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TITRE:
LE TOP 2021 PAR CHRONIQUEURS
TYPE:
DOSSIERS
GENRE:
AUTRES
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Les chroniqueurs de Music Waves font le point sur l'année musicale écoulée en vous proposant leurs top 5 respectifs.
CALGEPO
- 27.01.2022 -
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Si l'année 2021 a été encore une fois pleine d'incertitudes et de sorties d'album repoussées, elle n'a pourtant pas été avare en nouveautés intéressantes qui ont suscité autant votre intérêt que celui de la rédaction de Music Waves. En ce début d'année, chaque rédacteur fait le point sur ses 5 albums favoris, ses coups de cœur mais aussi ses éventuelles déception.
Nuno777
1. MASTODON ”Hushed And Grim”
: grosse ration d’un Mastodon plus que jamais subtil, sensible et
abordable. Disque qui s’est imposé naturellement comme mon album préféré
de cette année.
2. LIZZARD “Eroded” : meilleure production des Français qui confirment tous les espoirs que l’on place sur eux depuis leur début.
3. LEPROUS “Aphelion”: retour en grâce des Norvégiens qui confirment leur virage plus pop-rock avec un disque abouti.
4. ASTRAKHAN “A Slow Ride Towards Death” :
Dans ce disque attachant la formation de Per Schelinder parvient à
équilibrer idéalement toutes ses composantes : heavy prog, sons brut
typé 70’s et chaleur des voix. Astrakhan atteint un premier palier mais
le potentiel est tel qu’il pourrait encore nous étonner.
5. TREMONTI “Marching In Time”
: en solo ou avec Alter Bridge, Tremonti est ce qui se fait de mieux
dans le genre depuis des années. Ce disque plus tranchant et
rentre-dedans est une mine de riffs et de refrains entêtants.
COUP DE COEUR : MEER “Playing House” : coup de cœur pour ces jeunes Norvégiens talentueux et à la personnalité musicale bien affirmée. ANNEKE VAN GIERSBERGEN "The Darkest Skies Are The Brightest" : second coup de cœur de cette année pour ce disque d’Anneke. Le charme de sa voix m’envoûte littéralement.
Coup de projecteur : SYNAPSE “Singularities”:
coup de projecteur pour ce jeune groupe français qui maîtrise la
technique du rock/metal progressif à la perfection et qui compose des
mélodies toutes plus irrésistibles les unes que les autres. Ma
découverte de l’année.
Lynott
1. RIAN "Twenty-three" : Sacrée confirmation que ce second opus de Rian ! "Twenty-Three" est un album poignant, séducteur, percutant et attachant, qui devrait faire fondre les amateurs de hard rock mélodique et pourrait même convaincre ceux qui en sont traditionnellement peu friands.
2. CROWNE "Kings In The North" : Les annonces de supergroupe et les promesses de casting stellaire ont parfois pu par le passé s’avérer n’être que flagorneries. Qu’il soit dit qu’il n’en est rien ici. Les adeptes du hard mélodique vont trouver en "Kings In The North" leur nouvel album de chevet. Bon sang, quelle sacrée baffe que voilà !
3. SEVENTH CRYSTAL "Delirium" : En ce "Delirium" réside la très bonne surprise du moment. Il souffle ces derniers temps des vents multiples et diversifiés sur les terres du hard rock mélodique. Alliant modernité et respect des traditions, cet album carré et au son pur, est mélodiquement remarquable.
4. VEGA "Anarchy And Unity" : L’écoute de ce septième opus de Vega est une belle occasion de faire le plein d’énergie et de bonne humeur. Galvanisant en diable, cet "Anarchy And Unity" est une nouvelle pierre à l’édifice qu’érigent avec application et détermination ces diables de Britanniques. D’aucuns oseraient même avancer que ces attachants jeunes gens sont désormais mûrs pour reprendre le flambeau que semble avoir délaissé la bande de Sheffield…
5. RONNIE ATKINS : "One Shot" : Rendons grâce à ce "One Shot" qui nous permet de retrouver avec un furieux plaisir Ronnie Atkins. Cet ami, qui depuis quatre décennies ne nous veut que du bien, vient une fois de plus de nous faire cadeau d’un bel album marqué par son empreinte inimitable.
COUP DE COEUR : LEVARA : "Levara" : Projet regroupant notamment le fils du guitariste de Toto, Levara nous propose un opus varié, addictif et bourré de feeling ! Il devrait plaire à n’en pas douter aux amateurs d’AOR et de pop rock radiophonique.
DECEPTION : GARY HUGHES : "Waterside" : Nous attendions avec une certaine impatience cet opus de Hughes qui nous boude avec Ten depuis trois ans. Las, son concepteur nous propose, avec ce 'Waterside', un bien insipide breuvage qui ne satisfera que les moins exigeants de ses indéfectibles aficionados. Il ne nous reste plus qu’à espérer que cet excellent interprète-compositeur renoue avec sa verve d’antan avec le prochain opus de son groupe phare que nous souhaitons tous retrouver au plus vite.
Tonyb
1. CAST "Vigesimus"
: Ces vétérans de la scène progressive mexicaine ont remis la mélodie au
coeur de leur œuvre. Conjuguée à une technique incroyable, cela nous
donne un album passionnant de bout en bout.
2. MOSTLY AUTUMN "Graveyard Star" : Toujours aussi passionnant, avec une Olivia Sparnenn/Josh au sommet de
son art et qui vous colle des frissons dans l'échine à chaque envolée.
115 minutes de bonheur musical absolu en édition limitée
3. MONNAIE DE SINGE (ou MDS) "The Story of Rose Ola Seks"
: 6è album pour le groupe aurillacois qui nous arrive au sommet de son art. Envoûtant
4. GALAAD "Paradis Posthumes"
: Suite de la deuxième vie du groupe suisse, toujours aussi inspiré
5. SYLVAN "One to Zero"
: Après un long hiatus suivant un "Home" mi-figue mi-raison, Sylvan nous
revient avec un album gorgé de feeling et de mélodies imparables.
COUP DE CŒUR
: Une année 2021 formidable pour le rock progressif Made in France : aux
cantalous déjà cités, on aurait pu sans peine ajouter le 2è volet de la
trilogie "Sapiens" de JPL, le formidable "Daylight Beauty" d'AMARTIA ou encore le délicat et superbe "Dénudé" de LAZULI.
Mention également pour la formidable nouvelle version du "For King and Country" de CYAN.
DÉCEPTION
: ... ou plutôt tristesse de voir l'état d'un de mes héros de la scène
progressive chevrotant assis sur sa chaise face au public, et semblant
par moment totalement absent. Pour paraphraser Jacques Brel : "Mourir,
la belle affaire, mais vieillir, oh, vieillir ..."
Darialys
1. BETWEEN THE BURIED AND ME "Colors II" : BTBAM prouvent encore une fois leur place de cadors du metal progressif
extrême. Une telle créativité après vingt ans de carrière est
remarquable, et beaucoup de groupes devraient s'en inspirer !
2. BIG BIG TRAIN "Common Ground"
: Pourtant pas un grand fan de ce groupe anglais en temps normal, j'ai
beaucoup apprécié ce nouvel album, à la fois progressif et accessible,
avec un sens aigu de la mélodie. Une pensée émue à David Longdon,
disparu tragiquement il y a quelques semaines. Big Big Train ne sera pas
le même sans son frontman.
3. ROSS JENNINGS "A Shadow Of My Future Self"
: Premier album solo pour le chanteur de Haken. Exit le metal progressif
au profit d'une pop alambiquée, savamment orchestrée et brillamment
composée.
4. ATHEMON "Athemon"
: Premier effort pour le brésilien Adriano Ribeiro et Tom MacLean
(ex-Haken). "Athemon" est un disque mêlant beauté et noirceur aux
sonorités singulières. Un début encourageant, vivement la suite !
5. KAYAK "Out Of This World" : Les papys du progressif sont encore en cannes, en témoigne ce
dix-huitième album studio. L'album n'est pas aussi brillant que son
prédécesseur "Seventeen", certes, mais possède une allure classieuse
remarquable.
COUPS DE CŒUR : J'aimerais saluer l'album "Without Notice" des Français de BEND THE
FUTURE et leur jazz rock progressif élégant, qui aurait fini dans mon
top 5 si nous l'avions chroniqué. Des débuts encourageants aussi pour
les Italiens de BENTHOS et leur premier album "II", caractérisé par un
metal progressif extrême et aiguisé.
Coup de chapeau aussi à THE OFFSPRING, qui malgré leurs trente ans de
carrière, signent leur retour après une longue période de jachère avec
un "Let The Bad Times Roll" excellent. Pas de grande innovation à
prévoir, mais toutes les qualités de composition du groupe sont toujours
présentes ! Un petit mot aussi pour GOJIRA et leur album "Fortitude"
qui rattrape le coche après un "Magma" décevant.
DÉCEPTIONS :
Presque deux ans après l'arrivée du covid en France, de nombreuses
petites salles continuent de fermer, les concerts sont annulés ou
reportés indéfiniment... Le retour de la sérénité, ce n'est pas encore
pour maintenant ! On souhaite un bon courage à tous les acteurs de la
scène.
La "déprogressification" du metal dit "progressif", si vous me
permettez le néologisme, avec le développement de groupes de metal
moderne, de djent, ou de metal plus pop comme VOLA. De plus en plus de
groupes étiquetés "progressifs" n'ont pour moi plus les codes du genre,
et je le perçois davantage comme un appauvrissement généralisé que comme
une évolution du style ou un renouveau. Heureusement, quelques
formations permettent néanmoins aux musiques progressives de perdurer !
Shaka
1. BEAST IN BLACK : "Dark Connection" : BEAST IN BLACK nous balance son heavy metal influencé par
les 80’s, avec des refrains ultra catchy, le tout enrobé de sonorités et
d’imagerie manga. Et les ¾ des chansons ne veulent plus sortir de nos
têtes pendant des jours et on n’a qu’une envie ensuite : se remettre
l’album.
2. HELLOWEEN : “Helloween” : Les
Allemands “réunifiés” ont signé un album nécessitant plusieurs écoutes
afin d’assimiler les différentes mélodies mais qu’on garde ensuite en
tête pendant un bon moment.
3. IRON MAIDEN : “Senjutsu” :
Certes, ce nouvel album des Anglais n’est pas exempt de défauts
(production brouillonne, manque d’énergie…), mais au fur et à mesure des
écoutes, la magie opère.
4. THE PRETTY RECKLESS : “Death By Rock’n’Roll” :
La sexy Taylor Momsen nous a concocté un album rempli d’hymnes bien
rock’n’roll, mais aussi de morceaux où elle calme le jeu pour faire
encore plus battre nos petits cœurs de rockers.
5. DEE SNIDER : “Leave A Scar” : L’ancien frontman de TWISTED SISTER nous a sorti (encore) un album de qualité, un heavy metal sacrément burné et moderne.
COUP DE CŒUR : J’ai beaucoup aimé l’album “Sermons Of The Sinner” de KK’S PRIEST
(groupe avec les anciens JUDAS PRIEST, KK Downing et Ripper Owen). Cet
album est certes sans surprise mais diablement efficace. "Game Over", le
dernier U.D.O. est également très bon, nettement plus que "We Are One" qui n'était pas terrible.
DÉCEPTION : Tous les concerts et
festivals annulés… heureusement que l’Alcatraz a été maintenu, cela a
été quelques jours de bonheur durant cette triste et sombre année 2021
où nos libertés ont encore plus été odieusement confisquées.
Newf
1. DREAM THEATER "A View From The Top Of The World"
: les aliens démontrent à qui veut l’entendre que ce sont toujours les
rois du metal prog, même après 35 ans de carrière. Respect !
2. MASTODON "Hushed & Grim" :
un double album magistral et impressionnant de maitrise, de ferveur et
de densité. Jamais la musique de Mastodon n’a été aussi habitée et
émotionnelle.
3. ALTESIA "Embryo" : un deuxième album inspiré qui place les Bordelais à l’épicentre du metal (vraiment) prog français.
4. LIQUID TENSION EXPERIMENT "Lte3"
: après 22 ans de silence, le très attendu troisième album de LTE tient
toutes ses promesses : technique, mélodique et fun. En un mot :
brillant.
5. SUBTERRANEAN MASQUERADE "Mountain Fever"
: du metal prog mélodique avec juste ce qu’il faut d’inspiration
orientale pour être rapidement addictif. Un très grand album,
éclectique, bien composé et parfaitement interprété.
COUP DE CŒUR :
LIZZARD "Eroded" : le meilleur album de l’année dans la catégorie "rock" est français. Dingue, non ?
VOLA "Witness" : un pur joyau de metal moderne (non ce n’est pas du prog).
LEPROUS "Aphelion" : le meilleur album des Norvégiens depuis "Bilateral". Carrément inespéré.
DÉCEPTIONS :
STEVEN WILSON "The Future Bites" :
malgré un marketing plutôt classe (oui, le marketing peut être classe),
un album qui donne rapidement le sentiment d’être composé de chutes des
2 albums précédents, si bien qu’il ne passe ni l’épreuve du temps ni
celle de potentielles écoutes répétées.
WILDERUN "Epigone" : un album qui n’arrive hélas pas à la cheville de son brillant prédécesseur.
Calgepo :
1. ALTESIA "Embryo" : Les Bordelais confirment le bon sentiment
né de « Paragon Circus » avec un album plus abouti aux influences plutôt
bien digérées et plus larges. Ils offrent ainsi un album plus contrasté
dont un épique absolument dantesque.
2. SUBTERRANEAN MASQUERADE "Mountain Fever" :
Dire que cet album a été une claque serait un terme beaucoup trop
faible. Les Israéliens ont proposé un album d’une immense variété entre
pop, rock, death, metal, prog, world, folklore notamment un titre fou
‘Somewhere I Sadly Belong’.
3. GOJIRA "Fortitude" : Si les
fans de la première heure ont pu être déçus par cet album, "Fortitude" dispose de compositions plus mélodiques, des hymnes écrits pour être
aisément repris en live. Un album plus lisible, terriblement addictif et
profond.
4. GALAAD "Paradis Posthumes" :
Encore un petit bijou de neo progressif proposé par nos amis suisses qui
renouent avec le côté alternatif laissé un peu de côté avec « Frat3r ».
Une franche réussite mélodique et poétique.
5. CROWN "The End Of All Thing” :
Les Français livrent un album admirable de metal indus tout en nuances. A
la fois sombre et lumineux l’album est marqué par une prestation vocale
sublimée grâce à une production sans faille.
COUP DE CŒUR : Une découverte m’a marquée cette année : CROWN LANDS
"White Buffalo" mêlant allègrement les effluves Rush et Led Zeppelin
avec un brin de world dans les percussions (tablas). L’album de MOSTLY AUTUMN a été également une belle surprise dans l’émotion qu’il procure illustrant le contexte actuel.
DÉCEPTION : STEVEN WILSON dont l’album déçoit jusque dans son marketing outrancier qui continue dans ses travers mercantiles avec la reformation de Porcupine Tree qui sent l’opportunisme. J'attends qu'il me fasse mentir.
Progracer :
1. SUBTERRANEAN MASQUERADE “Mountain Fever”
: La grosse claque metal de l’année pour moi, qui mêle avec une grande
subtilité des influences aussi variées que complémentaires sous le trait
de leur écriture intelligente.
2. MASTODON “Hushed and Grim” : Que leur album est riche et accessible. Tout y est subtil, chaque riff est entraînant, chaque mélodie entêtante.
3. LEPROUS “Aphelion” : Retour en
grâce pour les Norvégiens qui assument enfin une orientation plus pop,
très “stylée” et, surtout, enfin débarassée de l’encombrant égo de leur
leader qui semble avoir compris que les compos gagnent en qualité et en
émotion lorsqu’il se fait moins grandiloquent.
4. DREAM THEATER “A View From The Top of the World”
: Non le Metal Progressif n’est pas mort mais quand son fer de lance en
2021 est encore Dream Theater, il y a de quoi être inquiet. Un album
qui renoue avec ce que prog et metal ont de meilleur à offrir lorsqu’ils
sont conjugués au plus que parfait.
5. LIZZARD “Eroded” : Le meilleur
album de rock de 2021, par un de mes groupes favoris dans le genre et
ce cru est d’une grande puissance émotionnelle et tellement bien écrit !
COUPS DE CŒUR : Titan - Résurrection
: Les français opèrent le retour le plus improbable et le plus
séduisant du heavy français de ces 5 dernières années avec un album tout
sauf passéiste qui s’inscrit dans une lignée eighties avec un chant
métamorphosé et un son très actuel.
Ils auraient complété mon hypothétique top 10 : Altésia, Between The Buried ans Me, Gojira, Shumaun et Wheel.
DÉCEPTION : Steven Wilson
et son opération marketing. Après avoir fait la pluie et le beau temps
sur le prog typé seventies pendant 5 ans, Wilson se perd dans les
méandres de son ambition et s’enferme dans des clichés navrants malgré des idées mélodiques toujours intéressantes. Tout n'est peut-être
pas perdu..
Cri de gueule (oui, oui, cri de gueule) : IRON MAIDEN “Senjutsu”.
Steve Harris se moque ouvertement de ses fans en signant une parodie
d’album de Maiden avec des clichés affligeants comme ces intros
insipides parfois longues de plus de 2 minutes remplies de deux notes de
guitare acoustique déjà mille fois entendues et menant à à grand rien
du tout. Avec des morceaux de 10 minutes où se répètent des phases
mollassonnes jusqu’à l’ennui, Harris et ses aveugles suppôts veulent
nous faire croire au retour des compositions progressives. Pitoyable
constat. Le summum du foutage de gueule c’est de lire que le groupe est
entré en studio sans la moindre note de composée. Et devinez quoi ? Ils
n’en avaient pas plus en sortant. Indigne.
Pascalj
3 Numéros 1 cette année, je n'arrive pas à départager
1. PAT O' MAY "Welcome To A New World" : Plus hard, cet album est une vraie réussite.
2. MONNAIE DE SINGE "The Story Of Rose Ola Seks" : Plus sombre, cet album vous entraînera aux confins de la folie.
3. GALAAD "Paradis Posthumes" : Galaad confirme son retour avec cet excellent album.
4. ALTESIA "Embryo" : Cet album confirme tout le talent d'Altesia, groupe sur lequel il faudra compter.
5. LITTLE BOB BLUES BASTARD "We Need Hope" : 45 ans après, Little Bob est toujours là avec un album plus rock mais aussi un bien bel hommage à "Mimi"
COUPS DE CŒUR :
Prog : Premiata Forneria Marconi: "I Dreamed Of Electric Sheep", Big Big Train: "Common Ground", Mostly Autumn: "Graveyard Star", Neal Morse: "Innocence & Danger", Cast: "Vigesimus" / Meta l: Moonspell: "Hermitage", Blaze Bayley: "War Within Me", Iron Maiden: "Senjutsu". Mention spéciale à Rodolphe Burger & Erik Marchand pour leur album "Glück Auf !" qui m'accompagne depuis sa sortie et qui me file la patate!!
DÉCEPTION : Les annulations successives de concerts et de festivals, en espérant que 2022 ne reproduise pas 2021.
Noise
1. IRON MAIDEN "Senjustu" :
L’attente a été longue mais elle valait la peine. Harris et sa bande
signent un disque plein, mature et intelligent qui ne lasse pas un
instant. A la fois progressif, mélodique et épique, "Senjustu" confirme la
classe et le talent d’un groupe qui semble immortel.
2. HELLOWEEN "Helloween":
L’attente a été longue également et malgré une pression énorme Helloween
a sorti l’album parfait. Véritable concentré de speed mélodique digne
des années 80, c’est un tourbillon épique qui permet à ses chanteurs de
briller.
3. BEAST IN BLACK "Dark Connection"
: Entre metal, dance et pop, Beast In Black réussit un nouveau tour de
force musical. Il sait à la fois se faire accrocheur et puissant avec
des titres qui restent ancrés dans le cerveau pour ne jamais en
ressortir.
4. CRADLE OF FILTH "Existence Is Futile"
: Cradle Of Filth vieillit et vieillit bien, il demeure un mètre-étalon en matière de metal extrême avec une capacité formidable à mixer
un coté brutal avec un côté accrocheur décadent irrésistible.
5. AT THE GATES "The Nightmare Of Being"
: Les patrons du death mélodique signent une œuvre impressionnante de
classe. Ils ont su sortir de leur zone de confort pour incorporer des
éléments progressifs à leur musique pour un résultat bluffant.
COUP DE CŒUR : Ce coup de cœur
sera un complément de ce top car pas mal de groupes auraient mérité
d’intégrer ce top. L’année a été riche et pleine et cela fait plaisir et
confirme la belle santé de notre musique favorite. VOLBEAT, DREAM THEATER, MOONSPELL, GOJIRA ainsi que GRETA VAN FLEET, ECLIPSE et
HYPOCRISY auraient pu facilement intégrer mon top.
DÉCEPTION : La déception vient
d’une fin d’année délicate qui nous voit replonger dans un tourbillon
sanitaire angoissant et semblant sans fin. L’embellie du retour des
concerts a été de courte durée et il devient difficile d’envisager la
suite avec optimisme.
Corto1809
1. SYNDONE "Kama Sutra" : Les Italiens, habitués à truster
le haut de mes classements personnels, livrent un album baroque et
extrêmement créatif, balayant avec audace et bonheur une grande variété
de styles. Enthousiasmant !
2. ISILDURS BANE & PETER HAMMILL "In Disequilibrium"
: La rencontre des paysages musicaux singuliers d'Isildurs Bane et de
Peter Hammill s'avère à la hauteur des espérances de ceux qui aiment les
musiques qui sortent des sentiers battus et rebattus.
3. THE NEAL MORSE BAND "Innocence & Danger"
: Toujours généreux, Neal Morse et son groupe nous offre deux albums
aux styles différents, plus pop rock pour le premier, plus prog
traditionnel pour le second, qui ont en commun le plaisir d'écoute.
4. CAST "Vigesimus" : "Un rock symphonique technique et flamboyant"
: tirée de la chronique rédigée par TonyB, voilà une parfaite
définition à la musique de Cast à laquelle il n'y a rien à ajouter, si
ce n'est que des albums comme ça, on en redemande.
5. TRANSATLANTIC "The Absolute Universe"
: Et de deux pour Neal Morse dans mon classement, avec le retour
inattendu de Transatlantic. Mais quand on aime, on ne compte pas, et
Transatlantic prouve avec ce généreux double album qu'en matière de prog
symphonique et mélodique, il n'a pas perdu la main.
COUPS DE CŒUR : 1. WEEZER "OK Human" : sans
aucun doute le meilleur album des Américains à ce jour, un concentré de
pop énergique et racée sans le moindre instant faible qui donne la
pêche. A écouter en boucle les jours de morosité. PETER HAMMILL "In Translation"
: A 73 ans, l'artiste arrive encore à nous surprendre en osant
reprendre du Dalida et du Mahler dans un même album et en arrivant à en
faire des titres purement hammilliens,
hantés par sa voix sombre. Un album original qui ne fera sans doute pas
de nouveaux adeptes au chanteur anglais mais que les admirateurs du
Maître auraient tort de dédaigner. KANT FREUD KAFKA "Historias del Acantilado"
: passé sous les radars de Music Waves, ce groupe espagnol a sorti en
2021 son troisième album. Comme ses deux prédécesseurs, le disque laisse
une large place aux instruments acoustiques pour délivrer un prog
symphonique fortement teinté de classique et de jazz. Recommandé aux
amateurs d'Isildurs Bane, de Jargon ou de Fruteria Toñi.
DÉCEPTION :
Steven Wilson "The Future Bites"
: J'ai un peu l'impression de tirer sur l'ambulance mais Steven Wilson
nous avait habitués à beaucoup mieux que cet album indigent et indigeste
dont le contenu est aussi laid que la pochette.
Thibauk
1. SETH “La Morsure du Christ”.
Le disque de black metal symphonique parfait: lyrique, rugueux,
majestueux et profond. Chaque seconde de son écoute est une pure
jubilation, de la pochette brûlante et magnifique jusque dans les
moindres détours du disque, la réussite est au rendez-vous.
2. DUST IN MIND “CTRL”.
Jennifer et ses acolytes proposent un album concept fort puissant et
plein de mélodies. Le groupe transcende ses productions précédentes avec
un disque maîtrisé de bout en bout, sur lequel la chanteuse est au
meilleur de sa forme et brise les barrières d'un style vocal.
3. DESTINITY "In Continuum". Un
futur grand de la scène française, sorte de Dark Tranquility venu de
l’hexagone. Le disque est plein de puissance, de maîtrise et de fougue.
Cela fait tellement de bien d’avoir des albums de qualité qui osent
sortir des sentiers battus avec application et maîtrise.
4. DEATH DECLINE “The Silent Path”. Autant l’album précédent pouvait laisser le public de côté par
son orientation parfois trop opaque ou rigide, autant ce disque est une
réussite totale par sa modernité, son orientation moins death mais
toujours aussi sombre et percutante et son ambiance oppressante. Nous
attendons la suite avec impatience de ce chemin silencieux qui fait tant
de bruit.
5. TOWARD THE THRONE “Vowed To Decline”. Le groupe livre un album abouti et noir, mais dont la
puissance éclate sur chaque seconde. Encore un groupe de chez nous à
suivre, encore une formation qui peut rivaliser avec les anglo-saxons.
En somme le déclin dont il parlent n’est pas pour eux !
COUP DE CŒUR : OMNIUM GATHERUM
“Origin". Omnium Gatherum revient en grande forme avec un album certes un
brin différent de ses productions passées, mais encore plus inspiré et
très mélodique. Une sucrerie qui se déguste sans aucune
modération.
DÉCEPTION : sous forme de coup de gueule. Iron Maiden - "Senjutsu": album nullissime et sans aucune inspiration, du sous-Iron Maiden.
Si mauvais que la pire des productions du groupe est un chef-d'oeuvre à
côte. Le groupe ne pouvait pas faire ça à ses fans de la première heure:
il pompe ses propres riffs et veut faire du prog sans savoir ce que
c'est... Seul Bruce sauve la baraque. Mais le plus énervant dans tout
cela, est que l'on ne doit pas toucher à un cheveu de Maiden, comme si
tout ce qu’il produisait, aussi mauvais cela soit-il, était béni des
dieux.
Torpedo
1. TREMONTI "Marching in time" :
Entre Alter Bridge et son ami chanteur, Tremonti propose une musique
moderne, très accessible mais néanmoins résolument metal !
2. GRETA VAN FLEET "The Battle of Garden's Gate": Un chant toujours aussi incroyable, des mélodies immédiates. Un groupe qui mûrit bien...
3. MAMMOTH WVH "Mammoth WVH" : Un album varié composé et joué par un musicien complet qui mérite largement d'être dans un top 5.
4. MEER "Playing House" : Un
groupe qui mérite d'être connu et qui propose un album à la limite du
progressif très facilement assimilable avec un duo au chant mixte
particulièrement réussi.
5. RAY WILSON "The Weight Of Man" : Douceur, mélodie, un chant unique. Rien d'original mais l'ensemble homogène m'a touché.
Struck
1. DREAM THEATER "A View From The Top Of The World" : L'album de la réconciliation avec les rois du metal prog qui ne sont pas près d'être détrônés avec ce type de production
2. MASTODON "Hushed & Grim" : Le groupe déçoit rarement et ce magistral double album possédé ne déroge pas à la règle
3. SUBTERRANEAN MASQUERADE "Mountain Fever"
: Que de temps parcouru depuis le monumental "Suspended Animation"... et
cette nouvelle livraison ne déçoit pas avec cette recette prog metal
fusion toujours aussi envoûtante
4. SOEN "Imperial" : Depuis leur premier album "Cognitive", les Suédois poursuivent leur carrière avec une discographie sans faute note
5. LIZZARD "Eroded" : Nos Français tracent leur route avec un nouvel album toujours aussi réussi et addictif
COUP DE COEUR : La découverte de
la webradio RFM "La Radio Couleur" qui permet de se replonger dans la
playlist des titres passés il y a 40 ans sans pub, sans quota…
essentiellement de la musique !
DECEPTION : Confirmation de déceptions, devrions-nous dire... Décidemment la carrière de Steven Wilson n'est que succession de produits marketés aseptisés très loin de l'émotion dégagée par les productions de Porcupine Tree dont on attend la sortie avec impatience.
Loloceltic
1. SWALLOW THE SUN "Moonflowers" Une œuvre dont la beauté finit par presque par en faire oublier la
douleur. Cette suite de "When A Shodow Is Forced Into The Light" reste
tout aussi captivante et d’une émotion aveuglante.
2. SYLVAN "One To Zero" : Retour gagnant pour les Allemands avec cette œuvre à la fois captivante et mélodique.
3. ROBERT JON & THE WRECK "Shine A Light On Me Brother" : En variant ses influences sans trop s’éloigner des poncifs du genre,
la formation californienne s’impose comme un des leaders du renouveau du
Southern-Rock.
4. KICK MURPHYS "Turn Up That Dial" : Revendicatif et festif à la fois, cet opus des maîtres du punk
celtique vous met une bonne baffe bienfaitrice qui réveille et remet les
idées en place.
5. DREAM THEATER "A View From The Top Of The World" : Les patrons du metal progressif ont enfin arrêté de se regarder le
nombril et offrent un album digne de leur leadership du genre.
COUP DE COEUR : Cette année 2021 a vu plusieurs formations passer un cap et il aurait été dommage de ne pas citer les derniers opus de KING COMPAGNY, HOUSTON, INGLORIOUS ou LEVERAGE
afin de leur rendre hommage et de les encourager à continuer de nous
offrir des albums aussi réussis. Je rajouterai également l’EP d’INSOMNIUM dont le format ne me permettait pas de l’inclure dans mon top 5 mais dont la beauté ne pouvait être passée sous silence.
DECEPTION : Yes qui nous a balancé un opus chiant au possible, totalement indigne d’une formation aussi légendaire.
Adrianstork
1. ISILDURS BANE ET PETER HAMMILL
"In Disequilibrium" : les aventures de l'Anglais à la voix d'or et des
sombres Norvégiens se poursuivent aux portes de la folie. Le plus grand
album de rock progressif de ces 10 dernières années.
2. LEPROUS "Aphelion" : voyage dans un maelstrom d'émotions supersoniques.
3 IRON MAIDEN "Senjutsu" : un album épique et cinématographique pour voyager au-delà du royaume des nuages.
4. MINISTRY "Moral Hygiene" : Al Jourgensen à l'ère Joe Biden porte un message d'espoir au monde.
5. COCK ROBIN "Homo Alien" la face noire d'un groupe lumineux.
COUPS DE COEUR : j'ai retenu : MASTODON de la lave metallique en fusion, ALTESIA, qui se fait épiquement délirant à la Devil Dolls sur son dernier morceau; RODOLPHE BURGER ET ERICK MARCHAND qui nous livrent un album d'électro-folk de grande volée, THE STRANGLERS qui rendent hommage à leur claviériste de génie DAVE GREENFIELD, PARPAING PAPIERS qui passe la vitesse supérieure et le premier album de CHARLOTTE WESSELS (ex Delain).
DECEPTION : Au lieu de se concentrer sur des remasters de vieux
albums des années 70 qui n'apportent aucune plus value - autrement que
l'argent de fans crédules, STEVEN WILSON
devrait se concentrer sur l'un de ses autres hobbies, la musique.
Depuis "Hands Cannot Erase", les albums se suivent et sont de qualité très irrégulière. Tristement, Taratata n'est plus une émission consacrée à la musique et
ce depuis bien des années. Je reve d'un Tarata présenté par Jean-Francois Zygel et Michka Assayas.
Eastwood
1. IRON MAIDEN "Senjutsu"
: Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais à l'instar de Yes avec "The Quest",
la recette donne envie d'en reprendre une louche, peut-être pas de
rester à table jusqu'au digestif mais le café peut encore se prolonger.
2. SPIRIT BOMB "Tight" : Parce qu'on peut venir de Marseille et se prendre pour Mike Patton dans
ses bons jours tout en mêlant musique et BD, fusionnant les arts sans
lézards.
3. FIREWÖLFE "Conquer All Fear"
: Le headbang jouissif de l'année, un excellent remède contre la
sinistrose et la migraine ou comment mettre le feu tout en ayant une
faim de loup !
4. JINJER "Wallflowers"
: Une agression voluptueuse, un séisme attachant, bref un oxymore musical
de plus pour un groupe qui monte et a encore de bien belles caresses en
stock pour violenter le monde sans faire tapisserie.
5. ME AND THAT MAN "New Man, New Songs, Same Shit, Vol.2" : Un album qui ressemble à un week-end entre potes, perdus dans les
tréfonds d'un bayou introuvable où il ne reste qu'un vieux transistor et
une guitare rouillée afin de tuer le temps avant qu'il ne le fasse en
signe de délivrance.
COUP DE COEUR :
GARBAGE "No Gods No Masters", ROGER TAYLOR "Outsider", des artistes indés comme LYCIO, GOZER GOODSPEED, ANDY CARHAT.
DECEPTION : Faire partie intégrante du "NoTimeClub" ne permet décidément pas de
pouvoir profiter de tout ce qui est artistiquement produit sur cette
chère planète et le fait que la machine à remonter le temps n'ait
toujours pas été inventée n'arrange rien...
Childeric Thor
1. BLACKMORE'S NIGHT "Nature's Light" : Ritchie et Candice sont de retour avec un album lumineux et salvateur.
2. EARTHLESS "Live In The MojaveDesert" : Ce n'est qu'un live mais les Américains ne sont jamais aussi
bons que sur scène. Ils le prouvent encore une fois avec ce happening
sonore orgasmique.
3. WARDRUNA "Kvitravn" : Le nordic
Folk à son sommet. Plus que jamais, Einar est le passeur entre deux
mondes, celui des vivants et des morts.
4. NORDGEIST "Frostwinter" : Du black metal ambient et brumeux enraciné dans la froideur sibérienne.
5. ASPHYX "Necroceros" : Le death metal tel qu'il devrait toujours être, brutal, macabre, saignant et lourd comme un Panzer.
COUP DE COEUR : NORDENA "Continent" : Une deep techno qui confine à une envoûtante et froide transe hypnotique.
DECEPTIONS : IRON MAIDEN et STEVEN WILSON.
Le premier est en pilotage automatique avec un album plombé par une
production indigne de lui, le second s'égare, aveuglé par son besoin de
reconnaissance par le grand public.
Plus d'informations sur http://www.musicwaves.fr/
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