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Alan Simon est un artiste précieux mais ce best-of ne lui rend guère hommage. Dans best-of, on entend le meilleur de. Et Alan Simon peut se targuer d´avoir oeuvré dans presque tous les genres de manière réfléchie et continue. Mais avec ces deux disques dépassant les 2 heures d´écoute, l´auditeur va devoir se préparer à un marathon (que c´est indigne que de sauter les pistes!). En outre, il semblerait que l´excellent (´On The Road´ avec le non moins excellent Justin Hayward) cotoie l´anecdotique voire le risible (´Peace On Earth´, ´Where Is The Way´) comme si on avait voulu appater le chaland en pointant du doight l´ecclectisme de l´artiste. Compartimenter l´oeuvre de cet artiste consiste à prendre des pages de Victor Hugo (et pas les meilleures), à tout secouer et a former une nouvelle oeuvre. Cet indigeste pavé ne doit vraiment etre réservé qu´aux fans les plus extremistes (et encore ils connaissent pratiquement déjà tout), les néophytes feraient bien mieux d´écouter ´´Excalibur´´.
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Certes, cet album pléthorique aborde différents styles musicaux mais, pour l'apprécier pleinement, il faudra aimer le folklore celtique qui revient régulièrement au fil des morceaux. Si, comme moi, vous êtes peu sensible à cette musique, vous devrez appuyer régulièrement sur la touche "skip" de votre platine pour aborder des musiques plus amènes.
Par ailleurs l’album souffre d’un défaut commun à nombre de compilations : un manque de cohérence, une compilation balayant par construction une large période durant laquelle l’artiste a pu aborder des styles fort différents, ce qui est le cas ici.
Bref, il y a à boire et à manger, "Songwriter" ayant à n’en pas douter au moins le mérite d’ouvrir une porte avenante sur l’univers d’Alan Simon.
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Le premier morceau est "avec" Alan Parsons. Ceci définit tout à fait la volonté d'Alan Simon (nantais malgré le nom anglophone), produire pour l'univers celtique ce que Parsons a produit pour le rock. Ce deuxième volet est un peu plus rock que le précédent qui était très attaché (avec bonheur, il est utile de le préciser) à son rocher celtique. Vivement l'année prochaine pour la suite. A déplorer, l'horrible packaging, moins affreux quand même que pour le I, qui donne l'impression que l'on a encore et toujours affaire à une compilation style celtic new age, c'est d'ailleurs ce qui m'a sans doute fait passer complètement à côté du premier.
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