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Ben voilà, j'ai un faible pour Enchant depuis "A blueprint of the World". Et l'attente fut longue...Mais fut-elle récompensée.
Alors il m'a fallu plusieurs écoutes pour replonger dans l'univers musical d'Enchant.
Pourtant, ça avait superbement bien commencé avec "Circles", morceau dense où prédominent les nappes de synthés de Bill Jenkins, où s'échappe la guitare chatoyante et volubile de Doug Ott, où la rythmique vrombissante et élastique d'Ed Platt, superbement épaulée par la frappe de Sean Flanegan, fait merveille.
Le son est parfaitement bien capté. Mais...Mais...
Mais mis à part ce morceau, le suivant "Winthin an Inch" et "Here and now", on ne retrouve pas cette unité dans les autres.
Certes, il y a vraiment des plans excellents dans chaque chanson, mais il y a soit un couplet, soit un pont qui vient gâcher l'ambiance, sapant un peu l'intensité du morceau.
On retrouve cette constante dans le titre éponyme où le second couplet fait penser à du Spock's Beard un peu mou du genou. Même constat sur "Transparent Man". "Life in a shadow" est au demeurant sympathique mais un peu trop Fm sous d'autres aspects.
On peut aussi reprocher que la majeure partie des titres de l'album peinent à trouver une fin, la plupart se contentant de se terminer en "Fade Out"...Un peu dommage.
Donc, c'est un disque qui aurait surement gagné à être élagué de certaines parties, il aurait gagné en densité et aurait permis une écoute sans lassitude de la part de l'auditeur.
Il n'en demeure pas moins qu'Enchant présente en son sein de formidables musiciens avec une mention spéciale pour leur chanteur Ted Leonard qui est à mon sens l'un des meilleurs vocalistes de notre planète. Outre sa large palette vocale, à mon sens bien meilleure que celle d'un Steve Walsh, il sait mieux faire varier sa voix pour coller aux ambiances des morceaux.
En tout cas, Enchant n'est pas fini, et ça, c'est tout de même une grande nouvelle.
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Que cela fait plaisir de retrouver Enchant après tant d'années ! Le groupe a gardé ce son bien à lui et ses mélodies impeccables. Après il est vrai que le style puissant et le rythme soutenu des compositions entraîne une fatigue auditive qui rend difficile l'écoute du CD dans sa totalité. Peu de titres faibles mais pas non plus de titre fort à relever, à part Circles qui sort un peu du lot.
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A la première écoute, l'album semble prometteur mais difficile d'accès, on se dit qu'il faut comme tout les chef d’œuvre de rock progressif plusieurs écoutes pour assimiler et découvrir l'album...
Mais malheureusement les écoutes successives font plutôt ressortir les défauts de l'album et son coté très répétitif et peu travaillé.
En effet chaque morceau semble construit sur le même modèle: Intro musicale simpliste, couplet très court répété 4 ou 5 fois à quelques variations près pour ensuite un refrain encore plus court et répété également 4 ou 5 fois, puis on recommence au couplet, avec un petit solo de guitare au milieu ou vers la fin...
Alors il y a musicalement de bonnes idées, techniquement rien a dire, mais on reste énormément sur sa faim tant il manque vraiment un travail sur les mélodies, et on fini par être lassé par ces morceaux très très répétitif...
Dommage...
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Tug of War est complètement dans la continuité de son prédécesseur Blink of an Eye et c'est donc avec plaisir que l'on retrouve la fabuleuse guitare de D. Ott sur des titres aussi réussis que Sinking Sand ou Comatose. Cela n'empêche pas Enchant de mettre également les synthés au 1er plan sur le bien nommé Beautiful et sur l'instrumental très inspiré Progtology (qui bien sur vous laissera sur le cul...). Mais il y a aussi 2 ou 3 titres un peu trop confus et basiques qui nuisent à l'homogénéité de l'ensemble et qui font que cet opus est un ton en dessous du précédent.
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C'est ce cd quelque peu sous-estimé qui m'a fait découvrir Enchant. Et finalement c'est plutôt une bonne pioche. En effet par rapport aux opus suivants, résolument tournés vers le prog métal, celui-ci a l'avantage de présenter une palette d'inspiration assez variée. Dans le plus pur style néo prog, on repère par exemple Paint the Picture et ses synthés génesiens un peu envahissants et Traces avec une montée progressive (aux deux sens du terme) tout en nuances et en retenue. Côté prog métal, on peut citer Shell of a Man et son intro à la Rush et l'imparable Bite my Tongue. Et quand Enchant parvient à concilier le tout, ça donne un titre aussi réussi que Colors Fade. Alors une fois que l'on s'est habitué à la voix un peu geignarde de T. Leonard, on ne boude pas son plaisir. Note : 7,5.
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On est très loin de l'album "Blink Of An Eye" ... pas de titre phare. A mon sens pas d'intérêt.
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