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Abstraction musicale autant que mathématique, For The Love Of Art And The Making est l'un de ces albums insondables, puissants, qui échappent à toute tentative de dissection. Aussi serait-il à la fois vain et bien présomptueux de vouloir en dresser une chronique : voilà un disque qui provoque des émotions plus qu'il n'en suscite, qui appelle à l'inconscient plus qu'aucun autre. Aptes à happer l'auditeur dans leur tourbillon noir et moite, les deux mouvements de plus de quinze minutes chacun qui composent ce brûlot démoniaque sont en réalité un amoncellement chaotique de dizaines de pistes, interchangeables, qui sont les seules à pouvoir livrer le secret d'un mythe moderne, d'une pulsion artistique qui transcende le simple statut de création musicale. Chaotique, mais pas anarchique : tel un carré magique de pensées s'entrechoquant, FTLOAATM dissimule en son sein un trésor que le noctambule invétéré prendra un sombre plaisir à découvrir...
Une œuvre totale, aboutie dans sa conception comme dans sa réalisation, et qui demeurera à n'en pas douter un véritable classique, dans son propre genre.
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Plongeant encore plus profondément dans les ténèbres d'une âme scarifiée, Zierler et les autres fêlés de Beyond Twilight, rejoints par le puissant Kelly Sundown Carpenter après le départ du Duke, soutenus par le guitariste et producteur Jacob Hansen et par leurs camarades Mike et Truls de Circus Maximus, entraînent l'auditeur tétanisé toujours plus loin dans cette descente aux enfers mnémonique, qui atteint sur ce Section X des sommets (ou plutôt des abysses) de folie. Il est fortement recommandé de s'intéresser au côté "scénaristique" de la chose, sous peine de manquer des éléments (musicaux ou thématiques) déposes là avec une intelligence rare. Plus dominateur que jamais, Zierler décompose de ses claviers morbides des rythmes et des mélodies au gré de ses propres souvenirs lancinants.
C'est aussi sur cet album que son exigence artistique devient vertigineuse, et provoque des clashs avec le label, troubles qui l'amèneront à franchir le point de non-retour avec le terrifiant opus suivant...
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Ce Section X est de loin l'un des meilleurs albums du Métal PROGRESSIF (Essieu : Métal Métalleux ) et on a tendance à le comparer avec d'autres albums (écoles) comme ceux de Dream Theater (Essieu : Métal Rocheux), l'album est tellement agressif et rustre qu'il nécessite une ouie tout à fait raffinée et bien dréssée pour en capter les éléments progressifs, c'est un album à classer avec les grands opus de Outworld - Symphony X - Evergrey - Digital Ruin - Vanden Plas En d'autres termes Beyond Twilight apportent eux aussi leur touche personnelle, à savoir un album mélancolique-agressif-Théatral et le plus important progressif avec en prime une super-prestation du sieur Kelly Sndown Carpenter qui rejoint par la même occasion grâce à ce disque le panthéon des seigneurs criards : Jorn Lande-Russel Allen-Andy Kuntz-Björn Jansson...et la liste est longue
c'est un disque destiné spécialement aux admirateurs du Dark-Progressif (mélancolique) EPOUSTOUFLANT !!
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Pas mal, mais un peu comme Keith, je pense que ce disque intéressera en priorité les amateurs de métal. On s'ennuie pas vraiment à son écoute mais j'ai eu un peu de mal à ne pas trouver la musique un peu trop linéaire par moment... J'ajouterais qu'il manque un soupçon de diversité pour m'attirer un peu plus. Dans tous les cas, si vous aimez le métal, ce disque est pour vous !
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Album très intéressant de par ces compos originales et surtout par son ambiance mélodique rappelant parfois Evergrey. Les musiciens sont excellents, no problem, il n'y a peut-être pas de démonstration technique hypra époustouflante (quoi que...), mais je suis désolé de le dire, c'est un album complètement PROGRESSIF (ndlr celui qui à noté cet album avant moi à 6/10). Bref, comme la chronique l'a si bien décrit, cet album se veut puissant et mélodique, un peu sombre, il serait dommage de loupé ce petit chef d'oeuvre. La seule tache en fait à tout cela, (il en faut une), c'est qu'il est un poil trop court, on en redemande.
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Les élans symphoniques sont intéressants, la voix beaucoup moins, mais surtout voila encore un métal trop simple à mon avis pour être étiqueté progressif. Je retourne écouter "Pain of Salvation", "Dream Theater", et "Shadow Gallery" ...
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