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Je suis très étonné du contexte de création de ce disque, qui est en germe depuis longtemps. C'est assez inhabituel de la part de SW habitué à produire au flil de l'eau. Étonné aussi de l'ouverture aux autres musiciens (surtout Gavin). Pour le reste l'album n'est pas d'une grande innovation, assez dans la lignée de The Fear Of The Blank Planet, mais très réussi melodiquement et carré techniquement. Au fur et à mesure des écoutes les détails imperceptibles au début se laissent découvrir et consolide le constat d'un disque aux grandes ressources. Les bonus valent (chères) aussi le détour, vraiment dommage qu'ils aient été extraits. Et pour finir, je trouve que le jeu de basse de Wilson est un vrai plus dans l'équilibre de l'ensemble, moins ronde que Edwin, avec plus de caractère et de dynamique, ce que j'apprécie. Un très bon disque donc, intriguant par certains aspects, moins engagé dans ce que j'ai pu lire dans l'interview, en tout cas ça ressort moins que sur de précédents travaux pour lesquels Wilson intellectualisait beaucoup son propos, ce qui explique peut être la légèreté que je lui trouve.
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Quelle belle et improbable galette Porcupine Tree nous a mis sous l'oreille avec ce nouvel opus.
Improbable car Steven Wilson s'était tellement entêté à nous rabacher que le groupe était mort et belle car c'est une succesion de nouveaux morceaux fidèles au son du groupe et que, perso, j'avais du mal à retrouver dans la carrière solo de Wilson.
Même si nous avons à faire à une formation sans la présence de Colin Edwin, les 3 autres compères nous offrent un travail de très haute qualité.
Quel dommage qu'ils ne passent pas sur l'Espagne car ça aurait été un plaisir que de les revoir sur scène.
Longue vie à Porcupine Tree!
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In Absentia représente une rupture dans la discographie de Porcupine Tree. Cet album est souvent considéré comme le chef-d’œuvre du groupe. Il permet à l’Arbre d’accéder, dans une certaine mesure, au succès. C’est aussi le premier disque où Steven Wilson commence à intégrer du metal dans ses compositions, et le premier avec le génial Gavin Harrison derrière les fûts. Mais bon sang, pourquoi n’ai-je jamais réussi à accrocher totalement à cette album ??? Le disque commence pourtant de la meilleure des façons : l’énormissime ‘Blackest Eyes’, en 4’24, expose le nouveau son du groupe et réussit à mêler un riff dévastateur (avec un Gavin Harrison grandiose) et un couplet/refrain pop hymnique à souhait avec une facilité déconcertante. Il précède le superbe ‘Trains’, sans doute un des meilleurs morceaux jamais écrits par SW, tout projet confondu. Les paroles, la mélodie, le riff de guitare acoustique, le solo de guitare, l’intermède au banjo, le final électrique, tout dans ce morceau relève du chef-d’œuvre. Le délicat ‘Lips Of Ashes’ vient reposer un peu nos oreilles avant un autre classique du groupe, ‘The Sound Of Muzak’, autre petite merveille mêlant des couplets sombres, avec un riff étrange, presque industriel (pas étonnant vu le sujet de la chanson), et des refrains pop fédérateurs.
C’est à partir de ‘Gravity Eyelids’ que j’accroche moins. Le titre est tout aussi inventif que les précédents mais n’arrive pas à me convaincre totalement. Même constat pour l’instrumental ‘Wedding Nails’, en dépit de ses riffs puissants, tarabiscotés à souhait, et ‘Strip The Soul’, qui propose malgré tout une belle ligne de basse très groovy et une montée en puissance finale d’une lourdeur impressionnante. ‘Prodigal’ est un peu gâché par des couplets assez mous. Il reste le quasi-instrumental ‘.3’ (prononcez « Dot Three ») et le lugubre ‘Heartattack In A Layby’. Le premier est une ritournelle de basse addictive annonçant ‘Strip The Soul’, ornementée de guitares atmosphériques et de subtiles arrangements de cordes et coupé par un break chanté assez sympathique. La deuxième est sans doute une des chansons les plus tristes de SW, aussi bien dans la musique que dans les paroles (l’histoire d’un homme s’étant disputé avec sa femme, il rentre chez lui pour la retrouver et se réconcilier mais fait un malaise dans sa voiture).
Avis à ceux qui auraient envie d’approfondir l’écoute de ce disque : la ré-édition Deluxe de l’album en 2020 présente, outre la version remasterisée de l’album, un livret somptueux (avec artwork complet et explications des chansons) et un Blu-ray (contenant un documentaire « The making of In Absentia » et l’album remasterisé en 5.1), deux CD supplémentaires regorgeant de démos intéressantes et de morceaux écartés de la tracklist finale, dont l’excellent ‘Drown With Me’, qui aurait pu figurer sur la version standard de l’album, le heavy ‘Futile’, et deux démos nous replongeant dans l’ambiance de ‘Trains’, et qui, retravaillées, auraient pu donner deux belles ballades acoustiques.
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Certains passages sont affolants de classe technique, que ce soit le jeu de batterie de Gavin Harrison ou la basse si bien servie par Steven Wilson. Les trois derniers titres de l'album sont également formidables, avec le retour des ambiances planantes des grands albums du groupe servies par des orchestrations lumineuses.
Mais à d'autres moments, l'ennui guette, un peu comme sur The Incident. On se surprend à trouver le temps long, d'autant plus quand la mise en place technique d'une froideur chirurgicale ne parvient pas à compenser une certaine redondance dans l'inspiration.
Bref, il y a du bon, et du moins bon dans tout cela.
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Un avis partagé à l'image du nom du disque : content/pas content. Content car Porcupine Tree est un groupe qui a su, au fil de sa discographie, proposer des phases intéressantes et qui a toujours évolué quoi qu'on en pense. Donc, content de revoir le groupe revenir sur le devant de la scène après une hibernation de 12 ans.
Toutefois, il demeure ce sentiment d'opportunisme mercantile (alors oui n'importe quel groupe doit vendre mais là c'est trop) qui donne à ce retour un goût d'amertume. Ce sentiment est accentué par les titres bonus qui sont souvent de meilleure qualité que certains morceaux qui figurent sur l'album et pour lesquels il faut casser son PEL pour acheter l'édition deluxe où ils figurent. Ce disque ne fait donc pas exception à la règle. Quant à l'album, si on reconnait la personnalité de Porcupine Tree avec ces belles ambiances distillées par Richard Barbieri, ce toucher si fin de Gavin Harrison et un Wilson qui a progressé au chant... Rien ne surprend dans ce disque qui n'apporte aucune nouveauté et qui me fait dire qu'il manque d'âme avec cet aspect trop chirurgical et froid.
Porcupine Tree fait du Porcupine Tree c'est à la fois tant mieux et dommage car j'aurais aimé plus de prise de risque(s). Sans aller à idéaliser ce retour, autant d'attente pour ça ajouter au contexte dans lequel s'effectue ce réveil gâchent le plaisir de ces retrouvailles.
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Mon premier album de l'arbre Porc-épic. La 4e plus grosse baffe musicale de ma vie avec le Floyd, Joe Satriani, Devin Townsend. Le meilleur album du groupe, le plus sombre en tout cas. Un album de transition pour le groupe aussi qui inclut des passages metal dans ses magnifiques compositions. Etre présent pour un des plus grands moments du Rock avec The Wall, Grace de Jeff Bucley et Alternative 4 d'Anathema.
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