Judoka : Peux-tu nous présenter Kamelot en quelques mots pour ceux qui ne vous connaissent pas encore très bien ?
Thomas : Kamelot est un groupe formé en 1994-1995. C’est un groupe américain avec 5 membres dont moi et un claviériste allemand… Oui, sur www.kamelot.com, vous pouvez avoir toutes ces informations.
Judoka : Quelles sont vos influences musicales ?
Thomas : De tout… Du heavy métal, rock en passant par le classique, le new-age… De tout ce que l’on connaît de la vie, des voyages… On peut avoir des influences de n’importe quoi, même ce qui est négatif. Il y a toujours à apprendre des choses que l’on fait, de ses expériences.
Judoka : Comment se sont déroulés la création et l’enregistrement de votre nouvel album « Ghost Opera » ?
Thomas : Nous avons fait les choses très similairement à ce que nous faisions dans le passé. Nous avons été en studio 3 semaines, à s’asseoir et a réfléchir.
Le résultat en est 10 chansons non conceptuelles. Nous voulions être un peu plus sombre que par le passé.
Judoka : Quel est le thème de l’album ? De quoi parles-t-il ?
Thomas : Il n’y a pas de thème car ce n’est pas un album concept c’est juste un nouveau disque de Kamelot avec de nouveaux éléments plus mélodiques, atmosphériques.
Judoka : En quoi « Ghost Opera » est différent de vos disques précédents ?
Thomas : Comme je l’ai dis, c’est plus mélodique, plus sombre, ce n’est pas un album concept. En termes de composition musicale il n’est pas vraiment différent des autres comme « Black Halo » ou « Epica » ou même « Karma ».
Il y a des nouveautés comme des effets vocaux. On essaie toujours d’attirer de nouveaux auditeurs à notre musique.
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Judoka : Envisagez vous de continuer ou même d’intensifier votre collaboration avec la chanteuse d’Epica Simone Simons ?
Thomas : Oui, elle chante sur la chanson « Blücher » de cet album, elle nous a accompagnés sur de nombreuses tournées. Elle est une très bonne amie du groupe depuis des années et c’est un plaisir de travailler avec elle.
Judoka : Vous avez travaillé avec Luca Turilli. Y’aura-t-il d’autres collaborations avec Rhapsody par exemple ?
Thomas : Pas vraiment, nous avons travaillé avec Luca parce qu’il était en studio en même temps que nous. Rhapsody fait sa propre musique. C’était juste une coïncidence de travailler en même temps….. Oui, un gars sympa !
Judoka : Vous réclamez vous du mouvement gothique ?
Thomas : Il y a quelques influences gothique dans Kamelot. La musique gothique intègre de nombreuses photos, graphismes qu’il y’a dans Kamelot.
Il y a un assemblage de différente musiques dans Kamelot, du métal, du métal progressif, gothique classique, nous n’avons pas vraiment de limites et nos fans apprécient vraiment cela.
Judoka : Pourquoi le jeu de guitare manque t’il cruellement de bon soli ?
Thomas : Parce que ca ne m’intéresse pas, c’est ennuyeux.
Judoka : Cela peut paraître étrange d’avoir si peu de solo de guitare pour du métal
Thomas : Absolument pas. Le groupe Epica n’a pas de solos de guitare.
Judoka : Comment avez-vous connu la graphiste française Ravendusk ?
Thomas : Je l’ai connu à travers son site internet, son travail paraissait incroyable, et…oui…
Judoka : Que répondez-vous à ceux qui disent que tous vos albums se ressemblent et ne forment qu’un seul disque ?
Thomas : Rien, non, rien
Judoka : Considérez vous votre musique comme progressive ? Pourquoi ?
Thomas : Oui, il y’a des éléments progressifs dans notre musique…
Judoka : Que représente le progressif pour vous ?
Thomas : Le progressif pour moi c’est Dream Theater, Rush, des influences musicales différentes, de la structure…
Judoka : Pourquoi ne pas jouer un métal progressif directement ?
Thomas : Parce que nous ne voulons pas. Pourquoi tu ne lances pas ton propre groupe ! Stupide question !
Judoka : Que pensez-vous du foisonnement des groupes de style métal mélodique ?
Thomas : Rhapsody a lancé la tendance, ils le font mieux que personne d’autre. D’autres groupes ont essayé de les copier mais ils pensent qu’ils sont les meilleurs…
Judoka : En quoi vous considérez vous différent des autres ?
Thomas : C’est totalement différent. Les voix, les arrangements… Quelqu’un qui connaît vraiment la musique peut dire que nous sommes différents des autres.
Judoka : Question de l’un de nos lecteurs : pourquoi Kamelot ne laisse pas tomber l'opéra comique pour se lancer dans le prog symphonique, par exemple ?
Thomas : Est-ce une interview sérieuse ?
Judoka : Oui, je vous pose juste une question d’un de nos lecteurs que j’ai reçu
Thomas : (agressif) Pourquoi les questions sont négatives ? N’écoutes pas Kamelot si tu n’aimes pas !
Judoka : Avez-vous quelques mots de français pour le public français ?
Thomas : Merci beaucoup de votre support et spécialement des gens qui viennent par millier à nos concerts, nous serons de retour en octobre, oui… merci !
Judoka : Vous êtes américains. Qu’est ce que cela fait d’être gouverné par un con ?
Thomas : Je ne parle pas de politique…
Judoka : Y’a-t-il un lien entre le nom de votre groupe et la série en France ?
Thomas : Je ne sais pas ce qu’est Kamelott en France…
Judoka : C’est une série télévisée.
Thomas : Je n’en ai jamais entendu parler.
Et c’est donc dans la bonne humeur que se termine cette interview passionnante et ô combien intéressante jusqu’au bout...
Plus d'informations sur http://www.kamelot.com