Cheveux longs, tatouages et bières sont de sortie en cette fin de journée à la chaleur moite…
Personnellement, je n’ai opté que pour le 3e élément cité et surtout des boules Quies…
En effet, de façon un peu égoïste, j’ai laissé mes furieux 649 voisins se déchirer seuls les tympans sur les 2 heures de métal brulant offert par le Trabendo…
Le concert débute à 19h40 avec Sanctity qui nous propose un thrash métal assez quelconque dans l’ensemble pour le néophyte que je suis… Seuls quelques breaks aux riffs heavy d’assez bonne facture attirent mon attention…
Pour le reste… 6 titres sans réel intérêt notoire… On pourrait mettre cette conclusion hâtive sur le compte de ma totale ignorance en matière de Sanctity… En effet, sauf rare exception, comme tout le monde le sait ; découvrir un groupe lors d’un concert n’est pas forcément le moment et l’endroit rêvé !
C’est sur ces considérations que le groupe quitte à 20h10 une salle moyennement chauffée justifiant malgré tout ma conclusion dressée ci-dessus…
Set List Sanctity :
> Beloved Killer
> Seconds
> Road to Bloodshed
> Once Again
> Zeppo
> Billy Seals
> Beneath The Machine
L’entracte -somme toute rapide de 25 minutes- sera l’objet d’un grand moment musical totalement incongru et involontaire… Les musiciens de As I Lay Dying testant la sono nous balancent un son énorme pendant que les enceintes nous propose du… Carla Bruni !
Une pause totalement surréaliste mais absolument hilarante qui passera d’autant plus rapidement et donc agréablement !
Débarquent donc sur scènes les américains de As I Lay Dying dont les 2 toiles représentant 2 avenantes têtes de mort placées aux 2 extrémités de la scène laissent à penser qu’on ne va pas faire dans la dentelle !
Comme pour le groupe précédent, As I Lay Dying est une découverte mais à la différence notoire que ce dernier fait indéniablement partie des rares exceptions au postulat de base que j’ai posé sur Sanctity !
En effet, totalement inconnu de mes esgourdes, le quintet va gratifier le Trabendo de 40 minutes d’un show énergique avec un métal extrême aux riffs surpuissants et aux cassures à démonter le cou de n’importe quel métalleux qui se respecte tant votre organisme est envoûté par cette rythmique démoniaque !
Seul bémol, le chant ‘clean’ présent sur quelques refrains est totalement étouffé par le chant death surpuissant !
Mais c’est pinailler…
En bref, une très très belle surprise pour ce groupe en passe de sortir un nouvel album en Août… A découvrir d’urgence pour les amateurs de death brûlant qui ne connaîtraient pas !
Le quintet termine les hostilités à 21h15 devant une salle conquise pour une grande partie
Mais décidément et on le verra par la suite, tous attendent de pieds fermes Killswitch Engage…
Set List As I Lay Dying :
> Intro
> Confined
> Empty Hearts
> 94 Hours
> Falling upon deaf...
> Reflection
> Darkest Nights
> Through Struggle
> Distance is Darkness
> Meaning in Tragedy
> Forever
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C’est finalement à 21h45 que les très attendus américains débarquent sur une scène totalement acquise à leur cause ! Et ce n’est pas les refrains repris en chœur par l’assemblée qui prouveront le contraire !
Le quintet débute son tour de chant par « Daylight Dies » véritable hit en puissance alternant rythmiques de folie, accélérations mélodiques implacables et refrains accrocheurs…
Les débats commencent donc sur de très bonnes bases et Howard Jones s’avère être un frontman de tout premier ordre tant au niveau de sa prestation vocale puissante et groovy quasi-parfaite que de son jeu de scène !
Comme ses camarades de jeu, on se rend compte que le bonhomme prend un énorme plaisir à être parmi nous et le show est d’autant plus agréable… Son œil rieur devant les furieux « slammers », le fait de soulever l’un d’entre d’eux pour les jeter dans la foule et prendre le portable d’un fan pour se photographier... sont autant de preuves de cette évidente joie de jouer !
A la guitare, Joel Stroetzel sera secondé pour l’occasion par Pat Lachman (ex-Damage Plan) véritable clone physique du batteur Justin Foley : on croirait ZZ Top, les cheveux en moins !
Pendant 50 minutes, les américains natifs du Massachussetts enchaînent 12 titres brûlants prévus au programme sans respirer et pour la plus grande joie d’un public aux anges…
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Il ressort une prestation de haute volée tantôt furieuse tantôt mélodique et directe… Directe comme la fin de ce concert, Killswitch Engage quitte la scène subitement à la fin du 12e titre sans jamais revenir…
Pas de rappel, rien de tout ça… Une fin peu conventionnelle mais pas tant que ça quand on voit à quelle vitesse s’est vidé un Trabendo -à priori- coutumier du fait !
Au final, une monstrueuse prestation de 50 trop courtes minutes !
Set List Killswitch Engage :
> Daylight Dies
> Take This Oath
> Life To Lifeless
> My Curse
> This Fire
> Unbroken
> Rose of Sharyn
> Fixation
> Bid Farewell
> Absolution
> Heartache
> Serenade
Un grand merci à toute l’équipe Roadrunner et en particulier à Sabrina C. (pour les photos) et Jérémie D. (pour sa patience)
Plus d'informations sur http://www.killswitchengage.com/