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Je suis sévère dans ma notation, avec un 2/5. Mais j'ai une vision globale de cet album qui fait que la voix de J.J Goldman est un véritable défaut qui entache le tout. Voix trop haut perchée, nasillarde, sans étoffe, et bien souvent fausse alors qu'elle est horriblement forcée, en vain. Je ne sais pas comment certains osent arriver à comparer, d'une manière ou d'une autre, avec Yes, Genesis ou Peter Gabriel....
Pour moi, le très rock "Going Away" est un saccage insupportable, le chant est à peine digne d'un bal de samedi soir en province. Très dommage pour une chanson qui par ailleurs se tient bien, et dont les paroles portent un message très intéressant. Sur les autres titres, ça passe un tout petit peu mieux, tout en restant nettement crispant. Par exemple "Sister Jane", LE tube du disque, où J.J Goldman nous fait sentir les efforts désespérés qu'il tente pour essayer de chanter juste, ou bien "Fields of Gold" ou le chant semble tellement étriqué. Sur la version CD (3 titres supplémentaires), les voix sont "étranges", quelque peu déroutantes (Let us Play, presque ridicule). Mais c'est encore un manque de "coffre" et d'ampleur des voix qui vient gâcher le plaisir.
Dommage, car musicalement, cet album se défend très bien, avec de belles compositions, originales quoique parfois relativement inspirées. Pareil pour les instrumentistes doués qui semblent avoir eu toute latitude pour se défouler, nous offrant des riffs créatifs et des solos super léchés. Mention spéciale à la batterie et à la basse, qui portent l'ensemble d'une manière magistrale. La touche "progressif" est apportée par des claviers très datés mais parfaitement intégrés, quelques touches de brutisme et la présence de 3 titres longs, dont le très beau "Fields of Gold" et la suite "Out of The Night" avec ses 11 minutes et demi.
Il y avait une belle ambition, et c'est clairement un magnifique travail, surtout pour un premier album. Mais le côté pénible des voix et de leur tessiture rend la plupart du temps l'écoute désagréable et frustrante.
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Il est impossible de comparer les débuts progressifs (et plus que réussis) du groupe avec cette collection de chansons pop/rock. Pourtant, One Day ouvre les hostilités de façon tonitruante, avec une rythmique emballante, des claviers aux sonorités certes désuètes mais qui font le job, et une guitare dont les riffs font mouche. Excellent titre.
Et puis ? et puis c'est à peu près tout. Entre ballades mièvres (l'horrible "Reviens-moi" que l'on voudrait presque renommer "Sauvons-nous" !) ou titres dont tout le sel est rendu après à peine 2 minutes, l'écoute de cet album ne propose guère de bons moments.
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Taï Phong semble être resté coincé quelque part à la fin des années 70 et nous offre une piètre collection de chansons désuètes et souvent mièvres, bien loin de la fraicheur de ses deux premiers albums. Décevant.
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Il est vrai que 'End of an end' n'a pas la même envergure que celle de son prédécesseur, sur l'entame de l'album précédent. Mais il y a encore de beaux restes progressifs ici et là, et la suite de l'album s'écoute avec un certain ludisme, à défaut d'euphorie émotionnelle. "Last Flight" manque d'homogénéité, mais n'est pas un mauvais album en soi. Il souffre en tout cas de la comparaison avec les deux précédents. Un intitulé choisi à dessein, pour clôturer cette trilogie avant que la synergie inventive de la formation ne s'essouffle ? Il est permis de le penser.
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Pas grand-chose à rajouter à ce qu'a dit Realman, si ce n'est que je trouve personnellement 'Last Chance' mignonne comme tout, une vraie berceuse cajoleuse, et que 'St John's Avenue' fait en 1976, avec un formidable aplomb, ce qu'un certain Pendragon commencera à effleurer en 1978/79.
Quant au premier titre, il est idéal pour faire un blind-test auprès de vos camarades amateurs de variété française. Stupeur et yeux écarquillés garantis !
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Dans la même veine que l'album précédent, de jolies mélodies progressives, dans la douceur mais évitant la mièvrerie. Un album relaxant et très agréable. Un 7,5 qui tire plus vers le 8 que le 7.
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