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Certain rapprocherons le style à celui de "Pink Floyd" et, dans un sens, cette idée n'est pas tout à fait fausse. Mais alors que ces derniers étaient dans une phase de recherche d'identité nouvelle, "Nektar" avait franchi un cap de maturité incroyable (n'oublions pas que "Umagumma" ou "Meddle", aussi bon soient-ils, étaient des disques assez décousus). Il y a tant de bonnes idées dans ce disque qu'il est très facile de les placer en haut du panier. Le guitariste donne la leçon à ces confrères, le chant est meilleur que sur le précédent disque et les harmonies foisonnent. C'est sur, il n'y a pas la finesse d'un Genesis, ce Rock progressif à la lourdeur d'un Goodthunder mais tout cela reste une question de goût!!
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Je vais tenter une réhabilitation de cet album que la chronique n'a pas épargné. Certes, avec les critères musicaux et techniques de 2020, "Journey to the Centre of the Eye" ne pourra que sembler daté et old school. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. En 1971, cet album était tout à fait dans l'air du temps. L'époque était aux musiques progressives pas encore totalement dégagées de leur gangue psychédélique, aux albums conceptuels et aux expérimentations les plus débridées et, disons-le, parfois farfelues. En ces temps bénis, il ne suffisait pas de s'acheter une banque de sons pour faire sortir de son ordinateur un orchestre symphonique et une palette étendue de bruitages divers et variés. Les effets spéciaux résultaient de bricolages ingénieux faits avec les moyens du bord dont les résultats étaient aléatoires. Parfois, c'était raté, parfois, ça frisait le génie.
"Journey to the Centre of the Eye" mélange donc passages progressifs, thèmes mélodiques et expérimentations diverses, allant des samples et des voix déformées aux passages les plus dissonants voire "bruitistes", dans un ensemble indissociable qui doit s'écouter comme une longue suite. Nektar s'inscrit dans la mouvance de la période psychédélico-spatiale de Pink Floyd, façon 'Astronomy Domine', 'Interstellar Overdrive' et autres 'Set the Control for the Heart of the Sun'.
Tous les amateurs de progressif de cette période charnière de la fin des années 60/début des années 70 retrouveront facilement leurs repères et ceux qui ne seront pas trop exigeants sur la qualité de la prise de son prendront certainement du plaisir à se replonger dans la créativité parfois difficilement maîtrisée de cette période. Seul le côté daté de l'album m'empêche de lui mettre un 4 (= écoute recommandée) car il pourra surprendre la frange d'auditeurs habitués à des sonorités plus modernes. Si "Journey of the Centre of the Eye" est le premier album de Nektar, il en est aussi sa plus belle réussite et mérite au moins qu'on l'écoute une fois.
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Finalement, cet album n'est pas aussi insignifiant que la chronique de mon collègue voudrait le laisser entendre. Certes, on n'a pas ici du grand progressif épique, mais l'ensemble se révèle plutôt agréable, à un seul (énorme) défaut près, déjà mentionné sur leur précédente production, concernant le titulaire que l'on place généralement derrière le micro. Si je n'avais qu'un seul conseil à donner à ce groupe, ce serait celui-ci : VIREZ VOTRE CHANTEUR ! Sa prestation est tout bonnement consternante : non seulement il chante faux de manière quasi-continue, mais c'est surtout son expressivité frisant le néant qui pollue à elle seule la plupart des titres de l'album.
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Tentative de réhabilitation de Nektar sur MW. Exercice périlleux tant le groupe semble subir les foudres des chroniqueurs de MW depuis un certain nombre d'années. Franchement, tout n'est pas si catastrophique que ça dans la discographie de Nektar, à commencer par ce "Recycled" un peu brouillon parfois mais avec une belle dynamique psyché/krautrock sur les premiers morceaux notamment (c'est sûrement pour cette raison que le groupe est particulièrement apprécié en Allemagne). A noter également le beau morceau final 'It's all ove'" qui mérite à lui seul de sauver, si n'est le groupe, au moins cet album.
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Un ratage déconcertant... Inutile car sans génie (et il en faut encore plus que pour des versions originales pour sortir de l'ornière), cet opus ressemble plus à "Massacre à la tronçonneuse" qu'au "Cinquième élément", en grande partie aussi à cause du décapage en règle au niveau de la voix. Sans intérêt aucun. Merci à Nektar de nous redonner un peu de pouvoir d'achat.
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Depuis près de 10 ans que Nektar est chroniqué sur MW, ce groupe, qui jouit pourtant d'une certaine popularité en Allemagne son pays d'adoption, a toujours fait l'unanimité contre lui, et pourtant plusieurs dizaines de chroniqueurs aux goûts éclectiques ont donné leur avis. Cette tentative de faire une oeuvre d'anthologie avec autant d'invités prestigieux semble avoir été victime du mauvais œil "nektarien". Pas grand chose à sauver sur cette galette aussi insipide que prétentieuse.
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