|
|
|
J'adorais ce groupe. Après les avoir vus (mais pas entendus, le son était tellement mauvais !) en juillet 2019, à Guitares en scène, je suis circonspect. Seul Rudess a été bon. Petrucci m'a gavé avec la mise en avant de sa dextérité technique. Mais je n'étais pas venu voir un prof de guitare se la jouer. LaBrie hurlait. Bref, je suis parti.
|
|
|
|
|
|
|
Cela 25 ans que je connais DT, et je suis dubitatif avec cette dernière galette. Certes Rudess a retrouvé son lustre d antant période LTE, avec des sonorites bien senties et moins boite de conserve. Labrie est très bon, Mangini est tres carré mais manque indiscutablement de folie créatrice et de groove de son prédécesseur .myung fait son job.et Petrucci a abandonné ses excès de shred et nous sort des solos dont il a le secret. Mais avec tout ça, je trouve l'album intéressant car une fois de plus le groupe est aller de l'avant et a fait preuve d innovation comme sur tous leurs albums. Le problème pour moi c est ce côté excessivement massif trop " que metal" même sur TOT ils avaient gardé leur patte prog. Que le groupe choisisse de faire des morceaux plus condensé et efficace est plutôt bien vu car nous avons connu des excès de passage superflu. Du coup j'ai ce désagréable sentiment de pas avoir eu la moindre émotion après 20 écoutes. Ainsi qu' une apprehension de manque de créativité qui se confirme pas ce temps arrêtés 60 minutes.bien sûr des chefs d'oeuvre par le passé ont meme fait 40 minutes. Mais ou est cette pièce prog quasi obligatoire de 15 min qui aurait trouvé sa place dans l espace vaccant. Par conséquent je ne peux m'empêcher de penser que l'omniprésence de Petrucci a la composition et production manque sans doute de contre proposition comme pouvait le faire portnoy. Au fond pour moi, cet album est l'image de sa pochette ,perte d'humanité donc de sensibilité et trop robotique dans les sonorités et structures des chansons
|
|
|
|
|
|
|
Bon, désolé, je ne rejoindrais pas les avis laudateurs sur cet album. Non pas qu'il ne soit pas bon : Dream Theater retrouve un son direct, métal, avec un John Petrucci mis en avant au travers de descentes de manche toujours aussi étourdissantes, et un James Labbrie toujours aussi étincelant et qui distinguera toujours DT des autres groupes. Mais je reste marqué par l'atypique et grandiose "The Astonishing", qui garde une place à part pour moi. Et donc j'ai un peu de mal à revenir à l'essence du groupe, trop métal, pas assez progressif.
|
|
|
|
|
|
|
Dream Theater a trouvé un nouveau souffle avec ce "Distance Over Time".
Je n'ai jamais considéré que les Américains s'étaient perdus ou endormis dans leur carrière. Ils ont su évoluer, à leur rythme avec de belles qualités. On ne reviendra pas sur leur maîtrise technique mais il ne faut pas oublier leur créativité et le sens de la mélodie dont ils ne se sont jamais vraiment départis. Un petit côté pop rock assumé et rarement évoqué dans les critiques.
Alors, bien sûr, le virage très metal, que certains pourront regretter, les ont un peu coupé d'une certaine substance originelle mais leur discographie reste pleine de pépites, de trouvailles, et même de moment de grâce.
Pour en revenir à ce dernier opus, celui-ci est essentiellement basé sur les riffs de Petrucci et l'emphase mélodique de James Labrie. John Myung y trouve également une place particulière qui donne une profondeur et une lourdeur assez rare chez Dream Theater. Je trouve en revanche que Jordan Rudess a moins d'influence dans le son qu'il n'a pu en avoir récemment. Je ne sais pas s'il faut le regretter mais je ne fais que le constater.
Cet album est très bon en cela qu'il est plus direct et efficace, très juste sur le plan mélodique et chargé en ce qui a parfois manqué, à savoir l'âme. C'est vrai que cette méthode qui consiste à s'enfermer pendant des semaines pour composer apporte ce supplément de cohésion et de cœur.
Dream Theater avait certainement besoin de cela pour se recentrer sur l'essentiel après un "The Astonishing" quelque peu impersonnel et peut être trop ambitieux.
|
|
|
|
|
|
|
Ayant écouté "The Astonishing" récemment je tempèrerais la note et les appréciations que j'ai eu à l'époque de ma chronique. Étonnamment j'ai remarqué que cet album provoque ce type de réaction chez beaucoup de chroniqueurs ayant été impressionné lors des premières écoutes. Bref, tout ça pour dire qu'après cette audacieuse aventure Dream Theater revient à du solide avec une certaine efficacité mélodique, des riffs bien cherchés et surtout bien trouvés, de la technique parfaitement contrebalancée par un feeling (surtout à la guitare) généreux. Par un mouvement inverse de celui de "The Astonishing" "Distance Over Time" s'apprécie d'autant plus au fils des écoutes. J'ai commencé par être sceptique et un peu indifférent à cet album puis il a provoqué ses effets et chaque écoute supplémentaire en renforce ses qualités. Je me retrouve dans les remarques de Struck et notamment quand il dit qu'il n'attendait plus rien des Américains. La surprise n'en est que plus réjouissante.
|
|
|
|
|
|
|
Il y a bien longtemps que Dream Theater ne me faisait plus sourciller : comme le souligne à juste titre Calgepo, je fais partie des "Francis Cabrel" du prog metal.
En revanche, il faut bien avouer que ce "Distance Over Time" est une vraie belle surprise d'un groupe dont je n'attendais plus rien !
Un album concis qui pioche dans les différentes époques du groupe pour un résultat très efficace comme chaque intro ultra-soignée et hyper addictive !
Un album hautement recommandable qui devrait à coup sûr faire l'unanimité entre fans de la première heure et les nouveaux...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|