Rendez vous à la locomotive en ce mardi 15 juin pour l’unique concert des spock’s beard en France. Il est 21h00, les portes de la célèbre discothèque transformée en salle de gigs pour l’occasion s’ouvrent. Les rares personnes s’étant déplacées pour l’occasion pénétrent à l’intérieur dans une salle assez petite mais qui se révélera bien trop grande au vue de la centaine d’amateurs de rock progressif présents.
[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/SB01.jpg[/IMG]
La soirée débute avec une première partie assurée par le groupe français de métal Dornfall qui ne parvient pas à enflammer la salle malgré un rock puissant et à la fois mélodique colorés de paroles mélancoliques. A noter que le groupe jouera au festival de métal hellfest aux cotés de Dream Theater, Slayer et Korn…. Une demie heure de show après, la tension monte. Le matériel des beard est installé, il y aura 2 batteries, on est prévenu, ça va bombarder?. Le combo de clavier est impressionnant. C’est sous des applaudissements que le groupe monte sur scène et où chacun prend place à son instrument de prédilection. Ca commence fort avec « On a Perfect Day » premier titre du dernier album « Spock’s Beard » ou Nick D’Virgilio très polyvalent alterne entre chant, clavier et guitare. Ryo Okumoto est très en forme également au milieu de ses deux claviers, se déhanchant et tirant la langue à tous les photographes qui l’assaillent.
[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/SB02.jpg[/IMG]
Le clown se permet même d’emprunter plusieurs appareils et prend le public en photo. Quelques frayeurs tout de même pour les techniciens qui sont à deux doigts de voir les amplis et les claviers de Ryo basculer dans le vide. L’excitation du claviériste est au plus haut tout comme celle du public qui s’extasie au moment des passages progressifs des morceaux. Bien sur, c’est le dernier album qui est à l’honneur ce soir, mais les fans de l’ère Neal Morse ne seront pas déçus. Petit retour en arrière avec « The Water » et « The Light ».
La performance vocale de Nick D’Virgilio est impeccable. Dave Meros très discret fait sonner sa basse tel un Chris Squire, quant à Alan Morse dont la technique guitaristique est très surprenante (solos avec l’index et le pouce) nous délivre un jeu tout en finesse et sans fausses notes. Petite pause ou Monsieur D’Virgilio prend place derrière les fûts pour une séance de démonstration en compagnie du batteur Jimmy Keagan. Pendant 10 minutes ça cogne, les deux artistes se donnent la réplique tout naturellement. On en prend plein la vue et il nous revient à l’esprit au cas ou il nous serait tenter d’oublier, que monsieur D’Virgilio est l’un des meilleurs batteur de progressif.
D’ailleurs pendant les passages instrumentaux, celui-ci retourne illico aux baguettes, pas question de se reposer et de laisser les copains faire le boulot tout seuls.
[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/SB03.jpg[/IMG]
Le public quoique peu nombreux apprécie vraiment le spectacle, le son est parfait, on a pas envie que ça se termine. Ryo essaye de dire quelques mots en Français, mais n’y arrivant pas le dit en anglais « Paris est la plus belle ville du monde ». On ne l’a pas déjà entendu ça ???
Après 2 heures de concert intense, il est déjà l’heure de partir, mais qu’a cela ne tienne, le public en redemande, les beard reviennent pour un dernier titre « Go The Way You Go » qui clôturera cette magnifique prestation. Emmené par un Nick D’Virgilio qu’on aurait jamais imaginé parvenu à un tel niveau après le départ de Neal Morse, les Spock’s Beard ont encore de belles choses à écrire sur le parchemin de la musique progressive.
[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/SB04.jpg[/IMG]
Plus d'informations sur http://www.spocksbeard.com/