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Un album dispensable qui vaut uniquement pour sa très réussie pièce centrale The Immutability. Quant aux incursions métallo / hard rock Here Now et Run, elles ne m'ont guère convaincues.
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Avec "Songs from the lighthouse", avons-nous réellement affaire à un disque progressif ?
Oui à certains moments où l'ombre de Pink Floyd ou de Genesis plane le temps de quelques mesures : le solo de guitare sur la fin de "Solaris" fait indubitablement penser à David Gilmour et le très bel instrumental "Sonya in search of the moon" pourrait figurer sur "The lamb lies down on Broadway".
Mais, en dehors de ces quelques exceptions, on est surtout devant un très bon album de rock, varié, inspiré, passant aisément de la musique ambient des meilleures heures de Porcupine Tree (Solaris) à du rock teinté de soul faisant penser à U2 ou Seal ("It's you"). "My darkside", très enlevé (la rythmique va à un train d'enfer) est une excellente entrée en matière et "The lighthouse song" déroule une belle mélodie jouant sur des crescendos et decrescendos incessants et ferme l'album en douceur.
Tout n'est pourtant pas parfait dans ce disque. "Emotionaut", par exemple, est un morceau agaçant et sans grand intérêt. "That child" développe une superbe mélodie, mais la voix trainante et à la limite de la fausseté d'Andy Tillison (The Tangent), invité sur ce morceau, gâche tout. Avec un autre chanteur, ce morceau serait surement magnifique.
Par ailleurs, Moongarden a parfois le défaut de trouver un thème musical très accrocheur, puis de le rabâcher jusqu'à plus soif, jouant uniquement sur l'intensité du chant de Simone Baldini Tosi (très bon par ailleurs). Si sur "Solaris", ce procédé fonctionne bien par l'entremêlement de voix de timbres différents, il devient plus lassant à la longue sur "Dreamlord" ou "The lighthouse song".
Bon, je chipote un peu, car, il faut avouer, les thèmes sont souvent très accrocheurs et les morceaux présentent suffisamment de différences de style entre eux pour que la lassitude soit toute relative. On passe donc un très bon moment à écouter ce disque.
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Moongarden, une des formations transalpines les plus intéressantes du moment. Contrairement à la plupart de ses confrères, le groupe n'essaye pas de perpétuer une tradition 70's du Progressif mais préfère souvent ancrer sa musique dans la froide modernité des claviers synthétiques, chose qui peut-être déroutante pour nombre d'auditeurs habitués aux sonorités chaudes des Mellotrons et autres Moog. Ce nouvel album révèle encore une fois un groupe fortement inspiré, un chanteur à la voix rauque toujours en forme et des solos de guitares beaux à pleurer. Ceux qui ont apprécié "Songs from the lighthouse" devraient y trouver leur compte.
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Une relative déception pour moi ce nouveau Moongarden ... Mais à la lumière de la chronique de Nuno je pense que je vais approfondir l'écoute de cet album moins accessible que "Songs from the Lighthouse" et moins ensorcelant que "Round Midnight". Sans doute le signe que Moongarden évolue, ce qui est plutôt une bonne chose, mais ce pas n'est pas facile à franchir !!
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Un de mes top 5 de l'année, j'ai fait pas mal de découvertes en prog cette année. Simon Says a longtemps tenu la corde, mais il se fait coiffer sur le fil par Moongarden. Plus simple peut-être, mais plus chaud certainement. Une découverte, un son, une voix, du prog à la fois planant et émotionnel, il fallait faire un choix.
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Album qui me passionne et dont j'ai beaucoup de difficulté à me séparer depuis quelques semaines. Ne passez pas à côté de ce cd qui sera un des grands moments de 2008.
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