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TITRE:

JAMES LABRIE - PARIS, LE 1ER MAI 2007


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL PROGRESSIF



Dans le cadre de la promo du futur Dream Theater "Systematic Chaos" (sortie le 05/06), c’est un James Labrie détendu et disponible qui nous a reçu et a joué avec beaucoup de gentillesse le jeu que nous lui avons proposé…
STRUCK - 16.05.2007 -
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En attendant cette rencontre, les deux membres détachés par Progressive Waves (Judoka et Struck) ont lié connaissance, ont discuté musique et principalement de Dream Theater…
Un grand débat sur l’évolution du groupe s’installe ; Judoka défendant le coté progressif quant à Struck le côté métal… Débat très très intéressant, voire aussi passionnant et fondamental pour certain que celui entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy…

Trèves de plaisanteries, il est enfin l’heure. James Labrie arrive détendu dans son beau sweat Rush et se prête au jeu des questions / réponses…

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Struck : Nous allons faire cette interview d’une manière amusante ; façon interrogatoire dans les films policiers : Judoka s’occupera des questions « gentilles » et moi des « méchantes »
James : Bon, alors on va commencer par le gentil… (Rires) Bon allez vas y !

Struck : Tu n’es pas sans savoir qu’il y a un « Great Debate » autour de ta voix et ta façon de chanter : que vous veux-tu nous dire à ce propos ?
James : Bon, le fait que ce débat continue est ahurissant… La vérité à ce sujet est que j’ai eu un accident vocal en 1994, le 30 décembre exactement. En fait, je me suis empoisonné avec de la nourriture jusqu'à en être très malade ce qui m’a cassé la voix et déréglé mes cordes vocales. Elles étaient presque sur le point de partir au « paradis » et cela a mis longtemps à revenir.
Donc pendant 7 ans ma voix n’était pas très bonne, j’ai perdu ma portée, j’ai perdu mon énergie et ma consistance, parce qu’avant cela je chantais aigu, je chantais juste mais lorsque j’ai eu cet accident de voix cela m’a pris 7 ans pour la retrouver complètement.
Jusqu’en 2002/2003, j’ai travaillé, étudié et depuis ma voix est redevenue pleinement comme avant donc ce n’est plus un problème pour moi. Le fait que les gens me ramènent encore à ça passe mais cela n’a plus rien à voir avec moi. Il reste des controverses à ce sujet parce que les gens ne m’ont pas écouté chanter récemment.

Struck : Comment vis-tu ces critiques ?
James : Je les accepte telles qu’elles sont ; si j’avais à écouter un chanteur avec de tels problèmes, je me demanderais ce qu’il lui arrive aussi…

Judoka : Comment s’est passé la création et l’enregistrement de « Systematic Chaos » ?
James : Oh vous savez… Comme souvent dans le passé où nous allions en studio faire un album… avec des idées, quelques riffs… Celui-là a été plus comme une « capture organique » parce que nous sommes allés en studio avec le groupe en se disant voyons ce qui se passe, voyons juste dans quelle direction nous nous sentons aller naturellement.
C’est de la communication, vous parlez avec les autres et vous commencer à sentir immédiatement quelque chose, que ça part dans telle direction et c’est ce qui a été probablement différent avec cet album qui a vraiment commencé par le fait de laisser venir les choses « en vol » et ensuite d’être plus directionnel ou une idée en amène une autre. C’est donc de cette manière que tout a commencé.

Struck : Pourquoi avoir signé sur Roadrunner connu pour ses groupes extrêmes ?
James : Vous savez quoi ? Nous avons signé chez Roadrunner parce qu’ils ont prouvé dans l’industrie musicale qu’ils signaient seulement des groupes auxquels ils croient vraiment peu importe que ces groupes soient extrêmes…

Struck : Ce n’était pas le cas avec le dernier ?
James : Tu veux dire Atlantic ?

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Struck : Oui, Atlantic…
James : Non, avec Atlantic, tu sais… c’était un label basique avec lequel tu faisais ton album mais qui n’allait pas jusqu’au bout… Ils ne nous donnaient pas toute l’attention, la promotion… que nous méritions. Il n’y avait pas de communication ou d’implication entre le groupe et le label...
Avec Roadrunner, nous savons que dans le passé, avec les groupes qu’ils « gèrent », ils les supportent complètement, ils les font leurs promotions, ils restent avec eux, ils ne les abandonnent pas… Ils sont très consistants, très efficaces…
Ils font la promotion de notre album et déjà, nous avons vu la vidéo du single « Constant Motion »… Ils veulent faire que tout ça soit « plus gros que ça ne l’est » !

Struck : Concernant votre présence au Hellfest ; tu n’as pas peur de la réaction du public plus venus pour voir des groupes de métal dit « extrêmes »?
James : Dans le passé, nous avons déjà joué dans des festivals de heavy métal, nous avons joué avec Pantera, Slayer, Iron Maiden. Nous nous adaptons aux musiques.
Si nous avons à jouer des morceaux heavy ; nous le faisons. Si nous devons jouer du progressif avec Yes ou n’importe qui d’autre ; nous jouons progressif, même des morceaux de rock dit « classiques ».
En aucun cas cela n’est gênant et je pense que lorsque nous montons sur scène à ce genre de festival pour jouer des morceaux heavy les gens doivent se dirent « Ouah, je peux m’identifier à ce groupe, ils sont vraiment cool, d’où viennent t’il ? C’est Dream Theater ? Je pensais qu’ils faisaient du progressif technique et complexe, c’est vraiment de la bonne musique ». On l’a donc déjà fait dans le passé avec Slayer et Pantera ; donc on peut encore le faire.

Judoka : Je reviens à « Systematic Chaos », quel est le thème de l’album, de quoi parle-t’il ?
James : De la musique de Dream Theater du tout début jusqu'à maintenant. Une partie de cette musique est très déroutante, abstraite, presque incontrôlable mais nous savons exactement où nous allons et nous en connaissons chaque endroit.
Nous savons quelle est la direction à suivre, chacun sait ce que l’autre a à faire. Tout cela est mis ensemble et ça donne une musique qui avance constamment.

Judoka : De quoi l’album parle t’il exactement ?
James: « Systematic Chaos » c’est plus ou moins la description de comment nos 2 mondes opposés à l’extrême se rencontrent…
Même si au niveau des paroles, cela traite plus de questions personnelles, sociales… Ce n’est que le contenu des paroles car l’album dans sa globalité concerne plus la nature du groupe, de la musique que de l’expression des paroles…

Struck : Quelle a été l’inspiration corner pour l’album « Systematic Chaos » ?
James : Je dirais qu’il n’y en a pas eu de spécifique. Nous voulions écrire quelque chose qui soit palpitant et extrêmement énergique. Nous voulions également créer quelque chose de différent par rapport à « Train of Thought » qui était plus prononcé heavy. Celui-là est heavy mais incorpore d’autres éléments musicaux ce qui donne un résultat plus complet et plus profond.

Judoka: Qui a écris les paroles de cet album ?
James : Mike, John et moi de façon séparée…

Struck : L’artwork de « Systematic Chaos » est-il lié à l’œuvre « Les Fourmis » de B. Werber ?
James : (dubitatif) Non, je suppose que c’est une pure coïncidence. La pochette est de Hugh Syme qui est connu pour ses illustrations pour Rush. Nous préférons laisser l’interprétation de nos pochettes et ce qu’elles représentent a nos fans car nous n’aimons pas être aussi explicites.

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Judoka : Qu’est-ce que représente pour vous le terme « progressif » à l’heure où la musique sombre dans les méandres du libéralisme ?
James : La définition de progressif pour moi ; c’est quand la musique n’est pas prévisible à l’avance, quand tu as la liberté de créer, d’expérimenter, de faire ce que tu ressens au moment où tu es inspiré. Donc, le progressif est la liberté absolue de création, il n’y a pas de frontière ; voila ce que ça représente pour moi.

Struck : Justement votre musique est de moins en moins progressive ; déception de la part DU groupe prog métal !
James : Non, c’est cool ; parce-que ça décrit ce que Dream Theater est en partie et non entièrement.
C’est une mauvaise appréciation, beaucoup de gens se disent « Dream Theater ? C’est un groupe de rock progressif » alors que non ! Ce n’est juste qu’une partie de ce que l’on fait. On fait aussi du métal, du rock classique. Nous avons des influences classiques, même de jazz fusion par moment. C’est donc un éclectique mélange de styles qui forment ce que l’on fait.

Judoka : Je ne sais pas si vous allez aimer cette question…
James : Si je ne l’aime pas, alors je n’y répondrais pas….

Judoka : Si Dream Theater n’existait pas ; sériez-vous plus Yes ou Metallica ?
James : (il reprend la question)… Pour ma part, je serais plus Yes, parce qu’ils représentent pour moi un groupe très diverse et qu’il voyagent à travers différents styles musicaux ; ce que j’adore. C’est ce que j’adore également avec Dream Theater, qui me permet de pouvoir m’exprimer dans tous les registres possibles en tant que chanteur.
Donc, si ne faisait pas partie de Dream Theater, j’aimerais bien être dans un groupe tel que Yes.

Judoka : Et pour le reste du groupe ?
James : Tu pourrais avoir le même type de réponses, mais je ne peux pas répondre à leur place. Je ne sais pas ce qu’ils diraient. John Myung dirait peut-être qu’il aime l’Urban music, je ne sais pas… (Rires)… Je n’en ai aucune idée. John Petrucci dirait probablement Yes, quant à Mike, il pourrait répondre Metallica... Je ne sais pas…
Ce qu’il y a de bien dans ce groupe, c’est qu’il n’y a aucune limite, nous essayons constamment de créer quelque chose de nouveau, nous ne voulons pas nous répéter. Nous nous imposons toujours des défis et c’est ce qui fait la beauté de ce groupe. Vous savez, la plupart de nos fans attendent cela de nous.

Struck : Que veux-tu dire à ceux qui considèrent que « Scores » est une pâle copie de « S & M » de Metallica ?
James : (Rires) Je ne répondrais rien à cela… Si des gens le pensent, c’est qu’ils n’ont rien compris ; c’est tout !

Struck : Est-ce que la célébrité t’a aidé avec les filles ?
James : (Rires) Si vous regardez bien les fans de Dream Theater, il y a 95 % de gars et 5 % de filles. Et les filles qui sont là accompagnent leur petit amis ou leur maris.

Struck : Alors peut être que ça t’a aidé avec les garçons ?
James : (Rires)… Non, je ne pense pas… On n’est pas un groupe « glam »… On est pas mal mais bon…

Judoka : Quand allons nous avoir un album de Dream Theater avec 2 chansons d’une demi-heure ?
James : Qui sait si ça arrivera sur un album futur… On fait ce que l’on sent, on essaye toujours de maintenir notre intégrité et en fonction de l’avancement de notre carrière, on fait des choix… Mais je ne peux pas dire, à ce moment de ma vie et de notre carrière, ce que nous avons cette idée présente à l’esprit.

Struck : En tant que canadien, quelle est ton opinion concernant l’indépendance du Québec ?
James : Québec ? J’adore aller là-bas pour skier… Il y a des divisions entre le Québec et le reste du pays parce qu’ils sont très… Je vais être gentil… Ce qu’ils ressentent est important et cela maintiendra leur identité de français. Je ne pense pas qu’il soit nécessairement convenable de vivre chacun dans son coin. Nous devons accepter nos différences mais réaliser que nous avons des points communs ; sinon ca ne fonctionnera jamais. Je n’ai jamais eu de mauvaises expérience au Québec, pour moi il n’y aucune raison d’entrer en conflit avec ces gens…

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Judoka : Penses-tu que le meilleur du rock progressif est déjà passée ou reste à venir ?
James : Non, en aucun cas ! Quand vous entendez des groupes comme Porcupine Tree, Marillion à un certain degré, voire même Opeth qui créent de magnifiques moments de musiques ; je crois que le rock progressif est encore vivant. Si vous regardez l’âge d’or du rock progressif dans les années 70, on s’aperçoit que tout ce qui sortait à cette époque était nouveau et frais parce que personne n’osait vraiment se lancer. Les Beatles ont réellement été ceux qui ont amorcé le mouvement avec « Sergent Pepper's ».
De nos jours, je pense que l’on a tous grandi en écoutant ces groupes ; ils ont été des facteurs pédagogiques certains. Ce qui crée la particularité de cette musique et c’est un vrai challenge ; c’est d’être capable de la faire sonner de manière caractéristique et commune à la fois. Je crois que c’est ce qui crée le son des groupes de prog d’aujourd’hui.
Je pense qu’il y a encore plein de bonnes choses à venir. Regardez Spock’s Beard et Pain Of Salvation, ils font d’excellentes choses. En tout cas, il est indéniable qu’aujourd’hui, il semble y avoir une recherche de popularité ou de compréhension qu’il n’y en avait 15 ou 20 ans auparavant.

Struck : Connais-tu quelques groupes Français ?
James : Oui, mais je ne peux pas me rappeler des noms… Citez moi en, je vais vous dire si ça me dit quelque chose…

Judoka : Ange ?
James : Non… Oh Jésus…

Judoka : Magma ?
James : Non… Oh Dieu…

Struck : Time Curve Symetry ?
James : Non plus…

Judoka : Nemo ?
James : Non… Ok, je crois qu’on va oublier celle la… (Rires)

Struck : Travailles-tu actuellement sur l’enregistrement du nouveau Mullmuzzler ?
James : Matt Guillory et moi-même avons écrit pas mal de chansons pour le prochain album et maintenant nous travaillons sur la finalisation des textes pour ensuite se rendre en studio pour l’enregistrement. Je suis engagé dans une tournée avec Dream Theater ; donc ce n’est juste qu’une question de temps pour aller en studio enregistrer.

Judoka : Comment allez-vous mesurer le succès de « Systematic Chaos » ?
James : Il y a plusieurs façons de le mesurer. Tout d’abord, le nombre d’unités vendues car c’est vraiment une indication sur la façon dont les gens réagissent à l’écoute et permet de voir si ils l’apprécient à l’heure des nouvelles technologies et du téléchargement. De plus, à chaque tournée que nous faisons, il y a de plus en plus de gens qui viennent et c’est une indication sur le succès de chaque album que nous sortons.

Judoka : As-tu peur du téléchargement illégal sur internet ?
James : Non. Je ne pense pas que nous puissions y échapper. Comment pouvez-vous convaincre quelqu’un d’acheter un album quand il peut simplement cliquer et l’avoir gratuitement. Vous pouvez vous rendre dans un magasin ou rester à la maison et avoir tout gratuitement. Que pensez vous que la plupart des gens vont faire ? Ils vont télécharger et garder leur argent pour acheter quelque chose d’autres comme de beaux vêtements…

Struck : « Octavarium » titre éponyme : est-ce que ce morceau ne représente pas une tentative de vouloir réconcilier les tenants d'une tendance métal avec ceux de la tendance progressive, voire néo-progressive (le début du morceau) par un morceau "fédérateur" ?
James : Et bien, non, c’est définitivement un mix de tous les styles musicaux : par moment, il est très progressif, très métal, très atmosphérique « pink floydien » et dynamique à la fin…
C’est définitivement un « classique » dans le sens où il rassemble plein de mondes qui représentent la musique de Dream Theater dans une seule pièce !

Struck : Quel est le vrai Dream Theater ? Celui très heavy du 1er cd de 6 DOIT ou celui plus prog du 2ème ? Et justement, la faiblesse de l'album Octaviarum ne vient-elle pas du fait que souvent les deux influences cohabitent, sans vraiment fusionner ?
James: Non c’est exactement ce qu’est Dream Theater… Evidemment, tu vas avoir ceux qui vont dire « Je préfère le 1er cd » et d’autres qui préfèreront le 2nd… C’est grâce à cela qu’on a attiré cette base diversifiée de fans… Vous allez avoir les fans plus attirés par l’aspect progressif de Dream Theater et d’autres qui achèterons nos albums pour l’aspect heavy métal de notre musique ou encore d’autres pour le « rock classique »…
Ce que je veux dire c’est que l’un ne va pas sans l’autre, nous sommes les deux réunis…

Struck : Que penses-tu de la reformation de groupes tels que Genesis, Police ?
James : Tout d’abord, j’adore ces groupes.. Mais autant Police revient avec son line-up original autant Genesis…

Judoka : Pourquoi penses-tu qu’ils reviennent ? Juste pour l’argent ?
James : Je pense que l’argent est définitivement le cœur de l’affaire… Mais je veux leur donner le bénéfice du doute : qu’ils veulent revivre l’excitation une nouvelle fois, montrer au public une dernière fois la musique qu’ils ont écrit, dont ils sont fiers…

Struck : As-tu quelques mots de français pour tes fans ?
James : Des mots français ? Oh la la, je ne sais pas….. « Comment ca va ? Ca va bien, merci et vous ? Très bien et…… » je ne sais pas…
(Rires) Vous savez, quand nous sommes venus pour la première fois en France nous avons été très chanceux. Nous avons commencé à jouer dans de petites salles. C’est un pays où nous avons beaucoup de fans qui sont très respectables et avec qui nous avons de très bonnes relations. J’espère que cela durera…

Judoka : Justement avez-vous des shows prévus en France ?
James : Oui, nous allons jouer dans un festival métal en juin et nous reviendrons en octobre avec Symphony X et des invités…

Struck : Enfin, vos meilleur / pire souvenirs d’artiste ?
James : Récemment, notre meilleur souvenir est quand nous avons joué pour la première fois au Chili, à Santiago plus précisément devant 25.000 personnes : c’était plutôt cool !
Le plus mauvais… Hum, je ne sais pas… Me concernant, c’était il y a 7 ans avec mes problèmes de voix mais c’était un problème personnel !


Voilà, la boucle est bouclée… Et au moment de conclure cette très intéressante entrevue, c’est un Mike Portnoy barbe bleue affublé d’un t-shirt hommage au regretté Dimebag Darrell (Pantera) qui nous fait l’honneur d’un passage éclair le temps d’une poignée de main tout aussi rapide !


Plus d'informations sur http://www.dreamtheater.net
 
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