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Voilà un bon groupe suédois, déja bien expérimenté, qui mérite de sortir de l'ombre. C'est une musique sans prétention ni affectation. Elle est proche du travail d'IQ, c'est à dire mélodieuse sans être mielleuse (mais un poil moins musclée que celle de la bande à Orford). Outre l'utilisation toujours judicieuse du piano deux points forts a souligner. D'abord les subtils changements de tempo qui évitent toute monotonie. Ensuite les passages majestueux à l'orgue qui ne sont jamais emphatiques et qui mettent en valeur la qualité des compos. Il n'est qu'à écouter "Paradise" pour s'en convaincre : une intro grandiose qui amène un thème très fort qui va être travaillé et ciselé pendant 8 mn. C'est peut-être pas génial mais bougrement efficace. Deux titres seulement ne sont pas au même niveau (The ballad of fortune / The dream). A découvrir pour tout amateur éclairé de néo-prog. Note : 7,5
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Et il parait que c'est un des mieux, sinon le meilleur ... Encéphalogramme plat ... aucune sensation ... heureusement qu'on me l'a prêté ... s'il faut aimer Pendragon pour apprécier galleon, tout s'explique.
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Le dernier Galleon vient d'arriver sur les tablettes et je me suis empressé de l'acquérir. A l’écoute de FROM LAND TO OCEAN, je ne peux que m’empêcher de sentir ici l’évolution constante de ce groupe suédois. Mais revenons un peu en arrière pour comprendre ce groupe qui fut mis au rencard par plusieurs.
Sans ébranler le monde du prog, Galleon apparu en 92 avec l’album Lynx, évoluant sur un fond de synthétiseur(piano), Galleon n’a jamais pu se démarquer des autres groupes prog, tant par leur instabilités musicale que par la voix du chanteur au nom de Goran. Il possède une bonne voix, mais sans distinction spéciale et même sans saveur aussi …se rapprochant des fois de Sadler de Saga mais sans plus.
Et les albums suivants sort sans surprise ; HERITAGE (94) , KING OF ARAGON (95). Mais ce n’est qu’a l’arrivé THE ALL EUROPEAN HERO (96) que Galleon marquera le monde du Prog, (nouveau Logo du groupe) avec de bonne pièces mieux structurées, emballées dans un superbe album concept. Deux ans passent et ils sortent MIND OVER MATTER (98) album stable mais sans plus! …et pour 2000, Galleon nous surprend avec BEYOND DREAM et l’arrivé enfin d’un excellent guitariste Sven Larsson qui amènera Galleon a un son plus équilibré entre le synthé et la guitare.
Galleon parviens toujours a se surpasser d’album en album. Et l’arrivée de FROM LAND TO OCEAN… marque enfin la maturité de ce groupe qui rejoint doucement mais surement le rang des groupes prog de renom. Galleon nous donne ici un disque double avec une pièce longue de 52 min qui englobe a elle seul le deuxième disque. Bon, les textes n'ont rien de fantastique dans les deux sens du terme, mais ils sont efficaces pour la compréhension de ce concept…politique, économie, etc…notre chère société.
Galleon ne tombera jamais dans le heavy voir metal. Donc avis au fan de musique lourde ou speed, Galleon est à oublier. Nous pourrions les comparer avec ce qui se fait sur le marché musical, mais cela serait risqué, car Galleon a bien son style, un style un peu vague je l’admets, mais possède un son propre, un son un peu trop propre justement. Galleon touche un peu à quelques genres, des fois rock pur ou rock hard des année 60/70 (Fall of fame) avec des arrangements prog plus ou moins travaillés. Mais a travers ces pièces viennent se greffer des pièces solides cent pour cent prog, dignes d’intérêt comme Three colours …avec la présence ici du piano (comme toujours) qui entame une introduction au rythme tribal dans un accueil à la terre …Welcome to this land… Ou bien la superbe pièce instrumental liopleurodon interprétée solidement ici, sans temps mort, tout en changeant de rythme…belle réussite. On remarquera que le groupe possède une bonne assurance dans son interprétation. Et pour terminer le premier acte de cette œuvre, The price… tire sa révérence avec une finale Genesisiènne a la Firth Of Fifth, petit clin d’œil ici.
Acte deux (cd.2), le rideau se lève avec un son plutôt new age et doucement les notes venues de nulle part s’entremêlent avec le thème Ocean. Et là commence le voyage de 52 minutes , divisé en 19 escales.
Galleon auraient bien pu en faire plusieurs pièces, mais justement cela leur a permit de mélanger leur instinct créatif sans facteur temps. Naturellement quelques longueurs se font sentir et l’intérêt se perd quelques fois dans leurs idées musicales plus ou moins réussies mais qui en général fusionnent bien. La dernière pièce au titre évocateur de Paradise or what? Viens abaisser le rideau sur la fin de ce concept. Les textes sont toujours écris par le chanteur Gôran Fors.
Finalement Galleon nous surprend par cette œuvre étalée sur deux cd. Musicalement ils sont sur le point de rejoindre quelques autres groupes du prog reconnu, sans toutefois avoir encore une technique tres sophistiquée ni une voix a casser la baraque ni finalement des idées d’une originalité tres développée. Mais Galleon a la particularité (ce qui manque chez certains groupes prog…) de créer une dépendance, car plus on les écoute (les derniers) plus on en redemande. Je pourrai même dire que Galleon possède un petit coté caché que l’on redécouvre à chaque fois et que le temps venu de terminer l’écoute, des notes s’entrecroisent dans un silence qui nous fait apprécier des créations simples mais fait pour rester.
Pour moi Le From land to ocean mérite amplement un 8.5 sur 10. Mais comme les .5 ne son pas accepté, je dirais donc un 8 sur 10. A découvrir si vous ne connaissez pas encore Galleon.
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