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Voici que nos 4 rockers de Haute-Loire nous gâtent avec plus de 90 minutes de rock métal progressif largement du niveau de ce qui fait de mieux actuellement chez les anglophones (Haken, Riverside, Opeth, Pain of Salvation, Night Area, Dream Theater). D'ailleurs les sévères chroniqueurs bataves de DRPP (Dutch Rock Progressive Page) ne s'y trompent pas en attribuant pour la cinquième fois un "DRPP recommended" avec une note de 9/10. Même pas gênés par le chant français tellemenent la musique est bonne! Donc pas question de condescendance sous le prétexte que Nemo est un groupe de rock (ciel du rock en France!!?,), progressif en plus (damned!!!), chantant en français et non point parisiens...
Je connais ce groupe depuis pas mal d'années et là je pense qu'ils sont vraiment passés à la vitesse supérieure en terme d'inspiration, de cohérence dans la construction des morceaux, du son encore plus peaufiné (belle production du label Progressive Promotion Record). Le son est globalement plus chaud que sur les opus précédents surtout au niveau de la guitare, plus authentique, plus "lampes" (JP Louveton aurait-il abandonné le système Line 6 ou simple miracle de la prod?).
Nemo a ostensiblement abandonné toute influence jazzy pour un rock effectivement plus musclé (influence de Wolfspring, second groupe de JPL?) mais jamais assomant, en vérité plus proche du hard des seventies (pas étonnant les membres du groupes en sont fans!), tout en ménageant de nombreux passages atmosphériques dans un esprit prog, mais à aucun moment barbant. Dans ce disque l'équilibre des passages instrumentaux et chantés est parfait, de même que les soli de guitares ou de synthés ne sont jamais trop longs malgré la longueur des morceaux (mini 5 mns). La fabuleuse rythmique de Lionel Guichard (basse) et jean Baptiste Itier (drums), bien mise en évidence, est prodigieuse de précision et d'efficacité, à l'instar des meilleurs. Les synthés de Guillaume Fontaine sont omniprésents et toujours très beaux dans leurs sonorités. En plus il nous gratifie une fois de plus de sa gaïta, ce qui donne au dernier opus des côtés celtiques plus qu'agréables. Et que dire de JP Louveton sinon qu'il est un guitariste exceptionnel (oulah le solo de Verset XV!!) et un chanteur qui ne cesse de s'améliorer.
Nemo a un son, immédiatement reconnaissable, ce qui fait la marque des grands. Les 90 mns passent très très vite car le discours est toujours inréressant, jamais ennuyeux. Mes préférés?..Trojan pour sa force de frappe et ses multi directions qui en font un grand morceau de prog, et Triste Fable pour sa belle mélodie et..pour la chèvre de Mr Seguin (passage de chant qui m'évoque irrésisitiblement ce fameux groupe français des seventies que fut Mona Lisa, que j'ai toujours préféré à Ange).
En plus la pochette est magnifique et fait un peu regretter les bons vieux 33 tours!.....
Un groupe qui fait son chemin, authentiquement prog et sans aucune concession à la facilité, ni nulle vélléité de passage FM ou TV (aucun risque en plus vue la teneure des paroles de ce disque!). Chapeau les gars, et vivement de vous voir sur scène vers les vieilles pierres du Puy..je sais que c'est toujours un grand moment!
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Tout est dit dans cette belle chronique vue de l'intérieur. Album dont l'entame musclée pourra surprendre les amateurs d'un progressif plus conventionnel, mais qui rapidement renoue avec les basiques du groupe, lequel se permet tout de même quelques digressions (intro a-capella, musique celtisante - eh les gars, la prochaine fois, conviez Troy Donockley, l'effet n'en sera que plus grand !). Et une fois n'est pas coutume (mais avec la chronique, ça fera deux), comment ne pas mettre en avant une nouvelle cette fabuleuse section rythmique qui, malgré la présence au premier plan du duo guitare/claviers, se révèle tout bonnement indispensable à l'équilibre du groupe, délivrant avec finesse et précision des lignes toujours inspirées. Un grand bravo à tous.
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Nemo est grand, tout simplement. Il n'y a pas un titre faible sur tout l'album. Le solo délicieusement amené de "Seul dans la foule" ou l'introduction ultra-dynamique mais mélodique de "Loin des yeux" sont des régals. Je trouve que la voix de JPL a encore progressé, gagnant en intensité sur certains couplets hardiment balancés. Nemo n'est-il pas tout simplement le plus grand groupe français du moment ? Poser la question, c'est déjà y apporter un début de réponse.
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Trois ans après" Barbares" Nemo confirme tout son talent qui n'a rien a envier en matière de maitrise instrumentale et de créativité à ses homologues de prog/metal anglos/suédo/néerlandais. Un disque encore plus abouti au niveau de la cohérence globale. Les 2 petits instrumentaux sont magnifiques. Ma préférence va à "Seul dans la foule" avec sa belle montée en puissance (une ligne de basse curieusement évocatrice de celle de "Starless" de King Crimson...) et la fabuleuse guitare de Jean-Pierre Louveton, un très très bon qui confirme de disque en disque. JPL assure le chant et de mieux en mieux, rien à reprocher, même pour moi qui ne suis pas un fervent du chant fançais dans ce style musical. "Loin des yeux" est consacré comme la suite de "Barbares" et cet opus de plus plus de 24 minutes se déploie avec une cohérence encore plus affirmée entre passages instrumentaux et chant. Et cerise sur le gâteau Guillaume Fontaine nous offre sa magnifique gaïta (cornemuse du nord de l'Espagne au son très profond dont les maîtres sont Carlos Nunez et Hevia) qui donne un côté celtique au morceau et une belle harmonie avec la guitare. Le discours musical est très varié, très riche entre moments calmes, metal et funky (Voir l'intro de "Je suis un objet"!) sans longueurs mégalomaniaques.
Le duo rythmique de JB Itier et Lionel B Guichard est irréprochable aussi efficace et puissant que dépourvu d'ostentation. Apparait ici à la guitare sur 2 morceaux David Zmyslowsky que l'on a pu apprécier sur scène. La prise de son est irréprochable. Bon pour machiner les mouches de Haute Loire (elles sont très coriaces!) hormis la gaîta on n'a pas trop d'innovation sonore par rapport au précédent opus, mais on tient bien un son unique finalement (ce qui fait la marque des grands) celui de Nemo.
Les paroles de JPL sont toujours intéressantes, après le thème de la guerre dans "Barbares" il est question ici de ce monde d'injustices dont nous sommes aussi bien acteurs que victimes.... Il est vrai que l'indignation n'est pas suffisante et qu'il serait temps de se révolter pour le bien des plus démunis d'ici et de par le monde. Certes, le titre éponyme ne délivre pas un chant d'amour, plutôt un hymne à la Trust, mais....... En tout cas du grand prog du grand Nemo à recommander sans limites !
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Là où Barbares soufrait de quelques faiblesses, et notamment un titre bien en-dessous des autres (le Film de ma Vie), R€volu$ion apparaît plus homogène, et propose de surcroît quelques nouveautés dans le style bien établi de Nemo. C'est tout d'abord l'excellent "Seul dans la Foule" et son ambiance très prenante, et puis une grosse touche celtique sur "Loin des Yeux", epic de 24 minutes qui passe comme une lettre à la poste entre les deux oreilles. Une (nouvelle) belle réussite pour un grand groupe. Définitivement.
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Ayant assisté aux deux concerts qui ont donné matière au DVD, je dois dire sans flagornerie que je suis bluffé par le résultat. Les images n'ont été captées que par trois caméras légères et 2 opérateurs. Coté son, chapeau bas à l'ingé son qui a su tirer le maximum d'une configuration pas évidente du tout. Le son sur place était, il est vrai, excellent. Autre sujet de satisfaction, les inédits, remix et ré-enregistrements présents sur les 2 CDs !! Le son est tout simplement grand ! Et que dire de la nouvelle version de "La dernière vague" ? Ce titre que j'adore a été survitaminé et les faiblesses originelles de JP au chant ont été corrigées par cette nouvelle interprétation propulsant ce titre au rang des incontournables de la discographie de Nemo !
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