réseaux de partage sur Internet dans les vingt-quatre heures. Et ça arrive pour tous les artistes… On a vécu ça pour nos deux derniers albums. Donc, c’est ce qui arrive de toute façon.
On a été contacté par MusicGlue qui a une technologie spécialisée qui programme de petits gadgets. Donc, nous avons posté l’album nous-même sur les réseaux de partage, une version spéciale de l’album et quand quelqu’un le télécharge, il reçoit, sur son adresse e-mail, un message vidéo du groupe qui dit : « Nous espérons que vous appréciez notre nouvel album. S’il vous plaît, allez sur notre site Internet… ». Peut-être, voudra-t-il faire partie de la famille, venir aux concerts… ?

Mais que veux-tu faire d’autres ? On parle de gens qui n’ont jamais acheté de musique. Ils considèrent que la musique devrait être gratuite, ils la trouvent en ligne… Alors, peut-être en dirigeant les gens vers notre site, on peut les impliquer en leur faisant peut-être acheter quelque chose, un ticket de concert, un t-shirt…
On peut aussi voir au travers des adresses e-mails collectées où les gens se trouvent. 200.000 personnes au Portugal, donc on sait qu’on peut faire des concerts au Portugal… C’est quelque chose de positif !

On a trois situations différentes avec cet album.
D’un côté, nous avons les précommandes, les gens paient environ 40 € pour une édition spéciale, une année avant même que nous ayons fait l’album. Ils financent la création de l’album.
Il y a ce que nous faisons avec MusicGlue en le mettant sur les réseaux de partage -ce qui aurait fait de toute façon- qui nous permet d’avoir un peu le contrôle de tout ça.
Nous sortons ça pour résister à la sortie qui a lieu lundi prochain et nous essayons de faire en sorte que les gens viennent directement sur notre site le plus souvent possible pour l’acheter parce que si on le vend dans les magasins, même si nous avons notre propre label, ça ne nous rapporterait que 2 € pour chaque album vendu, ce qui n’est pas assez pour ce que nous faisons… Parce que les ventes de cd baissent tout le temps, 20% rien que pour l’année dernière. Et seulement 5% de la musique téléchargée sur Internet est payée…

Donc, pour un artiste, tu dois prévoir un moyen de survivre dans une structure entière qui est changeante. Pour nous, il y a deux choses : premièrement, les précommandes, quand les gens paient avant que tu ne fasses l’album et deuxièmement, l’envoyer directement le plus possible vers nos auditeurs…
Peut-être, notre meilleure vente a dû être notre précédent album, donc nous avons dû faire deux fois plus d’argent… C’est grâce à nos fans !

Mais n’avez-vous pas peur de perdre une partie de vos fans avec ce type de distribution ?
Ouais, mais tu dois peser ça, la réalisation… Ca n’a pas de sens, ça te coûte de l’argent de garder d’essayer de garder tous tes fans contents, de satisfaire tout le monde… même si ce n’est qu’un petit montant.
C’est devenu difficile d’être dans une situation où tu peux faire un album, c’est une question de survie et non pas de succès ! Un groupe doit trouver de quoi se financer pour survivre !

Mais es-tu d’accord si je te dis que certains fans de Marillion n’ont pas Internet et risquent de ne pas pouvoir écouter votre dernier album ?
Hum… Je pense qu’ils trouveront toujours un moyen de l’avoir… Par exemple, nous le vendons également lors de nos tournées. Donc, les gens qui veulent l’acheter pourront toujours. Et quand tu vois la tendance générale pour Internet, dans les cinq prochaines années, 90% des gens auront Internet, c’est une partie importante de l’évolution de notre société.
C’est une bénédiction ou une malédiction, tu vois ? C’est super, tu peux accrocher ton audience grâce à lui mais ça devient plus difficile parce que les gens considèrent qu’ils peuvent avoir de la musique pour rien. C’est une chose générationnelle, les gamins les plus jeunes ne voient pas pourquoi ils auraient un cd, pour eux, la musique est sur leur iPod…

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… Mais est-ce que ces gamins que tu décris font partie des fans de Marillion ?
Ouais, ouais, absolument… Il y en a plein à travers le monde qui achète nos albums. Et on les a vus lors de notre dernière tournée…
Mais tu ne peux pas dire que les gens n’achèteront pas notre dernier album parce qu’ils ne le trouveront pas en magasin. Tu sais, certains de ces gens nous soutiennent en l’achetant, peut-être en payant très cher en traversant le monde entier pour venir nous voir…
Mais ce dont tu as besoin, tu as besoin d’un groupe de 20/30.000 personnes qui te soutiennent en tant qu’artiste. C’est ce dont tu as besoin pour continuer !
Et c’est aussi la nature de la passion que les gens ressentent. Heureusement, il y a assez de gens qui veulent que le groupe continue et nous donne ce soutien direct.

En parlant de vos fans, vos fans français regrettent que vous ne fassiez pas plus de concerts sur notre territoire : pourquoi ?
C’est parce que c’est un sacrément grand pays ! C’est à cause de ça (Rires) !
Concrètement, nous avons joué à Lille, Paris, Lyon, Toulouse, Strasbourg… C’est pas mal de shows, quand tu regardes notamment par rapport à ce que nous faisons comme date en Allemagne, nous en avons fait une, en Espagne également…
Donc, c’est là où nous jouons le plus après la Grande-Bretagne. C’est un grand pays, un pays super, c’est un des mes endroits préférés !

Sans transition, hormis ta musique, quel type de musique écoutes-tu ?
Hum… Ca dépend. Quelques fois des trucs atmosphériques comme Sigur Rós. Quelques fois, des supers faiseurs de chansons, je veux dire des artistes contemporains comme Jellyfish… Ou encore, des artistes moins récents comme Joni Mitchell, Crowded House… de bons paroliers… les artistes folk…
Mais c’est assez diversifié, vraiment ! J’aime la musique émotionnelle, je pense !

Connais-tu des artistes français ?
Non, pas beaucoup, non… J’ai des amis à Paris et d’autres amis à moi qui ont fait notre première partie dans le Sud de la France.

Et des artistes comme Ange ?
Oui, Ange !

Nemo ?
Non, pas trop en vérité. Je n’ai pas eu l’occasion de l’écouter en Grande-Bretagne. Ce que tu as en Grande-Bretagne, c’est de la mauvaise musique pop !

Changeons de sujet et imaginons que tu sois vendeur : quels arguments choisirais-tu pour vendre « Happiness Is the Road » ?
Hum… Cent dix minutes de super musique ! Un travail dur, consistant mais plein de gens pourront être déçus…

… Tu le penses ?
Ouais, en lisant les chroniques…

Pourquoi ?
Les chroniques jugent que pour les fans initiaux… Mais 95% des gens adoreront l’album, pour certains, ce sera même le meilleur album que nous aurons jamais fait donc…
Dans les magazines rock de Grande-Bretagne, on a eu un 9/10, les critiques ont aimé. Mais certains seront déçus, c’est la nature de la vie !
Donc, je pense qu’un groupe dans notre position, avec quinze albums… je pense que… ouais, c’est un super album !

Si tu devais choisir un titre de Marillion pour faire découvrir le groupe à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas : lequel choisirais-tu et pourquoi ?
Oh… C’est pas cool (Sourire) ! Je ne pourrais pas choisir une chanson…

… Alors un album ?
(Silence) Probablement, « Afraid Of Sunlight »…

Et pourquoi cet album plus qu’un autre ?
Parce que c’est une super sélection de chansons !

Pensais-tu il y a trente ans, que quinze albums plus tard, le groupe existerait toujours ?
Non ! Je veux dire par là que nous étions jeunes, nous ne pensions pas au-delà de six mois, tu sais !
C’est comme dans les montagnes russes, nous n’avions pas le temps de regarder ce qui se passait autour. Et c’est quand nous avons commencé à faire de l’argent par nous-mêmes et quand j’ai commencé à voir que la machine marchait -il y a quinze ans, quinze ou quatorze ans- on s’est dit où on allait, on vendait des albums, on remplissait des stades immenses, nous n’avions pas vraiment réalisés. Parce que quand tu es sur des montagnes russes, les gens qui ont le contrôle des montagnes russes, les labels et spécialement ton management ont intérêt à ce que tu n’aies jamais le temps de regarder autour, tu sais (Sourire entendu) ! C’est juste quand la montagne russe s’arrête que tu réalises (Rires)… Faut t’accrocher (Rires) !

A ce propos, quelle est ton opinion sur l’évolution musicale de Marillion pendant cette période ?
Je pense qu’on peut voir une évolution. Je pense qu’on s’est développé en tant qu’écrivain. Je pense qu’on a toujours essayé d’expérimenter, de repousser les frontières dans chaque album qu’on a fait.
Plein de groupes ont deux ou trois albums supers dans leur discographie. En ce qui nous concerne, tous nos albums ne sont pas forcément de supers albums… mais on a écrit de bons albums !

Et comment vois-tu le futur du groupe ?
Hum… Personnellement, j’aimerais encore faire au moins dix ans et cinq autres albums et après, on sera trop vieux pour (Sourire)… C’est ce que j’aimerais faire ! Et il y a des parties du monde où on n’a jamais tourné et où j’adorerais aller.
Je pense que quand tu vieillis, une partie de la magie des tournées s’est en allée. Tu sais, la tournée que l’on va faire le mois prochain puis celle qui va arriver en Janvier et devrait s’arrêter en Octobre... On a fait ça pendant vingt-six ans et la romance s’est évanouie !

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L’interview arrive bientôt à son terme, on arrive donc à la question traditionnelle de savoir ce que tu voulais faire quand tu étais gamin ?
A la base, je voulais être pilote de jet. Et c’est quand j’ai eu quinze ans que j’ai décidé d’être musicien. Ouais, à partir de mes quinze ans, mon rêve était d’être musicien !

Et es-tu fier de ce que tu es devenu ?
Ah ouais, je dirais oui. Je suis incroyablement chanceux d’être dans ma position. Je veux dire oui, je ne pense pas qu’il y ait quelque chose que je veuille changer vraiment. Nous avons eu assez de succès pour être libres de créer ce que nous voulions.

Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
« Pourquoi Fish est parti ? »

Comprends-tu cette question ?
Ouais, absolument, ouais…

Tu remarqueras que même si je ne te l’ai pas posé, tu as droit d’y répondre…
Ah, Ah (Rires). En fait, il était malheureux de sa situation et ça rejaillissait sur le groupe…

… Mais comment expliques-tu qu’on vous parle toujours de Fish alors qu’à ce jour, Steve Hogarth est le principal chanteur de Marillion avec près du double de présence dans le groupe par rapport à Fish ?
Hum… parce que nous avons eu énormément de succès à ce moment-là !
Donc, certaines personnes qui n’étaient peut-être pas très au courant de notre musique continuaient d’associer Fish à notre musique !

A propos de changement, as-tu vu un changement de fans et d’audience depuis l’arrivée de Steve Hogarth ?
Wahou, c’était il y a si longtemps, il y a vingt ans… Je pense que peut-être, nous apparaissions plus attrayants pour les fans les plus heavy, les fans de musique plus heavy.
Mais il semblerait que nous apparaissons plus proches des fans hommes ou femmes mais prioritairement des fans hommes.

Peux-tu nous dire un mot en français ?
(En français) Formidable (Rires) !

Que veux-tu dire aux lecteurs de Music Waves et les fans français de Marillion ?
Si vous aimez toujours ce que nous faisons, s’il vous plaît, essayer de nous soutenir de n’importe quelle façon que ce soit ! Nous voudrions encore faire des albums pendant les dix prochaines années mais ça n’arrivera que si vous nous soutenez !

Merci beaucoup.
Tout le plaisir était pour moi.


Et pour changer, un énorme merci à Roger de Replica pour avoir permis cette rencontre ainsi que Pascalj, Torpedo, Loloceltic, Zoso et Tonyb pour leur contribution.


Plus d'informations sur http://www.marillion.com/
 
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