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Voilà quand même sept ans que Saga ne nous a pas sorti un bon album, "10.000 Days" (2007) étant le dernier.
Hé bien ce n'est pas avec ce "Sagacity" que le miracle va se produire.
Mais où sont donc passés les fulgurants talents mélodiques du passé ?
Messieurs, sans vous demander de retrouver votre lustre d'antan - celui des sept premiers albums (1978-1985) - essayez au moins, la prochaine fois, d'approcher les qualités d'un "Generation 13" (1995) ou bien d'un "Full Circle" (1999)...
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Après un 20/20 désagréable par moment en raison de guitares mises trop en avant, Sagacity revient à un meilleur équilibre, même si certains passages confinent au guitar-hero, au seul bénéfice de Ian Crichton. Mais le groupe est tout de même en mode de pilotage automatique, avec des compos (très) courtes, assurant un service minimum, mais pas beaucoup plus. Moyen, tout bonnement moyen.
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Ce qui marque avec cet album c'est l'irrégularité, l'absence de logique entre les morceaux, des mauvais choix de succession des plages, l'absence de fin. La plage 10 n'est pas digne de Pitman sur "Head of Tales", voire quelconque, et la structure du chant est incompréhensible. Et que dire des soli de guitare, très minces et peu mélodiques ...
Néanmoins, difficile d'enfoncer totalement l'œuvre. On y retrouve des ingrédients qui nous ont fait aimer Saga. Et le son est puissant, il y a quelques jolis chants, l'album commence avec deux bonnes premières plages. Et puis, il y a le DVD joint qui montre le groupe en répétition, mal filmé mais instructif sur les relations entre musiciens.
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A vrai dire je propose un 6,5. Je trouve l'album moins gnangnan que "Wildest Dream" son prédécesseur (qui mérite un 5 ou 6, mais avec peut être moins de chansons type "hits"). Par contre les solos de guitares sont de retour sur presque tous les morceaux et l'ensemble est homogène et agréable à écouter. La voix ne sonne pas faux, ou agaçante, comme elle peut le faire dans certains albums. Et puis effectivement il y a une faiblesse de la batterie (électronique parfois ?) et des synthés de fond. Bah, ça différencie un peu l'album des autres sans le disqualifier. Au moins ça le rend spécial.
Le dernier 20/20 de saga n'est en tout cas pas meilleur à part le son actuel plus puissant.
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Ainsi Michael Sadler nous est revenu au sein de Saga, et c'est déjà un point positif. L'album commence avec un parfum de "Scratching The Surface" et enchaîne sur le lancinant "Anywhere You Wanna Go", qui combine agréablement. claviers et guitare. Une ballade un peu passe partout plus loin et on tombe sur "Spin It Again", Saga pur jus, avec des guitares un peu plus acérées que d'habitude et une voix un peu trop trafiquée. Encore une ballade moyenne et puis on enchaîne du lourd avec le sympa et accrocheur (style "You're Not Alone") "One Of These Days, l'excellent et prenant "Ball And Chain" où Sadler donne toute l'étendue de son talent, et puis "Lost For Words" , une superbe ballade à la "Images", pour arriver au meilleur titre de l'album "Show And Tell" et son riff terriblement destructeur à se passer en boucle. L'album se referme sur "Till The Well Runs Dry", qui sans atteindre les sommets de "Don't Be Late", contient quelques belles envolées. Au final, un album très agréable même si irrégulier en raison de son petit ventre mou, mais qui contient quelques compos très solides (un gros 7,5)!
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Cet album marque en effet le retour de Saga aux affaires. Enfin ! Après une ahurissante descente aux affaires la bande à Chrichton revient en force pour notre plus grand plaisir et nous permet de retrouver ici tous les plaisirs que le groupe nous a procurés aux temps de leurs premiers albums qui peuplaient, si si, les radios libres de la bonne époque. Tout fout le camp aujourd'hui et ce type de hardiesses n'est plus de mise, misère !
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