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Avec "North Star", Pendragon nous fait une crise de nostalgie en replongeant dans un passé glorieux qui a fait sa célébrité. Après des albums trop métalliques à mon goût et souvent trop longs (je fais partie de la génération élevée aux vinyles qui considère qu'un disque dépassant 45 minutes risque fort de tourner au remplissage fastidieux), je ne peux qu'être séduit par un EP de 25 minutes revenant à plus de douceur et de mélancolie. Alors certes, le contenu est très homogène et l'auditeur navigue en terrain connu. Mais c'est très bien fait et la brièveté de l'EP évite pour ma part toute lassitude, même s'il laisse planer des doutes sérieux sur la capacité de Nick Barrett à se renouveler. Mais c'est souvent le lot des groupes dont la carrière compte plusieurs décennies !
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Pendragon revient au style de ses origines, celui qui nous avait enchanté sur "The World" ou "The Window of Life".
Mais, au contraire de ces deux albums références en leur temps, la magie n'opère plus vraiment, le groupe se perdant dans une langueur certes sympathique, mais qui finit par lasser, et ce malgré le format court de l'album.
Même s'il est difficile de se renouveler ou de maintenir l'intérêt après plus de 40 années de carrière, on attend beaucoup plus en terme de qualité (et de quantité tant qu'à faire) d'un groupe référence comme Pendragon.
Peut-être que Mister Barrett devrait laisser un peu de place à ses acolytes en les associant au processus de création ?
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Une très belle réussite cet album avec un retour aux sources (littéralement ^^) qui fait vraiment plaisir... Cet album me donne la banane à chaque fois que je l'écoute, avec des morceaux très inspirés, qui sont tout bonnement planants, écoutez "Eternal Light" pour en être convaincu...
Bravo à ces vétérans qui ne cessent de nous surprendre en bien !
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Je vais m'inscrire en porte-à-faux avec la tonalité générale de la chronique, des avis et commentaires, au final plutôt mitigés. Si l'on considère que la musique est vecteur d'émotions, que les mélodies sont là pour nous emmener "ailleurs", alors le contrat est largement rempli.
Car oui, Nick sait comment s'y prendre pour trousser des mélodies qui vous collent aux neurones, qui vous prennent par la main pour ne plus vous lâcher. Et ce du premier jusqu'au dernier titre.
Pendragon revient certes aux recettes qui ont fait son succès ... et alors ? Pour ma part, la traversée métallique, succombant aux modes, est celle que je trouve la moins intéressante. Débarrassée de ses oripeaux métalliques, la musique de Pendragon retrouve ainsi toute sa superbe.
J'ai lu aussi "mou du genou" ? Alors, il fallait assister au concert du début de la tournée de "Love Over Fear" pour constater combien ces compositions, transposées sur la scène, regorgent d'énergie. Ainsi le magnifique titre "Eternal Light", déjà riche, intense et varié, en ressort encore sublimé.
Alors un seul conseil aux fans de rock progressif : courez y les yeux fermés et laissez vous entraîner par la magie (et vous verrez, arrivé à la fin, vous aurez envie d'appuyer sur le bouton replay !).
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Je suis en phase avec les avis de mes amis Abaddon et TonyB : cet album abandonne les velléités métalliques des derniers disques pour revenir à la meilleure période (à mon avis) de Pendragon, qui prend fin pour moi avec le sublime "The Masquerade Overture". Mais j'ai une opinion bien moins mitigée que celle de mes confrères : même s'il est loin d'égaler "The Masquerade Overture", "Love Over Fear" distille des mélodies très agréables, certes majoritairement très calmes (le côté mou du genou relevé par TonyB ?), mais qui s'écoutent avec un grand plaisir. Peut-être pas un grand album mais le meilleur de Pendragon depuis 1996 en ce qui me concerne.
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Après les dernières productions à tendance métallique, Pendragon revient à ses premières amours et à son style développé entre "The World" et "Not of this World".
Menu oh combien alléchant pour tous ceux qui, comme moi, étaient nostalgiques de cette époque où la mélodie primait avant le bruit.
Présenté avec un artwork magnifique, ce nouvel album ne tient malheureusement pas toutes ces promesses. Certes, de superbes passages rappellent les envolées passées, sertis de mélodies magnifiques et de soli très 'barettiens'.
Un petit clin d'oeil également aux Waterboys plutôt sympa avec '360 Degrees' ravira ceux qui rêvent d'éclectisme.
Mais à côté de cela, trop de passages mous du genou où Mr Barrett déroule ses envies d'album solo (qu'attend-il pour se lancer dans l'aventure ?) viennent ternir le tableau d'une nouvelle production qui avait tout pour être un grand disque, mais qui se révèle au final mi-figue mi-raisin.
Dommage. Pour ma part, je retourne à "The World" et "The Masquerade Overture", toujours inégalés dans la discographie du groupe.
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