|
|
|
Certains artistes marquent de leur sceau les formations qu’ils animent et vouloir les faire survivre après la disparition de leurs leaders semble vain. Daevid Allen est de ceux-là et Gong sans lui est aussi vide de substance qu’un Van der Graaf Generator sans Peter Hammill ou qu’un Muse sans Matthew Bellamy. Cet album en fait le triste constat tant il est insipide et bien loin du souffle délirant que lui imprimait l’Australien.
|
|
|
|
|
|
|
Musique intelligente et inspirée, qui parle plus aux neurones qu'au centre des émotions, malheureusement gâchée en partie par un chant consternant. Dommage.
|
|
|
|
|
|
|
2014, Gong sonne toujours! Daevid Allen et sa fine équipe on tissé une véritable tapisserie des oeuvres discographiques antérieures, et le croirez-vous, l'étoffe ne vient pas à manquer. Du Gong pur jus, avec du space rock (The Eternal Wheel Spins) qui émerveillera les fans de Hawkwind, une protest song, où Daevid Allen se fait prophétique et sentencieux à la manière d'un Mick Farren (This revolution), atmosphérico-dépressif (Shakti Yoni et Dingo Virgin, le titre fait penser à certains titres voire albums de Frank Zappa), du folk joyeux (Pixielation qui peut parler aux fans de progressif comme du Gentle Giant monté sur piles), du hard rock (Occupy, à toutes décibels), des incartades délirantes (Syllabub et sa basse!), et parfois Gong n'a jamais autant sonné Rock In Opposition (Pixielation encore). Si l'apport du jazz est moins prégnant par le passé, Gong nous prouve à nouveau qu'il est capable, tel le comte de Saint-Germain, de traverser les époques sans prendre une ride.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|