Groupe : Lux Aeterna
Genre : Métal Progressif
Origine : France
Site : http://luxaeternaonline.free.fr/
Album : Beyond Horizons
PW : Salut, pouvez-vous présenter le groupe à tous ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
LA : Et bien, nous sommes cinq jeunes bretons « pure souche » et nous nous connaissons depuis un an désormais. Nous venons tous de styles musicaux assez variés mais nous avons un penchant commun pour les musiques saturées. Cela permet à chacun d’introduire, dans le groupe, sa touche personnelle et donc de trouver sa place dans Lux Aeterna. Pour ne citer que les musiciens, le groupe est composé de Benoît Toquet (guitare), Maela Révolt (chant et violon), Nicolas Meyer (pianos et claviers), Olivier Le Pech (basse) et Walter Français (batterie).
PW : Pourriez-vous raconter l’histoire de Lux Aeterna en quelques mots ?
LA : C’est une histoire assez courte et commune ; ça n’ennuiera donc personne. A la base, Benoît et Walter se connaissent depuis 4 ans. En 2004, ils ont décidé de fonder Lux Aeterna avec les musiciens.
Après des débuts en demi-teinte, le groupe s’est stabilisé avec l’arrivée groupée de Nicolas, Maela et Olivier. Nous travaillons ensemble depuis le début de l’année en vue des prochaines scènes ; mais l’objectif 2006 était principalement de réaliser et sortir notre première démo « Beyond Horizons » afin d’avoir un produit à présenter pour nous faire connaître. Et c’est chose faîte depuis octobre.
PW : D’où vient l’idée du nom de Lux Aeterna justement ?
LA : Le choix d’un nom est toujours une étape délicate même si elle n’est pas cruciale mais c’est ce qui va procurer aux gens leurs premières impressions sur le groupe. Après mûre réflexion, l’idée est venue de Benoît et de notre ancienne claviériste. Personnellement, nous voulions un nom de groupe qui évite les banalités anglo-saxonnes ou francisantes mais, surtout, qui puisse plus se comprendre globalement quelle que soit la langue avec laquelle on l’aborde.
PW : Vous êtes d’origine bretonne ; pourquoi ne pas avoir plus de références à vos racines si riches musicalement & au contraire, utiliser des atmosphères orientales proches d’un Symphony X par exemple sur « V » ?
LA : C’est vrai que la culture musicale traditionnelle bretonne est extrêmement riche et qu’elle est à l’origine d’une vraie effervescence régionale. Les ambiances apparaissent au gré des envies sur les morceaux et il y a des tas d’autres influences qui sont pour nous source de réflexion si ce n’est pas d’inspiration pour le moment.
PW : A propos de Symphony X, justement, je suppose que la bande à Roméo fait partie de vos influences -au même titre que celle de Stéphan Forté ?
LA : C’est vrai que ces groupes ont signé des albums dont il est difficile de passer à côté ; on pense notamment à « V » (Symphony X) et « Underworld » (Adagio). Ce sont des albums où l’on ne finit jamais d’y découvrir des choses. Mais au-delà de leurs morceaux, c’est leur façon de jouer qui retient l’attention. Ces deux groupes, pour ne citer qu’eux, ont bousculé un peu les conventions du milieu métal en imposant leur propre style.
PW : A ce titre, quel(s) groupe(s) vous a(ont) donné envie de jouer ce style musical ?
LA : On a toujours eu envie de composer des morceaux riches en les considérant comme des œuvres en elles-mêmes et pas seulement juste des titres sur un disque. Le prog est un contexte musical propice à l’imagination et à l’expérimentation. Après, tellement de groupes et de styles nous influencent que ça en devient prog par la façon de concevoir les titres. On peut dire, en quelque sorte, qu’on est venu au prog par notre façon de composer.
PW : Qui est à l’origine du très bel artwork de « Beyond Horizons » ? Il fait référence à quoi ? A un titre en particulier ?
LA : Le visuel se rapproche plus du concept du titre de l’album « Beyond Horizons » et moins d’un titre en particulier. Il a été conçu par notre webmaster Matthieu Le Bras ainsi que Walter. C’est une manière d’englober l’ambiance de nos textes dans un visuel que l’on voulait en rupture avec les clichés du métal.
PW : Au titre des titres : quelle est votre source d’inspiration ?
LA : L’inspiration ne peut pas se définir de manière précise. Les thèmes émanent forcément du vécu et de l’état d’esprit dans lequel on se situe au moment de la composition. Ensuite, il y a forcément des arrangements qui découlent de l’ambiance et de l’effet que l’on veut construire.
PW : Comment vous répartissez-vous la tâche au niveau de la composition ?
LA : Pour la musique, c’est pour l’instant essentiellement Benoît et Walter qui sont à l’origine de la musique même si chacun apporte sa touche personnelle lors de l’interprétation. Quant aux textes, ils sont le résultat de la collaboration avec plusieurs de nos proches pour les morceaux de « Beyond Horizons ». Pour les autres, c’est essentiellement Maela qui s’attache à coucher les mots sur le papier.
PW : De quoi traitent vos chansons ?
LA : Dans l’ensemble, on aime les thèmes ésotériques et non matérialisés pour que chacun puisse les interpréter de la manière la plus personnelle possible. C’est aussi un moyen de voir ce que l’on a envie d’y voir ; un peu comme une œuvre abstraite.
PW : A quand un full-lenght album ? Vous comptez signer sur un label prochainement ?
LA : L’actualité du groupe est plutôt tournée vers la recherche d’un label afin de pouvoir bénéficier d’un cadre pour développer nos projets musicaux. Cependant, il y a beaucoup d’autres morceaux que nous jouons déjà sur scène et plusieurs sont en préparation. Il est vrai qu’un de nos objectifs est, bien évidemment, de réaliser un premier album et de donner une existence à notre musique.
PW : En gros, quel est l’avenir de Lux Aeterna ?
LA : Sachant que le groupe –au-delà de la musique- est très pro tant au niveau du site que des goodies !
Il est très dur de prévoir son avenir dans la musique car c’est très aléatoire. Avec Lux Aeterna, on essaie de mettre toutes les chances de notre côté mais, au final, c’est le public qui juge notre musique et qui a notre avenir en main. Malgré tout, il est vrai que les premières retombées sur « Beyond Horizons » sont très encourageantes et nous donnent, encore plus, de cœur à l’ouvrage.
PW : Une tournée de prévue ? Des dates ?
LA : Une tournée pas encore, mais on est à la recherche de dates pour promotionner notre CD car nous avons été très pris par ce projet jusqu’à présent. On fait en sorte que 2007 soit une année fournie en scènes car on a une énorme envie de faire partager nos morceaux au public. C’est, aussi et surtout, ça la finalité d’un disque.
PW : Benoit ; dauphin du Adagio Summer Contest ? Quelles sont tes impressions & en quoi consistait le concours ?
LA : C’est très gratifiant de voir que les gens que l’on apprécie vous témoignent de la reconnaissance pour votre manière de jouer. Ce genre de concours est un formidable moyen de travailler son instrument mais aussi de se dépasser et surtout d’innover avec des objectifs précis car la technique n’est finalement pas grand chose sans originalité.
PW : Pour ceux dont je fais partie et qui sont tombés amoureux de Maela (mais ne le répétez pas à Miss Struck qui me foutrait dehors) : ai-je mes chances ?
LA : A vrai dire, avec le travail que l’on a en ce moment, elle est très concentrée sur l’avenir du groupe en général et donc moins le sien, en particulier…
PW : Un dernier mot pour les lecteurs de Progressive Waves ?
LA : On espère tout simplement que vous trouverez autant de plaisir à écouter ce disque qu’on en a eu à le faire. Que la lumière soit…
En tout cas, merci de votre disponibilité & longue vie à Lux Aeterna qui s’annonce radieuse si on se fie aux quelques chroniques qui fourmillent sur la toile !
Plus d'informations sur http://luxaeternaonline.free.fr/