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Un album en effet méconnu, et qui ne s'apprivoise que lentement, mais pour les amateurs d'ambiances sombres et éthérées, ce serait une erreur de passer à côté.
Sur le fond, "Broken China" mérite ses 4 étoiles pour l'excellence de son concept et de son inventivité, sur la forme, s'il fallait dissocier, je retirerais une étoile car les moments de grâce sont quelque peu éloignés les uns des autres par des longueurs moins déchiffrables. Je l'écoute moins souvent que "Wet Dream", excellent lui aussi, avec un feeling plus direct (mais dans un registre différent).
Mentions spéciales pour l'introduction, suivie de 'Night of a thousand furry toys', 'Runaway' et 'Woman of Custom'. Le regretté Richard Wright parvenait, sans tapage mélodique, à distiller une atmosphère unique et envoûtante.
Un artiste doué de talents qui allaient effectivement au-delà de ceux du claviériste.
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Après la sortie de "Wish You Were Here" en 1975, les dissensions au sein de Pink Floyd vont grandir, au point de faire éclater le groupe 3 albums plus tard. Chacun a envie d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs: David Gilmour sort son premier album solo en 1978, ne collaborant que peu à "Animals", album à part dans la discographie du groupe; Roger Waters et son ego prennent de plus en plus d'ampleur au sein du quatuor; Richard Wright ne parvient pas à faire face à ses problèmes d'addiction et de couple ... Même Nick Mason ira de son album solo.
Après un album "Animals" très engagé, verbeux et tranchant fondamentalement avec les origines progressives et planantes du groupe, Richard Wright a besoin d'autre chose. Roger Waters lui ayant très bien fait comprendre que ses textes ne valaient plus un clou, Rick ne se laisse pas démonter et nous offre un premier album solo, "Wet Dream" en 1978.
Si les critiques de l'époque ont toutes globalement salué ce premier CD, le succès commercial quant à lui fut plus relatif. Et pourtant ... MW souligne l'importance et la sensibilité de "Against The Odds" mais ça n'est pas la seule ... "Summer Elegy" est remarquable de tendresse, "Pink's Song" est une ballade nostalgique comme il n'y en a que trop peu dans l'histoire de la musique et "Waves" dévoile un saxophone aussi prenant que sur "Shine On You Crazy Diamond".
Au final, l'histoire parle souvent de Pink Floyd comme d'un two-man's group composé de David Gilmour et de Roger Waters, Richard Wright étant décrit comme un claviériste plutôt discret. C'est cette discrétion, cette apparente naïveté et cette voix fragile qui font qu'on ne peut parler du Floyd sans parler du plus floydien de ses membres. Avec des compositions comme "Summer '68" ou "The Great Gig In The Sky", et des claviers planants pour soutenir les solos de Gilmour sur "Shine On ...", Richard Wright a marqué et défini les premières années du Floyd.
"Wet Dream" est un retour aux sources. Une oeuvre qui apporte juste ce qu'il fallait pour se le rappeler. Ni plus, ni moins.
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C'est ça, rebelle toi Keith! Comment Roger a-t-il pu jeter un clavieriste du calibre de Rick? Il prouve encore à la Terre entière qu'il est excellent.
Broken China est sombre... très sombre. Ce qui n'enlève rien au fait que c'est un album épatant. La voix mélancolique de Rick, qui n'avait plus chanté depuis Dark Side... Avec des claviers comme on les aime. C'est génial!
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Concept Album superbe ... Très cool, de longues nappes synthétiques ponctuent cette oeuvre déchirante ... du sax, des guitares planantes, des rythmes d'horloger, du piano bien sur. C'est pas vraiment du Pink Floyd, c'est autre chose ... Bon dieu, comment Roger Waters a pu jeter un mec pareil !!! Si vous voulez connaître Rick Wright, écoutez ce disque.
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