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Pas grand chose à ajouter à cette chronique, qui dit l'essentiel sur la position de RPWL et leur choix artistique.
Cet album est effectivement une très forte évocation de la musique de Pink Floyd, avec toutes ses caractéristiques y compris vocales. Pour les amateurs de PF, c'est une joie de sentir les émotions identifiées à ce dinosaure du prog de la vieille école revenir grâce à un groupe bien plus jeune. Toutefois, RPWL sait se détacher de leur modèle et imposer une touche personnelle de grande qualité tout au long de leur oeuvre, ce qui fait que cette galette supporte aisément la comparaison sans pour autant passer pour un vulgaire clone.
Je voudrais mettre l'accent sur la longue suite "Gentle Art of Swimming", le monument de cet album, superbement composée et exécutée, très émouvante, évolutive, dotée pour commencer d'une ambiance quelque peu nostalgique, onirique et vaporeuse guidée par sa structure de claviers en boucle puis continuant par de nombreux breaks de guitare nous faisant partir dans diverses dimensions, pour se poursuivre plus énergiquement à partir de la 8ème minute grâce à un support rythmique monstrueux avec ses plages de délires de batterie furieuse et savamment syncopée, le tout lié par de petites phrases musicales homogènes qui servent de trame de fond.
Pour ma part, ce seul titre aurait justifié l'achat de l'album entier. Il possède un cachet, un niveau et un charisme que je compare à "If We Must Be Apart" de Bearfish ou bien "What Have We Sown" de Pinneaple Thief. Oui, rien moins que ça !
Le reste de l'album est à l'avenant : charmeur, prenant, puissant, fascinant. je recommande aussi de se pencher sur les paroles. 44 minutes de plaisir oppressant, oxymore qui ne rend pas suffisamment justice à cette très belle réalisation.
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Ayant été totalement déçu par l'album "Sceneries" de Sylvan que je venais d'acheter suite aux critiques dithyrambiques que j'avais lues ici, je dois dire que c'est avec une certaine crainte que j'ai mis cet album de RPWL dans ma platine, l'ayant acheté pour les mêmes raisons que l'autre !
Je ne comprends pas qu'on puisse comparer les 2 albums: il n'y a rien de commun entre eux si ce n'est la nationalité des 2 groupes !
Ce "Beyond man and time" est un album plaisant à écouter: des mélodies accrocheuses, des moments planants, des changements de rythmes et une voix agréable et bien placée.
Je ne peux pas dire que ce soit l'album de l'année car il manque trop d'originalité et de fulgurance pour cela, c'est néanmoins un album que je prends beaucoup de plaisir à écouter.
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L'album de la maturité pour Yogi Lang et son génial compère Kalle Wallner. Le seul que je peux écouter en boucle sans zapper certaines parties ennuyantes (un défaut récurrent de la musique progressive que j'adore par ailleurs). Maitrisé de bout en bout, porté par quatre excellents musiciens au mieux de leur forme, cet opus est sans contexte une franche réussite. Venant après deux disques solos de haute volée, il prouve que le duo a encore des choses à nous dire. Certains reprocheront certes l'absence de prise de risques mais pourquoi changer pour changer ? Ce qui fait la beauté de cette musique est justement ses influences parfaitement digérées et sa personnalité propre. La voix de Lang est toujours aussi envoûtante et le jeu de guitare de Wallner l'un de ceux que je préfère (sinon mon préféré) parmi tous les guitaristes qui m'apportent une émotion particulière et pas seulement de la virtuosité. A la première écoute, je n'ai pas perçu de morceau évident qui écraserait les autres comme c'est habituellement le cas mais au fil des passages, il est évident que cela provient du niveau quasi égal de tous les morceaux (sauf peut-être le dernier qui me paraît un petit peu en deçà). King of the world, par exemple, est un parfait résumé de ce que la musique prog peut faire de mieux en terme de composition intelligente et subtile. Un long morceau qui décolle un peu tardivement (peut-être) mais qui atteint des sommets de puissance, emportant l'auditeur avec lui dans un ailleurs bien agréable. Un court passage me fait d'ailleurs immanquablement penser au meilleur d'IQ (il y a pire comme référence, non?). Le reste est à l'avenant, parfois même un peu trop court (solo final magnifique de A cold spring day in 22' par exemple). Un satisfecit particulier à la section rythmique très solide. Bon, désolé mais j'y retourne...
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Dire que RPWL s’inspire fortement de Pink Floyd est un truisme tant le chant et les solos de guitare sont des copier-coller du meilleur Gilmour. Une ressemblance qui m’agaçait fort il y a quelques années. Mais le temps aidant, et Pink Floyd ayant cessé toute production, j’ai fini par apprécier cet ersatz du groupe anglais, oubliant son côté clone pour ne retenir que ses mélodies agréables. Car si l’ensemble manque de personnalité, c’est par contre fort bien fait.
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Tout est dit dans la phrase d'accroche : "agréable mais sans aucune surprise". Pas de faute de goût, les mélodies sont sympas, les musiciens jouent bien et les effluves floydiennes se dégageant de l'ensemble ne peuvent que plaire aux amateurs de prog à l'ancienne. Mais RPWL n'est pas Pink Floyd et si l'album s'écoute avec un certain plaisir, il manque le petit quelque chose qui en ferait un disque mémorable. Ne boudons cependant pas notre plaisir, "Tales from Outer Space" reste un disque plaisant.
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RPWL revient à ses premières amours ... et ça fait du bien !
On retrouve ici l'esprit des premiers albums, ambiances floydiennes et soli de Moog à la Manfred Mann.
Pas original ? Qu'importe. Quand la musique est bonne ...
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