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Inespéré ! Après une séparation houleuse après "Artificial", Unitopia revient sur le devant de la scène prog’, et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur nouveau 'Seven Chambers" était attendu avec impatience.
”Du passé faisons table rase", semblent s’être dit Mark Trueack et Sean Timms, têtes pensantes du groupe. Autour du binôme, l’effectif a été entièrement renouvelé, avec des conséquences notables sur la musique, qui reste cependant parmi ce qui se fait de mieux dans le progressif actuel : inventivité dans les mélodies et les enchaînements, soin extrême apporté aux arrangements, aucun temps mort dans cet album. Le changement le plus notable tient à l’arrivée de Steve Unruh qui officie à la flûte et au violon (inoubliable passage en apesanteur dans 'The Stroke of Midnight', frissons assurés !), qui impose une sonorité nouvelle en lieu de place du saxophone assez présent dans les productions précédentes. Ce n’est ni mieux ni moins bien, c’est autre chose, une tonalité plus pessimiste et intimiste, avec des guitares parfois beaucoup plus appuyées qu’auparavant, enrichissant les contrastes.
Tous les membres se sont impliqués dans la composition et l’écriture, d’ailleurs le thème de l’album (les états pathologiques) doit sans doute beaucoup aux idées du guitariste John Greenwood, chirurgien de son état. A la batterie, Chester Thompson (entre autres guest de talent dans les live de Genesis) apporte une profondeur de son et une rigueur magnifiques, par contre les percussions sont beaucoup moins présentes que dans "The Garden", et ici l’absence de Tim Irrgang se fait sentir.
La manière dont la musique colle aux thèmes abordés est simplement bluffante : rarement un morceau aura aussi bien évoqué la folie que la fin de 'Mania' qui traite de la bipolarité. Unitopia n’oublie pas d’enrichir sa palette avec de magnifiques sections orchestrales (dès l’entame de 'Broken Heart'), Sean Timms a étoffé ses accompagnements au piano et il y a toujours des envolées lyriques de belle amplitude ('The Uncertain'), le tout dans un flot mélodique très porgressif ('Helen' et ses mesures impaires). Cerise sur le gâteau, le tout est servi par un Mark Trueak impeccable et sensible au micro, avec son timbre si particulier.
Treize années se sont écoulées depuis qu’Unitopia s’est désintégré en plein vol. Il revient ici avec un album d’une richesse incroyable qui n’en finit pas d’étonner. Un album au-dessus du remarquable : indispensable. Un de plus.
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Un premier album prometteur en effet, même si globalement je trouve que l’inspiration parsonienne est plus proche de la période Parsons en solo ou de la production annexe de l’équipe de l’ex-APP (David Paton en solo, ou l’album de « Keats » en 84 par exemples).
A l’exception du premier titre qui tire davantage du côté de l’adrénaline progressive façon IQ, l’essentiel du programme se laisse apprécier au choix en ambiance ou en écoute plus attentive. Mélodies évidentes et décontractées sont à l’honneur, mais il est vrai aussi que l’on trouve des moments plus complexes et plus progressifs comme 'Justify' ou 'Slow Down'.
Suffisamment de bonnes idées et de talents en tout cas pour suivre avec intérêt le parcours d’Unitopia, pourvoyeur d’une musique prog, moderne et raffinée, d’autant mieux pour les amateurs du navire au repos d’Alan Parsons dont la production studio est totalement en panne depuis 2004.
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J'avais qualifié "The garden" de disque lumineux et "Artificial" confirme bien cet adjectif tant le propos musical est chamarré et optimiste, avec ce mélange des genres très abouti qui en fait un des groupes les plus intéressants de la scène prog actuelle. Le bonus est ici le saxo qui est vraiment intéressant dans toutes ses interventions, mais ceci dit aucun soliste ne prend le devant de la scène, même le chanteur admirable, on trouve de très bons moments instrumentaux. Les 10 morceaux qui composent la suite se dégustent encore et encore et on peut placer son écoute sur différents plans (émotionnel, rythmique, technique des instrumentistes...), sans jamais se lasser en aucune façon ni trouver aucune critique. Le groove est énorme et les mélodies fabuleuses et très travaillées sur les couleurs instrumentales. Un grand groupe de prog est né, souhaitons lui longue vie!
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Un choix de reprises plutôt intéressant, surtout en ce qui concerne les 2 medleys (Yes et Genesis) et la reprise de Marillion que je trouve tout à fait convaincante. Certes, le tout n'est pas trés nerveux mais ça n'est pas apparemment le but recherché. Je suis impatient de découvrir le volume 2 en tout cas.
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Quelle déception que cet album ! Abaddon a utilisé le vocable de lénifiant : voilà bien ce qui caractérise l'écoute de ces reprises. De plus, s'attaquer à des titres aussi prestigieux rend très difficile une réinterprétation différente de l'originale, cette dernière étant tellement pregnante dans les esprits, qu'il est difficile d'en accepter des variations trop importantes. A ce titre, le groupe se plante littéralement notamment avec Easter, dont l'émotion contenue dans la version initiale disparait ici totalement.
Bref, messieurs les Aussies, revenez nous rapidement avec de vraies compositions bien à vous ; vous y êtes tellement plus à l'aise !
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Sur le fond, je suis d'accord avec cette bonne chronique ... Cet album est "doux comme la soie", mais la soie ça glisse. J'ai beau être un fan d'Unitopia et reconnaître la maestria de ses musiciens, j'ai beau avoir été scotché par la performance vocale sur le passage "Carpet Crawlers", tout cela ne suffit pas à me tenir complètement conquis sur la longueur. J'aurais aimé un peu plus d'envolées surtout sur le medley de Yes. "Smooth As Velvet" m'aurait d'avantage plu. Messieurs d'Unitopia, puisqu'on peut s'attendre à un "Covered Mirror Vol. 2", faites le moi un peu plus punchy, SVP !
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