MW / Accueil / Articles / COMPTE-RENDUS DE CONCERT - CONCERT ARENA + CONSCIENCE + THE LAST EMBRACE
TITRE:

CONCERT ARENA + CONSCIENCE + THE LAST EMBRACE


TYPE:
COMPTE-RENDUS DE CONCERT
GENRE:

ROCK PROGRESSIF



Pour la venue des anglais à Paris sur une scène de la Seine (Batofar), Abaddon et Struck ont été chargés par Progressive Waves de vous faire un compte-rendu contradictoire de cette soirée du 28/05/07…
STRUCK - 11.06.2007 -
0 photo(s) - (0) commentaire(s)

Abaddon :
Le billet mentionnait : Arena + Conscience + Guest, 28 mai à 19.00. Seulement voilà, le train au départ de Marseille (eh oui, quand on aime, on ne compte pas les kilomètres !) avait une heure et demie de retard : envolé, mon “délai de sécurité” pour arriver peinard sur place ! Ainsi, après un petit footing sur les bords de Seine, je me pointe au milieu de la première partie, le set des « Guests » donc, dont j’ai à ma grande honte, oublié de prendre le nom, hâtif que j’étais de me jeter dans l’ambiance de ce concert tant attendu.

Petite salle en fond de cale de ce bateau amarré rive gauche presque en face de Bercy (le ministère, pas le POPB !), donc ambiance sombre et comble, environ 300 personnes, la capacité maximum. Première impression (qui se confirmera par la suite), un public attentif mais peu expansif. Une scène minuscule compte tenu du matériel à exploiter : pas de place pour les grandes démonstrations scéniques !

Pour la première partie (« Guest », donc), un son franchement moyen, avec une basse sourde très en avant, des claviers quasi inaudibles et une chanteuse - française mais anglophone, avec un joli filet de voix - ayant parfois du mal à passer au-dessus des instruments. J’avoue avoir été à ce moment de la soirée trop peu déstressé pour pouvoir profiter de façon pleinement objective à cette prestation évoluant dans un registre progressif pas encore pleinement abouti. Ma principale préoccupation était la qualité sonore (« si c’est comme ça pour Arena ... »).

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/TLE01.jpg[/IMG]
Photo : Frankichon - www.kamera-fkn.com

Première pause pour changer le matos. Vu le peu de place, on démonte-débranche tout et on remonte-rebranche tout; 20 minutes bon poids. Les musiciens de Conscience font eux-mêmes le boulot, je suis curieux de les voir, ceux-là, tant la chronique de Noise sur PW m’avait appâté ...

Et je ne serai pas déçu ! Première constatation, la qualité du son a monté d’un cran, même si pendant tout le premier titre, Matthieu Gerbin va faire des signes désespérés à la régie pour qu’on lui monte le son de sa guitare solo tout à fait inaudible. Il assurera quand même le chant et le show sans se démonter, chapeau ! L’énergie et la présence scénique de ce jeune groupe français fait vraiment plaisir à voir : le trio de cordes (2 guitares, une basse, trois vocalistes - non, deux, le micro du bassiste ne fonctionnera finalement pas : « on fera sans ! ») assure un max. La prestation de Matthieu, surtout vocalement, m’a bluffé : avec son air de sage étudiant, il vous place des accélérations-dérapages dans le style de Mariusz Duda (de Riverside - il existe sûrement d’autres comparaisons possibles mais le métal appuyé n’est pas habituellement ma tasse de thé !), tellement surprenantes et appropriées qu’elles m’ont laissé pantois ! (ou mis sur le c..., si on veut, mais c’est moins correct). Ne passons pas sur la qualité de compositions; il est toujours difficile de s’en faire une idée à la première écoute, mais ce set m’a clairement donné envie d’y jeter une oreille plus attentive.

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/COS03.jpg[/IMG]
Photo : Frankichon - www.kamera-fkn.com

Deuxième séance de démontage-montage, plus longue cette fois, la guitare sèche refusant de se raccorder à la sono ; l’équipe s’active, on voit arriver Mick Pointer qui règle rapidement sa batterie, John Mitchell et Ian Salmon qui vont rester sur scène pratiquement tout le long de la mise en place, Clive Nolan qui supervise rapidement le branchement de ses claviers (3, pas plus). Pas de Rob Sowden en vue. Un assistant arrive et pose trois feuilles de papier en milieu de scène, derrière un retour son : quid ? Plan de branchement, ordre du set, menu du soir ? On s’interroge pendant cette (longue) interruption. On ne peut pas dire que la tension monte, même l’excellente prestation de Conscience n’a pas réussi à faire chauffer réellement la salle ...

C’est (enfin) parti ! Les musiciens font leur entrée sur la musique de « Pirates des Caraïbes ». Toujours pas de Rob en vue, il n’apparaîtra qu’après l’intro musicale du premier titre, comme juste à temps pour chanter.

Voici la set-list de la prestation du jour :
1- A crack in the Ice (The Visitor)
2- Midas Vision (Songs from the Lion’s Cage)
3- Bedlam Fayre (Pepper’s Ghost)
4- Butterfly Man (Immortal ?)
5- Witch Hunt (Contagion) : Rob annonce : “Rock and Roll Time”. Clive ajoute : “Ne sautez pas trop fort, ou ce bateau va couler !”
6- Skin Game (Contagion) avec Rob à la guitare sèche
7- Empire of a Thousand Days (Pride). Et l’explication du petit papier cité plus haut : ce sont les pompes pour Rob, qui vérifie son texte pendant le morceau !! Moyen , moyen ...
8- Only Child (The Cry) et tout le talent de John sur un extraordinaire solo de guitare, superbement enrichi
9- A State of Grace (The Visitor)
10- Breathe (Don’t Forget to) (The Visitor)
11- Salamander (Contagion)
12- The Visitor (de l’album éponyme)
Rappel:
13- Solomon (Songs from the Lion’s Cage)

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/ARN01.jpg[/IMG]
Photo : Frankichon - www.kamera-fkn.com

Quelques remarques sur la composition du programme : on voit que ce n’est pas une tournée de promotion, on couvre tous les albums (même « the Cry », qui n’est pas le préféré de Mick), et finalement c’est tant mieux. Un bon équilibre pour le fan que je suis, avec des incontournables : « Solomon » en rappel, « Buttefly Men » pour l’ambiance et quand même encore 4 titres de leur album le plus homogène (« The Visitor »), sans oublier de faire un petit crochet vers les anciens. C’est quand même assez court (environ 80 minutes de musique), mais, ainsi que nous l’a avoué Clive par la suite, ils avaient une limite de temps (scandale et hérésie !!).

Sur l’ambiance : je l’ai déjà dit, le public était plus attentif que déchaîné. Au plus s’est-il enthousiasmé pour les performances guitaristiques de Mr Mitchell. Dommage, car l’interprétation des morceaux étant largement plus pêchue que sur les albums, il y avait de quoi se réveiller (notamment sur « Solomon », un partie médiane qui décoiffe malgré des claviers un peu en retrait, ce qui gâchait un peu un des grands intérêts du morceau : le dialogue guitare - synthés).

Sur les musiciens : Mick a assuré sa partie. On a souvent dit qu’il était à la traîne, qu’il fallait le guider, etc… Personnellement, j’ai guetté le faux pas, je n’en ai pas entendu, et la communication par les regards me parait faire normalement partie du live. Rien à dire.
Ian a à son habitude fait un joli travail. Pas très scénique dans sa mise en avant, mais sa communication avec Mick et son sourire font plaisir à voir.
Clive, hiératique derrière ses claviers, m’a paru sans reproches, et il a une grosse partition à assurer : du boulot de pro, sans bavures, et toujours ce petit humour décalé très british et bien placé dans ses interventions parlées !
John ... que dire ? Il a éclaboussé de sa classe l’ensemble de la prestation. Après son solo dans « Only Child », je guettais chacune de ses interventions, et c’était toujours parfait, sans esbroufe scénique (juste une petit sourire satisfait en fin de morceau), mais techniquement ET musicalement, le top ! Merci, merci, Mr Mitchell !
Reste le cas Rob. Je ne l’ai jamais entendu aussi bon que ce soir, vocalement, c’est du tout premier plan. Scéniquement, il reste assez artificiel, plutôt acteur de seconde zone qu’interprète théâtral, mais est-ce le plus important ? Je suis par contre plus dérangé par son aspect “en marge du groupe” : absent lors de la séquence de préparations, communiquant très peu avec ses copains sur scène (lors des séquences instrumentales, il se met dans un coin en arrière, il n’est pas apparu dans le public resté après concert ... son intégration musicale paraît acquise, mais pour ce qui est de son intégration dans le groupe, on va dire que ça ne transpire pas : dommage !

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/ARN03.jpg[/IMG]
Photo : Frankichon - www.kamera-fkn.com

Après le concert, Clive, John et Mick - les têtes pensantes du groupe, quoi ! - sont venus parmi les curieux qui ont eu le flair de rester quelques minutes de plus. A un spectateur s’enquérant de l’avancement du futur album, dont la sortie est en principe prévue pour Noël, Nick a répondu qu’il était prêt, et “qu’ils auraient pu jouer l’ensemble du set ce soir” ! John, apparemment timide en dehors de la scène, s’est contenté de signer quelques autographes tandis que Clive plaisantait avec quelques fans : des gens tout ce qu’il y a de plus accessibles, en somme !
Et à la sortie, j’ai pu échanger quelques mots avec Conscience, que Struck venait de quitter ! On s’est loupé de moins de 5 minutes, sur ce coup !


Struck (qui a sciemment évité Abaddon ; en tant que bon parisien qui se respecte, aucun contact avec un marseillais n’est autorisé) :
C'est encore une première pour moi que ce concert dans cette « salle » du Batofar. En effet, même si dans ma prime jeunesse, j’ai foulé le sol instable de cette péniche, la musique proposée à l’époque de cette soirée était plus… douteuse... comme mon état d’ailleurs, justifié par la consommation trop abondante de boissons tout aussi douteuses ! Mais trêve de divagation sur ma jeunesse dissolue : là n’est pas la question…
Ce soir, au Batofar, ce n’est pas soirée disco mais bel et bien soirée Progressive avec ses différentes ramifications : atmosphérique avec The Last Embrace, métal avec Conscience et rock néo avec la tête d’affiche Arena !

Et c’est parti, dès 19h20 avec The Last Embrace qui nous propose un rock progressif atmosphérique qui se réclame d’Anathema… En ce qui me concerne, le parallèle flagrant concerne Opeth version « Damnation » ; ce qui n’est pas pour me déplaire !
A cet égard, les français nous propose une musique où claviers et guitares éthérés sont omniprésents menés de mains de maître par respectivement Pierre-Henri (qui a tourné le dos au public une bonne partie de la prestation) et Olivier !
Une musique également -et malheureusement- dominée par un chant féminin lyrique… Malheureusement pour moi et le groupe pour ce compte-rendu, mon appréciation de leur prestation d’ensemble sera ternie par mon aversion pour ce type de chant –d’un niveau plus qu’honorable au demeurant- qui ne me touche pas, que je trouve sans émotion… C’est bien dommage tant la musicalité de l’ensemble est indéniable et qu’avec des vocaux d’un autre type, il est fort à parier que je ferais partie des fans de ce combo… Et je pense que bon nombre viendrait rejoindre mon camp mais d’un autre côté, les français viendraient à perdre une frange de fans qui les a ralliés pour cette raison…
Au-delà de ces considérations purement subjectives, on saluera une prestation d’une demi-heure de bonne facture !

Set-list The Last Embrace (19h20-19h50)
Intro
Can You ?
Somewhere
Cold Embrace
Aerial

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/COS04.jpg[/IMG]
Photo : Frankichon - www.kamera-fkn.com

25 minutes plus tard et place à Conscience…
A croire que nos destinés sont étroitement liées depuis quelques temps ; mais comment peut-il en être autrement vu que les français -déjà vus en première partie d’A.C.T à la Scène Bastille le 19/03- sont au programme de bon nombre de passage en France de cadors de la scène progressive internationale justifiant d’ores et déjà la valeur du quintet… Et comme le prouve également la frange de fans acquise à leur cause !
Personnellement, la question qui se pose est de savoir s’ils vont réussir le tour de force de mettre le feu au Batofar comme ils l’avaient fait à la Scène Bastille, sachant que le groupe part avec un handicap de base : le chanteur/guitariste Matthieu Gerbin souffre d’une grosse entorse à la main gauche !
Si Matthieu Gerbin rassure d’entrée l’assistance concernant l’état de sa main avec des soli que n’auraient pas reniés les maîtres du genre au côté de son tout aussi doué compère bassiste Cyril Stauder, la prestation d’ensemble des français débute assez mal avec des problèmes en tout genre : réglage de sons, le bassiste dont le micro ne marchera pas, un clavier aux abonnés absents…
Même si ces ennuis techniques demeureront pendant tout leur tour de chant, Conscience tel les plus grands et avec l’enthousiasme qui les caractérise, saura passer outre par la suite et arrivera à nous gratifier d’un « Our Lives » terriblement rythmés, emballant à souhait et aux breaks terriblement inspirés…
Mais le point d’orgue arrivera une nouvelle fois avec leur nouvelle composition qui devrait paraître sur le prochain album ; « On the train » toujours construit sur un prog technique ultra-heavy et aux breaks rappelant fortement Pain Of Salvation et agrémenté de growls fort bienvenus…
Est-ce que le titre suivant « Pebble » est un peu plus convenu ou tout simplement, sommes-nous fatigués de tant de démonstrations bruyantes tant le son de la guitare rythmique est omniprésente au contraire du clavier totalement absent, le constat est qu’on accroche moins sur ce titre…
Enfin et pour finir, les français finissent d’enflammer le Batofar avec « Curse of The Mortal » support d’une reprise décalée -en l’occurrence « Dreams » de la BOF du film « La Boum »- qui finit encore une fois de prouver que Conscience est un sacré bon groupe de scène, groupe idéal pour chauffer une salle !

Set-list Conscience (20h15-20h55)
Different Gravity
Our Lives
On The Train
Pebble in the sky
Curse of the Mortal (Dreams)

Avec de telles entames, une voie royale est ouverte à Arena…
Malheureusement, la mise en place des anglais prendra exactement 50 minutes ; ce qui fait que le soufflet monté crescendo par les 2 petits groupes français est largement retombé…
Enfin, il fallait bien que les anglais débarquent à un moment ou un autre sur cette scène flottante et dès les premières notes, on constate que les problèmes rencontrés par Conscience sont bien loin ; le son de chaque musicien est parfaitement audible… Tout est parfaitement en place pour un concert que nous ne sommes pas prêts d’oublier…
Les claviers de Philippe Lucas… pardon… Clive Nolan sont omniprésents, la performance de Rob Sowden derrière le micro ne décevra en rien les fans de ces derniers enregistrements mais c’est John Mitchel qui ensorcellera l’assemblée ; sans avoir l’air d’y toucher, le bonhomme nous gratifie de soli assez démonstratifs pour épater la galerie tout en gardant le cap mélodique propre aux compositions d’Arena…
Alors comment expliquer la relative somnolence de l’audience ? Sommes-nous au milieu de fans transis à l’écoute de leurs idoles ?
En ce qui me concerne, la réponse est toute choisie… En effet, si la prestation d’ensemble ne souffre d’aucun reproche : le groupe manque cruellement de présence… Ou pour être plus exact, les échanges avec leur public sont quasi-inexistants ce qui est rédhibitoire… Et ce n’est pas l’attitude théâtrale à la limite du risible de Rob Sowden qui changera mon opinion ; affublé de lunettes de soleil indispensables pour l’occasion, son attitude frisera la suffisance tout du long avec notamment ses allers-venues en coulisse dès ses lignes de chant terminées… Et ce n’est pas ses antisèches nécessaires pour chanter « Empire of A Thousands Days » ou les refrains normalement hyper-accrocheurs de « Salamander » relativement décevants ce soir-là qui me feront changer d’avis !
Et c’est encore John Mitchell qui emballera le tout notamment sur le fabuleux break du titre susmentionné. Même constat sur des titre comme « Crying For Help IV » (selon la set-list d’Arena) ou encore le instrumental final du rappel « Solomon » au plus grand bonheur de la salle qui se réveillera pour l’occasion !

[IMG]http://www.musicwaves.fr/pics/upload/articles/extras/ARN02.jpg[/IMG]
Photo : Frankichon - www.kamera-fkn.com

Malgré tout et pour copier les anglais, je vais couper court à mes écrits tout d’abord en remerciant Frankichon pour ses superbes photos (ww.kamera-fkn.com) et en concluant à une prestation d’une heure et demie relativement mitigée car ne comptant pas le monumental « Moviedrome » mais surtout tronquée de 5 titres prévus dans la set-list initiale ( « Medusa », « Smoke And Mirrors », « Serenity », « Friday’s Dream » et « Crying For Help VII »), soit près d’un tiers des titres ; tout simplement honteux…


Set-List Arena (21h45-23-15)
A Crack In The Ice
Midas Vision
Bedlam Fayre
The Butterfly Man
Witch Hunt
Skin Game
Empire of a Thousand Days
Crying For Help IV
A State of Grace
Breathe (Don’t Forget to)
Salamander
The Visitor
---------
Solomon


Plus d'informations sur http://www.arenaband.co.uk/
 
(0) COMMENTAIRE(S)  
 
 
Haut de page
 
Haut de page
EN RELATION AVEC ARENA
DERNIERE CHRONIQUE
ARENA: The Theory Of Molecular Inheritance (2022)
4/5

Dopé par la présence de Damian Wilson, Arena livre un "Theory of Molecular Inheritance" difficile à prendre en défaut. Efficace et sans prise de risque.
DERNIERE ACTUALITE
Arena: Nouvelle vidéo
 
AUTRES ARTICLES
CONCERT DES SPOCK'S BEARD - PARIS 15 MAI 2007
Compte rendu du concert des Spock's Beard à la locomotive
LIVE REPORT STONE SOUR + ILL NIÑO
12 Juin 2007: soirée placée sous le signe du néo-métal. Corey Taylor et James Root démasqués envahissent le Bataclan avec leurs camarades de jeu de Stone Sour accompagnés des furieux latino-américains de Ill Niño !
 

F.A.Q. / Vous avez trouvé un bug / Conditions d'utilisation
Music Waves (Media) - Media sur le Rock (progressif, alternatif,...), Hard Rock (AOR, mélodique,...) & le Metal (heavy, progressif, mélodique, extrême,...)
Chroniques, actualités, interviews, conseils, promotion, calendrier des sorties
© Music Waves | 2003 - 2024