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Le APP est peut-être mon groupe préféré, et Alan en solo est plutôt sympathique, même The Secret un peu mou mais tout à fait écoutable.
Mais ce dernier album est une catastrophe absolue. Du fan-service bas de gamme (ce premier titre qui ressemble à une mauvaise auto-parodie avec un texte trop premier degré, ce dernier titre où on dirait le 45 tours original auquel on a rajouté la crécelle de Don't Answer Me), deux titres corrects dont un (Halos) au final sabordé, et un nombre incalculable de petites ballades pop typées Pilot (un groupe que je n'apprécie que modérément) avec une énergie proche du zéro absolu.
Ce n'est même pas mauvais, c'est inexistant. Et de la part d'un tel artiste, c'est encore plus impardonnable.
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La magie des premiers albums d’Alan Parsons a disparu depuis bien longtemps, et ce n’est pas celui-ci qui la ressuscitera. Le disque dispense une pop agréable et totalement inoffensive qui s’écoute sans peine et qui s’oublie aussi facilement. Et que dire de la très mauvaise idée de terminer sur deux reprises ? Outre le fait que cela ressemble beaucoup à du remplissage, était-il nécessaire d’exhumer ‘Be My Baby’ dont la pop sucrée fait mal aux dents et de massacrer la Symphonie de Nouveau Monde de Dvorak dans une version lénifiante comme l’a si bien dit TonyB dans sa chronique, le mot étant parfaitement approprié au résultat. Reprendre du classique est un exercice casse-gueule comme le démontre sans le vouloir Alan Parsons.
Hormis ces deux fautes de goût, le reste s’écoute mais, au vu de la pléthore des sorties, est-il vraiment nécessaire de perdre son temps à vouloir jeter une oreille sur cet album ? Je n’en suis pas sûr.
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C'est l'album d'Alan Parsons en solo le plus homogène depuis "On Air" en 96. Et effectivement, le plus proche de l'époque Alan Parsons Projet, dans le segment du début des années 80 (entre "Eye in the sky" et "Ammonia Avenue"); mélodique, accessible, accrocheur, aux arrangements minutieux. Quoique les doutes soient permis quant à sa résistance aux écoutes répétées, les productions APP quant à elles ayant plutôt bien traversé l'épreuve du temps.
Une chose étonnante : l'ami Alan a coécrit l'album de la même façon que pour "A Valid Path", c'est-à-dire qu'il a composé, pratiquement, pour l'ensemble des morceaux, avec à chaque fois un partage avec l'un des membres de son équipe. Pour un résultat totalement différent !
Ce qui m'amène, en un sens, à répondre aux questions que je posais moi-même en conclusion de mon avis au sujet de "Valid Path", il y a 7 ans déjà...
Aurons-nous droit à une suite ? Oui !!
Pour quelle musique ? Un retour aux sources... Pas obligatoirement passionnant, mais bien troussé quand même.
Quelque chose qui assumerait la fin de l'ère APP ? Non !
Quelque chose de moderne, prog et musclé ? ...moderne, pas au sens du retour aux sources (tout le monde ne s'en plaindra pas), pas très prog non plus, mais ce qui est sûr c'est que je n'attendais plus une prolongation de cette trempe. La maison Parsons défend encore son drapeau !
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Une première partie correcte avec quelques titres intéressants ('As Lights Fall', 'One Note Symphony' et à un degré moindre 'Miracle' et 'Soirée Fantastique').
Mais le soufflé retombe très vite dans la deuxième moitié de l'album qui voit des titres "2 de tension" aux mélodies bancales s'enchaîner sur fonds d'arrangements sirupeux.
Décevant.
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Voilà un album qui réconcilie avec l'âge d'or d'Alan Parsons Project. Après un Valid Path décevant, retour aux mélodies bien troussées, immédiates sans être quelconques, qui nous font passer un moment délicieusement régressif (the limelight fades away). L'album est traversé de moments de grâce (Soirée Fantastique), de ballades sympathiques (Sometimes, I can't get there from here), sans oublier quelques morceaux un poil plus ambitieux (One Note Symphony).
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La chronique de Defnael a ciblé l’essentiel. Ce serait un peu dommage, pour les adeptes de l’ex APP-institute, de passer à côté de l’ouverture de l’album -le floydien "Return to Tunguska", conviant très opportunément David Gilmour à la guitare- et de sa conclusion -l’underground et tonitruant "Chomolungma", dont le titre interpelle autant que sa musique prend aux tripes. Pour le reste, la déception est cruelle. C’est un peu l’album de tous les paradoxes : il reste ancré dans l’héritage du 'Project' (en témoignent les reprises de "Mammagamma" et de "Dream within a dream"/"The Raven" - accouchant de "Recurring dream within a dream"), tout en recherchant l’innovation électro-technoïde dont il ne parvient pas à façonner l’âme (on est loin, par exemple, des réussites de Tangerine Dream en la matière, notamment les albums Exit et Thief). "We play the game" ne décolle pas, "Tijuaniac" est passablement soporifique, "L’arc en ciel" quant à lui propose un sympathique mélange d’élans rythmiques et de rêverie atmosphérique, mais supporte assez mal les écoutes répétées. Les deux morceaux orientés « rock austère » sont encore moins réussis, "You can run" et surtout "More Lost without you", complètement creux. C’est aussi un drôle de paradoxe d’un point de vue de la production artistique, quand on sait qu’Alan Parsons a posé sa griffe sur tous les morceaux : A Valid Path est encore moins « Parsonien » que ne l’étaient le Try Anything Once de 1993, ou encore The Time Machine en 1999, pour lesquels, pourtant, l’ami Alan n’avait pas composé grand-chose. Il faut croire que l’excès de cocktail n’est pas forcément bénéfique : "Return to Tunguska" a été co-écrit avec Simon Posford, "More lost without you" avec PJ Olsson, "We Play the game" avec Ken Jordan et Scott Kirkland, "Tijuaniac" avec P Mogt et J Ruiz, "L’arc en ciel" avec Tim Wiles, "You can run" avec David Pack, et "Chomolungma" avec le fiston Jérémy et de nouveau Olsson. Bref, tous nouveaux venus, en dehors de David Pack. Alan Parsons a fait table rase de l’ancienne équipe, mais il y a de quoi se dire que cela ne concrétise pas davantage la crédibilité musicale de sa production solo : dans ma chronique du live de 1994, j’écrivais « ce Live ne comporte pas un seul titre de Try Anything Once, l'essai d'Alan Parsons en solo fraîchement réalisé l'année précédente ». On ne peut que constater, au moment de la sortie cet été du tout nouveau LiveSpan (2 CD), qu’il n’y a toujours pas trace de la moindre composition embarquée sur l’un des 4 albums studio estampillés Parsons ! Aucune identité musicale n’a véritablement soudé la production d’Alan Parsons depuis la fin du 'Project'. Aurons-nous droit à une suite ? Et si oui, pour quelle musique ? Enfin quelque chose qui assumerait la fin de l’ère APP, tout en se révélant moderne, prog et musclé ? Allez, espérons, pourquoi pas après tout ! 5,5/10
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