Pour nous, il a évoqué son passé, ses anecdotes de chroniqueur/interviewer chez Rock Sound ou encore Rock & Folk mais surtout nous a parlé de son irrésistible spectacle « En Rock & en Roll »…
One-man show actuellement en représentation sur Paris tous les mardis et mercredis à 20h jusqu’au 12 décembre au Sentier Des Halles puis en tournée sur toute la France (dates disponibles sur le site de Thomas http://www.thomasvdb.com/ et sa page myspace http://www.myspace.com/tomvdb
Rencontre avec ce comique furieusement rock & (d)roll
Struck : Salut Thomas : peux-tu te présenter rapidement aux lecteurs de Music Waves ?
Thomas : Et bien, je m’appelle Thomas Vandenberghe, j’ai 30 ans, je suis fan de rock. Donc avant, j’étais juste boutonneux et fan de rock. Et j’en ai fais un métier, puisque j’étais journaliste de rock et puis là, depuis 2 ans, je fais un spectacle où je parle de ma passion pour le rock.
Donc plutôt, mon métier maintenant c’est comédien car je faisais beaucoup de théâtre donc voilà…
Struck : Tu étais chroniqueur/rédacteur en chef chez Rock & Folk et Rock Sound : Racontes-nous cette expérience ?
Thomas : Et bien, écoute ce sont deux expériences différentes car Rock Sound, ça a été 7 ans à plein temps à la rédaction. Ca a été ça d’abord.
Du coup, j’arrivais, c’était un peu quand… Bah tu es fan de rock et que tu es engagé à plein temps dans un magasine de rock, c’est un peu comme arriver au Paradis (rires)… Donc, ça a été 7 ans de Paradis. Bon avec quand même quelques passages au purgatoire à la fin pour des raisons administratives, économiques… on va dire. Pas industriel mais presque, tu vois des responsabilités qui me dépassaient un peu.
Et donc, j’ai commencé à Rock’n Folk à piger -très occasionnellement on va dire quand même- au moment ou j’ai quitté Rock Sound et au moment où j’ai travaillé à plein temps sur le spectacle, sur mon activité de comédien en fait…
Struck : Que faut-il faire pour être chroniqueur chez Rock & Folk ?
Thomas : Oh la la… Qu’est-ce qu’il faut faire pour être chroniqueur dans les magazines ? Ecoute, moi, je n’ai pas d’autres conseils à donner que la voie qui a été la mienne et qui a marché.
Moi, avant d’être embauché chez Rock Sound, je faisais un peu de radio associative à Tours et puis, à côté de ça, j’avais un petit fanzine que je faisais et qui étais le fanzine du fan-club de Korn car j’ai toujours été dans un délire de fan-club et tout, depuis tout gamin. Bon, Korn j’ai un peu lâché l’affaire depuis en fait.
J’ai toujours été très très fans de musique et très actif du coup et notamment par le biais de fan-club. J’ai toujours été abonné au fan-club de mes groupes préférés et du coup, ce côté un peu avoir envie d’écrire…En fait, c’est l’envie d’écrire.
Au début, je ne me posais pas la question si j’en ferais un boulot… En fait, c’était un peu un rêve mais je le faisais. Je faisais ce fanzine, ça faisait l’impression d’être un journaliste chez moi tout seul et tout… Et puis, ça a atterri au bout d’un moment dans les mains du rédacteur en chef de Rock Sound qui là, chance pour moi, m’a proposé de travailler…
Struck : Et là, le rêve est devenu réalité… Mais c’est un rêve qui paye ?
Thomas : Hum… ça paye ? Euh, moi, ça m’a permis de vivre en tout cas. C’est un salaire… T’as un salaire qui n’est pas mirobolant mais j’avais jamais eu ça avant d’arriver à Rock Sound…
Euh… Les gens écoutent ou vont lire l’interview ?
Struck : La lire.
Thomas : Donc j’peux manger ma pomme ?
Struck : Aucun problème… (A défaut de micro, c’est donc une pomme dans les mains que Thomas continue l’interview)
Thomas : (Rires) Donc la meilleure paie entre guillemet, comme je te le disais, quand tu arrives au Paradis, c’est d’avoir tous les disques gratuits, toutes les entrées aux concerts, rencontrer les artistes et tout ça !
C’est ça la vraie récompense mais c’est vrai que quand tu es affilié au bureau d’un magazine et bien, tu as un salaire tous les mois donc ça, c’est vrai c’était vraiment surréaliste pour moi…
Struck : Pourquoi tu t’es mis à la scène alors ? Est-ce par passion ou juste par intérêt financier ?
Thomas : (Rires) Non, j’pense que si j’voulais faire de l’argent, j’aurais pas commencé par ça même si bon, là ça va… Car le fait est que j’ai des choses qui s’enchaînent et que ça se passe bien.
Mais la scène, j’en fais depuis très longtemps et notamment tout le temps que j’ai été à Rock Sound c'est-à-dire j’ai commencé à 21 ans ! J’avais un spectacle avec un pote, c’était un spectacle de rue qu’on a joué pendant 7 ans, qu’on a joué à peu près 400 fois dans un encadrement professionnel !
Donc, ça m’a montré en 7 ans que j’avais l’aptitude à avoir le statut d’intermittent d’une part et puis, l’aisance sur scène car j’ai finis par l’avoir au bout d’un moment... Et puis, surtout parce que ça m’amusait vachement… bah j’adore ça de faire comédien, on va dire un peu…
Et donc, ça a été assez naturel cette transition quoi !
Struck : Pour faire original : que conseillerais-tu aux chroniqueurs de Music Waves qui voudraient –comme toi- se recycler ?
Thomas : Oh la la ! Ecoute... Qu’est-ce qu’il faut… (Amusé) Qu’est-ce qu’il faut faire pour faire de la scène ? Faut avoir envie d’en faire déjà ! Faut à un certain niveau avoir envie d’écrire… Bon, ça dépend s’ils ont envie d’écrire eux-mêmes… Moi, j’écris mes trucs donc faut avoir envie… Ca dépend s’ils ont envie d’être drôle ou jouer du Racine ? Dans mon cas, faut avoir envie d’être drôle !
Struck : Donc ta capacité à écrire, t’aide dans ce nouveau métier ?
Thomas : Ah bah… y’a intérêt (rires)… J’écris mes sketchs, je les travaille, je les joue ou je les regarde pour voir ce qui ne va pas ! Il faut avoir de la patience, ne pas avoir peur du bide… Tu vois car tu passes par tout ça… Tu te manges des trucs parce que c’est pas gagné et tu te dis « putain »…
Struck : Qui t’a donné envie de faire de la scène ? On aurait pu s’attendre à ce que tu chantes…
Thomas : Ouais… J’ai chanté y’a bien longtemps… Personne ne m’en voudra d’avoir arrêté… Bah en fait, j’ai toujours été fan de comédiens de la comédie, de comédiens comiques…
Struck : Des exemples ?
Thomas : Bah, en France, au plus loin de ce que je me souviens, j’étais fan de de Funès et après, dans les artistes que j’ai beaucoup aimé… bah, y’a un artiste dont la rencontre, la rencontre je ne l’ai jamais rencontré mais bon… Y’a une série anglaise qui s’appelle « The Office » dont l’acteur principal s’appelle Ricky Gervais qui est coauteur de sa propre série, qui a lancé d’autres séries et tout… Et je dirais presque que c’est en voyant ça alors que je faisais déjà beaucoup de théâtre de rue, que je me suis dis qu’on est jamais aussi bon qu’en écrivant soi-même pour soi. C'est-à-dire tu écris ta propre opportunité en écrivant ces trucs pour toi !
J’veux dire si tu me donnes un texte que tu a écris ou qu’un auteur de théâtre a écris et je dois jouer, tu vois, j’ai pas forcément la tournure d’esprit de tout ce qui est présenté comme idée, tu vois ?
Si c’est moi qui écris mes trucs, y’aura personne d’aussi bon que moi pour le jouer, tu vois ?
Et ce mec-là, en voyant « The Office » qui est vachement inspiré de sa vie personnelle, il raconte l’histoire d’un patron qu‘il a connu au boulot y’a longtemps et qui est surréaliste ! Ca m’a vachement influencé…
C’est pas de la scène… Après y’a un autre humoriste anglais de scène qui s’appelle Eddie Izzard qui est probablement le meilleur acteur de stand-up de l’univers, je pense.
Eddie Izzard, en l’occurrence, la personne qui me l’a fait découvrir c’est Benjamin Parent qui est la personne avec qui j’ai travaillé au début sur le spectacle sur l’écriture, qui m’a aidé un peu à structurer tout mon texte, mes sketchs et tout ça qui m’a donné des idées et voilà, il m’a découvrir Eddie Izzard et pour moi, ça a été une révélation. Y’a un spectacle –tu peux le mettre c’est « Definite Article » qui se trouve en sous-titré- qui est pour moi une espèce de quintessence du spectacle comique comme en France ça n’existe pas, quoi !
Alors, depuis, j’ai vu, cet été, pour la première fois de ma vie, Gad Elmaleh en spectacle, j’ai trouvé ça vraiment brillant !
Jamel est vraiment incroyable, les premiers spectacles de Dieudo sont vraiment incroyables… bon, sans parler, de ce qu’il y a à côté. François Rollin, j’adore !
Mais à côté de ça, en France, les vrais gens aussi que j’adore en scène sont des artistes de rue moins connus : Fred Touch, Arnaud Aimack, L’oiseau Bleu ou Paco chante la paix sont des trucs que je ne saurais que recommander !
Struck : Si je te dis prog : tu réponds ?
Thomas : Yes… Mais bon… Tiens, figure-toi que j’étais en train d’écouter du prog rock, c’est quasiment un des plus vieux genres de musique que j’ai écouté ! J’ai commencé, moi, avec le hard et le prog rock, on va dire !
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Struck : Si je te dis métal prog ?
Thomas : Là, je prends mes jambes à mon cou… Non, j’ai pas vraiment écouté, genre Dream Theater, c’est ça ? C’est vraiment… A la rigueur, j’aime bien le prog rock vraiment un peu psyché des années 70 et j’ai écouté pas mal de métal aussi mais le métal progressif, j’ai jamais vraiment aimé…
Struck : Trop technique ? Trop démonstratif ?
Thomas : Voilà, trop technique exactement…
Struck : Si je te dis death prog ? Je suppose que tu cours encore plus vite ?
Thomas : C’est quoi ça ? Attends, y’a pas ? Non, ouais, non j’vois pas…
Struck : Opeth !
Thomas : Opeth… Ah oui, jamais écouté ! Y’avait une blague récurrente dans les bureaux de Rock Sound ; j’disais « tous les groupes Opeth, Taproot, tout ça… j’ai pas envie d’écouter ! »
Tiens, ça me donne une idée pour le spectacle ; peut-être que je parlerais de Taproot ou Opeth ?
Struck : Enfin, si je te dis « rock quoi » ?
Thomas : Oh la la (rires)… J’te réponds malheureusement que c’est la blague qui est maintenant la plus connue du spectacle puisqu’elle a été très vue sur internet et tout… Donc, elle a vachement moins d’impact dans le spectacle. Mais en fait, y’a plein de trucs de « rock quoi » que j’aime… Enfin, j’aime pas le « rock quoi » dans ma vision !
Donc après, y’a plein de gens qui disent « j’adore le rock genre Louise Attaque, tout ça…. C’est du rock ! ».
Et moi, j’dis « Non » et après, ils vont me dire (air dédaigneux) « Ouais, t’aimes bien Queen et tout »…
Struck : Queen c’est très bien !
Thomas : Queen c’est très bien ! Non mais y’a des gens qui vont me dire « Attends tu te fous du « rock quoi » mais t’aimes bien Queen et tout ! ».
Oui, alors j’dis (air faussement énervé) « Mais je fais ce que je veux : c’est mon spectacle ! ».
Struck : Justement c’est le sketch qui m’a fait te connaître : je le trouve génial et d’une vérité criante : tu résumes mon dialogue avec mon entourage quand je parle zik
Thomas : D’accord !
Struck : C’est également du vécu pour toi ?
Thomas : Ah bah voilà, c’est exactement le genre… Bah alors, j’vais être moins dur avec Taratata qui finalement me scotche… Enfin, l’autre jour, j’ai vu Motörhead à Taratata ? J’étais là à me dire « Qu’est-ce qui se passe ? ».
Bon, tu vois, je trouve que Nagui, il a une volonté de s’amuser avec son émission c’est bien.
Et tu vois, y’a quand même pas mal de radios en France « Ouais, on passe du rock et tout ! ». Moi, j’dis « Non… Attendez, j’ai des disques hein ! (malicieux) Parce que vos disques, ça va pas du tout ! ».
Ils sont là « 100% rock et tout ! ».
« Non mais jusque là, vous n’avez mis que Jean-Louis Aubert et machin… »
Struck : Un contentieux avec Jean-Louis Aubert justement ?
Thomas : J’adorais les deux premiers albums de Téléphone. De toute façon, j’suis né en 1977 donc tu vois, j’ai découvert bien après… mais pour moi, y’a rien de plus mou et lisse… Bah tu vois, j’veux dire même si j’respecte ce mec-là quand même, évidemment. Mais maintenant, il a vraiment une image de ce mec-là lisse, ces paroles sont gnian-gnian, le son c’est tout propre et tout. T’as envie de leur dire « Vire le producteur de sa console et mets les amplis vraiment, quoi ! ».
C’est un peu méchant, j’veux dire. Jean-Louis Aubert, je ne le mets pas dans le « rock quoi », j’ai changé les noms des artistes… (sourires)
Struck : Ton avis sur le business rock actuel ?
Thomas : Ecoute, j’voudrais bien… Disons que ça a été mon boulot pendant des années de le faire, d’émettre des avis et tout…
Struck : Mais plus sur le rock en général et son évolution, l’état du rock actuel justement ?
Thomas : Je mentirais en disant que je suis encore beaucoup ce qui se passe parce que j’ai depuis que j’ai quitté les magazines, j’ai redécouvert la liberté d’écouter ce que je veux (rires) et de ne pas être à la pointe de l’actualité tout le temps, tout ça ! Ca me permet de pouvoir écouter ce que j’ai envie, quand j’en ai envie !
Donc là maintenant, si tu veux, depuis 1 an, je suis parti dans une grande redécouverte du glam et tout ça, des trucs vraiment seventies. Là, si, il y a des trucs actuels qui me plaisent mais ch’suis moins dans le systématisme de la nouveauté alors sauf grâce aux blogs / myspace qui me permettent de découvrir des trucs vite fait, des trucs comme ça qui t’arrivent tout cuits !
Mais sinon, tous les disques que j’achète c’est des trucs qui sont souvent sortis y’a plus de 6 mois, 1 an…
Struck : Tu parlais de myspace, à ce titre, que penses-tu des webzines dédiés à la musique ?
Thomas : Et bien, c’est vraiment depuis 1 an ou 2 que je me fous à fond dessus. Enfin, j’passe beaucoup de temps dessus pour les découvertes. Je trouve intéressant qu’il y ait plein de webzines, des blogs tout ça qui font aussi un petit peu de l’archéologie. Tu vois la blogothèque par exemple qui est un site de fans de musique qui mettent en ligne leurs coups de cœur. Et donc, ça peut être une nouveauté comme… « putain, j’ai redécouvert un album mythique des années 60 ! » Et les mecs mettent toujours un ou deux morceaux en ligne comme ça. Parce qu’il y a un côté éthique en plus, ils disent c’est pour la découverte, c’est du mp3 qu’on prête un peu en ligne donc vous pouvez télécharger mais l’idée c’est que si ça vous plaît, vous achetez l’album. Et je trouve ça vraiment bien.
Et donc, je ne les connais pas tous, car il y a en a des centaines et des centaines mais je m’y retrouve beaucoup, j’adore découvrir des trucs là-dessus !
Struck : Donc rendez-vous sur Music Waves avec notamment ton interview ?
Thomas : Bien sûr, bien sûr…
Struck : Comment expliques-tu l’engouement pour le rock : chose qu’on ne voit pas pour d’autres styles de musique ?
Thomas : Si quand même… Tu veux dire les gens qui crient dans les concerts, tout ça ?
Struck : Non plus précisèment, par exemple, quand tu viens à discuter avec un métalleux qui te dira que seule la musique qu’il écoute est bien et le reste c’est de la merde…
Thomas : D’accord ! Ecoutes, je sais pas trop en fait… C’est une bonne question, hein ! Bah en fait, c’est un peu ce de quoi je me moque dans le spectacle… (Œil malicieux) Bah la réponse est dans le spectacle !
Non, mais c’est souvent lié à une espèce de… c’est un peu puéril en général l’engouement que tu as…
Regarde, moi, j’en parle dans mon spectacle, j’suis fan de Queen et donc c’est complètement idiot, en fait.. J’mets en avant mon côté fan puisque j’ai toujours été fan de pleins de groupes et là quand, j’suis fan d’un groupe : j’achète des collectors, j’suis au fan-club, j’suis sur les sites internet…
J’adore découvrir un groupe et être fan parce que j’adore écouter des morceaux d’un groupe que j’adore mais à côté de ça ; si je prends un peu de perspective par rapport à ça ; j’me trouve parfaitement idiot (rires)…
(Air faussement idiot) Tu vois être là, à regarder des sites internet, à acheter des disques sur des groupes que j’aime et tout…
Bah ch’ais pas… J’trouve que c’est bien. J’explique pas cette passion, c’est un engouement comme ça. Après, je trouve que c’est intéressant d’essayer d’expliquer le recul que chacun doit essayer de prendre par rapport à ça, tu vois !
Mais bon, après, j’pense que ça passe un peu avec l’âge. Tu vois, j’ai 30 ans mais à 14/15 ans, j’devais être un peu idiot, quoi !
Quand ma mère me disait « Ils sont nuls les groupes que tu écoutes ! »
(voix interloqué de fans ado en train de muer) « Hein ! ! ! Ca m’étonnerait, hein ! »…
Struck (rires) : Et toi, justement qui est fan de Queen que penses-tu de leur reformation ?
Thomas : Bah, écoute, pour moi, ça a été l’occasion de les voir en vrai et de serrer la main de Brian May, déjà, qui a été un moment mythique pour moi… Honnêtement, j’peux pas, pour connaître par cœur la carrière des mecs, j’peux pas remettre en question leur honnêteté vraiment ! Tu vois, les mecs de Queen, ils ont vendu 300 millions d’albums, ils ont pas besoin d’une tournée en plus pour se faire des sous même si ils vont s’en faire mais c’est vraiment pour le plaisir de rejouer ensemble !
Struck : Rejouer ensemble… En même temps, il n’en reste plus que 2 qui rejouent ensemble !
Thomas : Y’en a plus que 2 qui jouent ensemble… Mais voilà, John Deacon est parti depuis le début, Freddy Mercury ne reviendra pas. C’est dommage de plus le voir en vrai mais bon, quand je les ai vu avec Paul Rodgers au chant, j’étais là…
Struck : M’ouais, mais bon c’est pas pareil !
Thomas : Putain ouais… Tu vois parce que un truc comme « Radio Ga Ga »… « Radio Ga Ga » c’est quand même, c’est un tube absolu.
Mais c’est vrai, il peut très rapidement sonner vulgaire, facile, FM, radiophonique… Mais tu le vois en vidéo avec Mercury qui chante, malgré tout, en concert, ça passe, ça passe, c’est la messe quoi !
Là, quand c’est Paul Rodgers qui arrive et tout ; y’a un côté un peu « balloche » et tout…
Struck : Et encore, c’est chanté en anglais parce que « Radio Ga Ga » chanté en français !
(Chantant avec une voix de fillette) « Radio Gou Gou, Radio Ga Ga »… m’ouais !
Struck : Question typique posée aux comiques : tes sources d’inspiration ? Pourquoi selon toi, rares sont les spectacles dédiés au rock ?
Thomas : Ecoute, y’a tellement de gens qui m’ont dit « wah, c’est une super idée, c’est dingue pourquoi personne ne l’avait fait avant ? »
Struck : Quelque part c’est un peu le sens de ma question ?
Thomas : Bah voilà et moi-même, j’dirais « bah, j’suis pas à la place des autres comiques ! » (rires)
Non, c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de spectacle vraiment dédié au rock sous cette forme-là. J’en connaissais pas. Après, y’a forcément, y’en a eu plein des opéra-rock, des spectacles rock... mais c’est vrai des spectacles comiques sur le rock ? A ma connaissance, en France en tout cas, j’suis le seul…
Aux Etats-Unis, y’a des humoristes américains qui ont fait des sketchs, un peu comme ça sur le rock mais euh… j’en sais rien.
Y’a peut-être personne qui est aussi fan de rock que moi et qui est aussi comédien et qui a envie de… Tu peux après t’as des mecs, tu retrouves un mec comme Jack Black, l’acteur américain, c’est quand même un comique dont beaucoup de rôles qu’il joue sont liés à la musique entre « Haute Fidélité », « Rock Academy » et tout… Et le mec, tu sens que le comédien est fan de rock quand il joue quoi !
Struck : Question con : si tu devais comparer ton spectacle à un album ; lequel serait-il et pourquoi ?
Thomas : Oh la la… Un album ? Pfffuuuuttt… J’dirais…
Struck : J’t’avais prévenu « question con » !
Thomas : (Rires) Ouais... parce que…
Struck : Et tu me réponds « ouais » en plus ?
Thomas : (Rires) Ouais, bah ouais… Non, mais j’te rassure j’ai déjà posé le même genre de question en interview ! Bah je sais pas, j’dirais c’est vraiment facile ; le 1er Greatest Hits de Queen parce que déjà il est varié dans plein de trucs et parce que c’est un album qui pour moi, était fondateur et puis parce qu’il évoque tellement de… j’te dirais puérilité, passion, de trucs comme ça pour moi… Que la passion qu’il y a dans mon spectacle est vraie aussi…
J’ai envie de dire ce disque-là parce que si ce disque n’avait pas existé pour moi, le spectacle ne serait pas là je pense !
Struck : Bah voilà… Très bonne réponse ! Qu’est-ce que ça te fait d’être de l’autre côté de la barrière & être maintenant interviewé ?
Thomas : Qu’est-ce que ça me fait d’être interviewé ? Bah rien.. J’parle plus de moi mais non, au début, c’est rigolo, c’est rigolo… Maintenant, je te dirais que je m’y suis fait, j’en ai quand même fait pas mal des interviews et donc du coup… (Thomas entre dans une phrase coluchienne) Mais c’est vrai que les premières fois, les gens, des fois on m’demande, c’est vrai !
(Il se reprend) Alors quand les gens ont vu mon spectacle, en fait, comme j’me moque beaucoup de certaines situations d’interviews de la personne que j’interviewe comme de moi en tant qu’interviewer : y’a pas mal de gens en m’interviewant me disent « Ouais, j’ai peur que tu te foutes de ma gueule après ! » (rires)
Mais non, c’est rigolo, ça change pas grand chose en fait, tu te retrouves juste à parler encore une fois avec quelqu’un mais bon, c’est lui qui pose les questions et c’est tout (rires)
Struck : Et d’être de l’autre côté de la barrière, te fait-il mieux comprendre certaines réactions d’artistes que tu as interviewé par le passé ?
Thomas : Absolument…
Struck : Par exemple ?
Thomas : J’peux pas te dire mais j’en ai pas précisément en tête.
Mais euh par exemple, tu vois avant, quand j’allais faire les interviews quand j’arrivais interviewer un artiste, quand j’arrivais 6e sur son planning promo par exemple, les mecs tu sens que ça les fait un peu chier de faire les interviews évidemment !
Moi là, ça va parce que c’est un peu de temps en temps et tout, c’est cool mais c’est vrai quand t’en fais 4-5 d’affilée, au bout d’un moment, c’est vrai que c’est contre-productif au possible, tu vois !
C’est à dire, tu vois, c’est assez narcissique comme exercice ; tu parles de toi et tout. Mais euh, donc voilà en fait, y’a un côté, par pudeur, j’ai pas envie de faire le mec qui se la raconte en interview et y’a des mecs en interview, j’ai eu l’occasion de ressentir ce malaise-là auprès de certaines personnes…
Struck : Ok. Ton meilleur souvenir de scène et/ou dans ton autre vie ?
Thomas : Y’en a vraiment énormément…
Struck : Comme serrer la main de Brian May ?
Thomas : Evidemment… mais c’est dans le spectacle (rires) !
Non, mais oui, en fait le souvenir, c’est pas vraiment un souvenir, c’est un espèce de.. j’suis assez fier, c’est un bien grand mot, content d’avoir réussi à construire un truc autour de ma passion pour la musique, qui a été de pouvoir rencontrer des artistes que je rêvais de rencontrer et tout… Et puis, maintenant de faire en fait… C’est pas un souvenir, c’est un espèce de truc, quelque part, j’me dis que j’suis pas dans le faux !
Struck : A l’inverse, ton plus mauvais souvenir de scène et/ou dans ton autre vie ?
Thomas : (Catégorique) Mon interview de Louise Attaque !
Struck : Tu en parles dans ton spectacle ?
Thomas : Non mais il va falloir qu’il le soit un jour… Mais mon plus mauvais souvenir c’est avec Tarmac, en fait, un des deux mecs –chanteur/violoniste de Louise Attaque.
Bah, en fait, ch’ais pas, j’suis revenu sur cette interview plusieurs fois mais j’ai jamais été autant mis mal à l’aise par 2 personnes en interview qui en plein milieu de l’interview… en fait, c’est comme si je te faisais « Attends… Qu’est-ce que tu me poses comme questions ? Tu as vu mon spectacle ou quoi ? ».
Tu vois, ils ont commencé à me faire un procès comme ça pendant l’interview, c’était horrible !
Et c’est pour moi, le plus mauvais souvenir du showbiz des gens que j’ai rencontré ! C’est pour moi l’exemple type des faux modestes. Les mecs, ils veulent faire (air blasé) « Ouais, on a du succès et tout, mais… »… Et j’ai été révolté, révolté et rien que d’en parler, j’ai envie de mettre des claques à quelqu’un !
Struck : Pas à moi si tu ne veux pas que cette interview soit la plus mauvaise pour moi !
Thomas : (Rires) Non, non…
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Struck : Ton passage au Jamel Comedy Club : quelles sont les répercussions car à la base, les fans de Jamel ne sont pas très branchés rock, quoi ?
Thomas : Bah en fait, c’est Kader Aoun, producteur et coauteur de Jamel qui est venu ici à la première de mon spectacle l’année dernière et qui m’a laissé un mot en disant « C’est génial ! Tu fais quand veux le Jamel Comedy Club de cet été ! » Donc, j’étais hyper content et y’a eu des rodages au théâtre du Temple, des plateaux où chacun des humoristes qui passaient au Jamel Comedy Club pour l’émission télé pouvait aller rôder son morceau de 5 minutes.
Car, c’est pas parce que tu as un spectacle d’une heure et demie qui marche bien que t’arrives et que tu ressors au bout de 5 minutes et que t’as été super efficace, super cohérent et que tu as donné l’impression de faire un sketch avec un début et une fin. Et ça, c’est un autre boulot !
Donc, j’ai rôdé mon truc au Temple où j’me suis rendu compte effectivement ; je rôdais un sketch de 5 minutes au Temple qui a fini par rester celui que j’ai joué au Jamel et où j’ai fais des bides énormes.
Tu fais des trucs, tu vois : « Le rock quoi ! » et tout, j’leur paraissais mais ils étaient là (accents du neuf-trois) « Ouais rien à foutre ! » (rires).
Tu vois, ils font pas la différence entre Vincent Delerm et les Stones quoi ! Ils mettent pas d’échelle de valeur, tu vois !
Et du coup, il a fallu que j’adapte un peu mon texte et mon sketch pour qu’au final, je puisse jouer à l’aise mais surtout que le public… que j’arrive à me mettre en tête que je ne jouais pas pour les gens qui étaient là mais pour ceux qui regardaient la télé…
Struck : Comme moi…
Thomas : Voilà… Et pour les gens qui se disent « wah, c’est cool ; y’a un mec qui parle de rock au Jamel Comedy Club ! » Et donc, ça a été des bons retours mais c’est vrai que c’était pas évident puisque le jour de l’enregistrement, c’était un peu tendu. Ca s’est pas mal passé, les gens se marraient dans la salle…
Struck : … mais le public n’était pas aussi réceptif que pour les autres comiques…
Thomas : Tu m’étonnes !
Struck : Personnellement, j’suis fan de ce que fait Jamel mais, pour le coup, tu étais… pas tout à fait…
Thomas : Dans l’univers !
Struck : Tout à fait ! Assez décalé par rapport à ce que les autres comiques faisaient et les spectateurs du Jamel ne sont pas reconnus pour être très ouverts à cela ! Justement de qui est composé ton public ?
Thomas : J’pense que beaucoup jusque là, il est composé de gens qui sont fans de musique tout simplement, peut-être même pour beaucoup, j’en sais rien viennent pour la première fois voir un one man-show -enfin, j’en sais rien- ou presque car ils se disent « Tiens, c’est un truc sur le rock, ça nous intéresse ! ».
Donc, pour beaucoup, c’est ça encore et à terme, j’te dis, j’aimerais bien que ce soit un public plus large c’est à dire qui considère pas vraiment le fait que je parle de rock mais qui se dit : « Tiens, on va aller voir un mec qui parle de trucs qui le passionnent ! ».
Mais c’est pas évident d’ouvrir le public comme ça, de dire au grand public : « Venez j’fais un spectacle comique ! »
« Ah bien ! »
« Mais c’est sur le rock ! »
« Oui mais j’aime pas le rock ! »
Donc, le boulot consiste à faire ça. Donc peut-être que le thème du spectacle rend difficile l’ouverture sur le public mais on travaille à ça avec plein de gens et…
(Parti dans un aparté déliro-kleenex) Tu vois, là j’mets ma main dans mon blouson pour trouver un mouchoir… et en fait, il est dans mon jean ! (Rires)
Mais je sais que par la suite, tu sais, j’ai commencé les petites chroniques sur Canal +…
Struck : Justement la multiplication de ces pastilles télés c’est une démarche…
Thomas : Bah, c’est une démarche d’ouverture justement…
Struck : Tu fais donc des pastilles sur Canal, tu as travaillé sur MTV Pulse, Paris Première… Tu n’as pas peur d’entrer dans le « cliché » de l’agitateur attitré que tout talk-show actuel se doit d’avoir ?
Thomas : Quand j’étais à Paris Première, j’ai fais 6 émissions là-bas. Du coup, le rôle que j’avais, c’était vraiment ça. J’ai pas du tout aimé cette expérience, c’était un peu de faire le blagueur !
Struck : Et sur Canal ?
Thomas : Sur Canal, ça commence à se mettre en place, c’est à dire que j’ai mis un peu de temps à comprendre ce que c’était d’écrire spécifiquement pour la télé et pour un passage télé en direct qui plus est !
C’est à dire être super fluide, j’ai 2 minutes 30, quoi, sur Canal !
En 2 minutes 30, t’as pas le temps de dire grand chose…
Struck : ... mais le retour de ces 2 minutes 30 peuvent être monstrueuses question retombée médiatique, promo…
Thomas : Exactement ! Du coup, il faut faire des trucs très courts… Au début, moi, j’leur envoyais des textes trop longs. Maintenant, j’apprends à travailler l’écriture tout ça et l’idée de ces sketchs, c’est des sketchs… Tu vois, j’suis pas le petit vanneur qui fait des blagues « Wah, t’as gueule hein ! » (rires)…
Non, j’arrive, je fais des sketchs de 3 minutes et après je repars…
Struck : A la Guillon ?
Thomas : (septique) A la Guillon…
Struck : Du moins sur le fond, le principe plus que sur la forme…
Thomas : Oui, voilà, voilà… Ouais, c’est ça ! Sauf que moi, c’est pas sur l’invité, c’est sur un sujet d’actualité. Donc voilà, c’est aussi de prouver aux gens avec qui je travaille, de me prouver à moi que je suis capable de faire des choses intéressantes… pas que sur le rock en fait !
Struck : Tu as présenté les championnats de Air Guitar : pourquoi / comment / expliques-nous ?
Thomas : En fait, c’est un peu un embryon de ce que je fais dans le spectacle, tu vois ! Je me suis dis que c’était aussi dans la suite de Freddy Coudboul, mon spectacle où je faisais du micro, où j’étais animateur/présentateur, tout ça et du coup, en fait, les concours de Air Guitar, bah tout simplement, c’était un truc où j’me suis rendu compte qu’il y avait moyen de dire des conneries sur la musique, où ça se prenait tellement pas au sérieux qu’en fait, j’avais envie d’être celui qui étais au micro… Et puis, voilà, très vite, ça s’est passé comme ça et puis, j’connaissais les nanas qui organisaient ; elles m’ont dit « Wah, mortel ! »…
Mais là, j’vais un peu calmer le jeu, puisque j’en ai présenté au moins 30 en 2 ans. Au bout d’un moment, ça tourne un peu en rond aussi mais bon, j’m’amuse toujours à passer une soirée Air Guitar avec des potes… enfin, avec des potes… ceux qui sont là, avec un public qui est là pour déconner, c’est très bon enfant, donc c’est marrant quoi !
Struck : Tu n’y couperas pas : question « Lost » : tu te crashs sur une île déserte mais le producteur est sympa, il t’a laissé 5 albums dans ta valise : lesquels choisirais-tu ?
Thomas : Mes 5 albums mythiques ? Alors bon, j’vais en changer un ou deux car on m’a demandé y’a 6 mois donc j’change d’île déserte (rires)…
J’garde le 1er best of de Queen, j’vais prendre « Pinkerton » de Weezer qui est le 2e album des Weezer, j’vais prendre « Propaganda » des Sparks qui est le 4e album des Sparks, un album de The Cult qui est un groupe dont j’ai été fanatique aussi pendant des années, donc j’pense que j’vais prendre l’album de 94 qui s’appelle « The Cult » avec un bélier en couverture et puis, le dernier, euh, allez, j’l’écoute moins mais ça a été tellement mythique pour moi : « Angel Dust » de Faith No More…
Struck : Et le fameux Mike Patton…
Thomas : J’étais fan de Patton !
Struck : Tu étais ?
Thomas : Non, si, si… J’suis moins ce qu’il fait, j’suis moins…
Struck : Trop barré ?
Thomas : C’est plus barré… Non, mais j’ai vu Fantomas en concert ; c’est incroyable ! J’ai vu Mr Bungle ; c’était incroyable ! Tomahak…
Enfin, j’les ai tous vu, tous ces groupes, je les ai vu, je les ai interviewé plusieurs fois. Mais justement, pour l’avoir interviewé plusieurs fois, au bout d’un moment, j’en étais un peu revenu car je le trouvais un petit peu... il m’avait semblé un peu pas prétentieux ou quoi… mais bon, aussi ce mec passe son temps à faire des interviews, donc au bout d’un moment, ça le gonfle et tout…
Et c’est exactement ça ; le mec –limite en l’interviewant- je sais, c’est pénible, c’est tellement pénible de faire une interview avec des mecs qui passent leur temps à en faire…
Et donc voilà, et Patton, en fait, c’est un peu dans ce truc-là, tu vois limite quand j’arrivais, j’suis tellement fan que pour l’interview… limite, je m’excusais presque de l’interviewer.
Donc du coup, ça créé pas un truc très naturel… Mais bon, c’est évidemment un artiste ultra-complet !
Struck : Revenons à ton 2e choix : Weezer : c’est pas rock quoi avec notamment son titre « Hep Hep » ?
Thomas : (Catégorique) Oh la la ! Non mais là, c’est un tube qu’ils ont eu à côté de ça… Non, c’est un morceau sur 5 albums. Non, Weezer, c’est la meilleure démonstration de power pop des années 90. Pour moi, c’est un peu Nirvana… C’est moins punk que Nirvana, mais dans l’écriture, ça vaut largement Kurt Cobain mais largement, largement !
Struck : Je te laisse carte blanche pour vendre ton spectacle à nos lecteurs plutôt branchés prog ou métal…
Thomas : J’ai menti tout le long… J’adore le progressif et le métal !
Non, mais honnêtement, mon spectacle… J’pense que si on aime la musique, si on a un rapport –comme je te disais tout à l’heure- affectif, spontané, pas puéril… mais si, si… presque puéril comme ça à la musique ; j’pense qu’il parle un peu, j’espère…
Donc qu’on soit fan de métal ou même de chanson ou même de Johnny…
Struck : Non quand même pas Johnny !
Thomas : (Rires) Nooon… Et donc je pense qu’il est pour les fans de musique… de prog, de métal et tout… Et en l’occurrence, je parle beaucoup d’artistes de métal dans mon spectacle…
Struck : En tant qu’interviewer pro : tu mettrais quelle note pour cette interview ?
Thomas : Ecoute, j’vais mettre une bonne note, c’était une très chouette interview… Je vais mettre un… 17,5/20 !
Struck : Oh la vache !
Thomas : Hé, la classe… Mention « Très bien ! »
Struck : Merci !
Thomas : C’est cool…
C’est ainsi que se termine cette passionnante interview juste avant que notre comique rock débarque sur scène pour nous faire mourir de rire avec son spectacle.
Un one-man show qui débute par sa définition de ce qui est rock.. ou du moins ce qu’il ne l’est pas, pour finir par le joueur de bidon Shell très en vogue dans les orchestres actuels au regard des restrictions budgétaires. Il passera en revue la grande Histoire du rock avec ses morts légendaires notamment ceux dans leur vomi (Bon Scott), le mythe des chanteurs morts à 27 ans, le lien avec les actuels artistes de la scène française à qui Thomas propose de devenir mythiques, le batteur de Def Leppard… Sans oublier, les anecdotes croustillantes mais surtout hilarantes de l’ancien interviewer qui l’a été !
Un spectacle hautement recommandable de 1h30 qui ravira tous les fans de musique que nous sommes et forcément tous ceux dont vous êtes derrière vos écrans…