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Cet album sorti en 1990 est un tournant important dans la carrière de MEGADETH, puisque nous assistons à l’arrivée de Marty Friedman à la guitare et de Nick Menza à la batterie. Ce line-up va être stable pendant toutes les 90’s et permettre à MEGADETH de gagner en cohésion et en reconnaissance, ce qui culminera en 1994 avec l’album « Youthanasia », album, typique de Heavy, manquant certes de hargne, mais comportant de très bonnes chansons et une production remarquable.
Pour en revenir à ce « Rust in Peace », le première chose qui frappe, c’est l’efficacité des passages instrumentaux qui ne font vraiment pas dans la dentelle. Quel déluge de guitare rythmique ! Le début du premier morceau (« Holy Wars... the Punishment Due ») est un modèle du genre. Ensuite, l’arrivée de Marty Friedman à la guitare lead dynamite, avec ses soli de cinglé, les rythmiques déjà efficaces présentes sur les albums précédents de MEGADETH. La fin de « Hangar 18 » est en tous points remarquable et quand on l’écoute, on se demande bien quand ils vont s’arrêter ! Enfin, la production de l’album est bien moins crue que celle des trois galettes précédentes et pour cela on peut remercier Max Norman (qui sera reconduit pour « Countdown to Extinction » et « Youthanasia ») et Mike Clink (producteur aussi de GUNS N’ ROSES).
Sur cet album, on retrouve trois grands classiques de MEGADETH :
- « Holy Wars... the Punishment Due », qui ouvre les hostilités de fort belle manière, avec une longue intro syncopée et une fin tonitruante.
- « Hangar 18 », avec sa terrible fin qui n’en finit pas. A noter qu’en 2001, Dave Mustaine a donné une suite à ce morceau sur « The World Needs a Hero », intitulé tout simplement « Return to the Hangar ».
- « Tornado of Souls », et son refrain entêtant, sur un rythme assez rapide, soutenu par la voix de Dave Mustaine, que j’adore... même si beaucoup l’accusent de chanter « comme un canard ».
Mais, il ne faut pas oublier les autres chansons. Avec « Take no Prisoners », nous sommes en plein dans le gros Thrash qui tache, le tout avec des paroles qui ne font pas dans la finesse. « Five Magics » et son intro inquiétante à la basse (très présente en règle générale sur l’ensemble du disque) qui se poursuit dans un déluge de décibels est également culte. « Poison was the Cure » est certainement le morceau le plus « classique », assez court sur un rythme très rapide, pas très original mais efficace. « Lucretia » est assez proche de « Tornado of Souls » avec son refrain accrocheur. « Rust in Peace... Polaris », qui conclue l’album, est du MEGADETH typique, avec une fin tonitruante assassine. Au rayon des curiosités, nous pouvons noter le court « Dawn Patrol », qui se veut inquiétant avec simplement un rythme lancinant basse/batterie et une voix posée, presque parlée.
Bref, tout cela pour dire que cet album est une pierre angulaire du Speed/Thrash américain. 27 ans après sa sortie, l’écouter est toujours un plaisir non dissimulé. On a souvent accusé MEGADETH de copier METALLICA. A l’écoute de cet album, même si on peut noter quelques similitudes, elles sont loin d’être flagrantes et MEGADETH développait très largement son propre style et sa propre identité. Je me souviendrai toujours le sentiment que j’avais eu lors de ma première écoute de « Rust in Peace » : un sentiment d’admiration et le fait de ne pas en croire mes oreilles devant cette tornade de riffs. MEGADETH a marqué à jamais toute une génération de Metalleux, votre serviteur en fait partie. Merci Dave Mustaine. Population loves MEGADETH !
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En trois mots : fantastique, puissant et indémodable ! Un album comme on en voit qu'une poignée par décennies, mais surtout l'album de 'Holy Wars', le chef-d'œuvre de Dave Mustaine et ses potes.
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Pour ma part, c'était un des albums les plus attendus de l'année. Et autant dire que l'écoute de ce disque m'a tout simplement consterné. Voici sans aucun doute ma plus grande déception musicale de l'année. Au bout de deux écoutes attentives, j'ai tout simplement remisé ce disque à sa place. Et il n'est vraiment pas prêt d'en bouger. Outre les trois compositions réchauffées, cet album est tout simplement vide d'inspiration. Pas une seule nouvelle composition accrocheuse. Voilà un treizième opus bricolé certainement le dimanche, qui donne plus l'impression d'une obligation contractuelle qu'autre chose, pour un résultat final sans âme, absolument affligeant et tout simplement indigne de Megadeth. A mon sens, c'est leur plus mauvais opus jusqu'à ce jour. Un treizième album qui porte bien son nom et qui a vraiment de quoi rendre superstitieux. Si leur prochain album s'appelle Go Under A Ladder ou The Black Cat, au moins je serai prévenu.
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Pour ma part, le meilleur album de Megadeth -point-
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Plus sombre que "Rust In Peace", qui avait des sonorités plus aigues et des tempos plus rapide, ce "Countdown To Extinction" n'en demeure pas moins un petit bijou de Speed métal. Le grand rouquin n'a pas encore perdu son sens de la mélodie et son savoir faire en termes d'arrangements (les guitares et la batterie sont en parfaite symbiose). Un peu plus confus dans ses structures que le disque précédent, cet album regroupe la complexité de "Peace sells" avec la véolocité et le sens de la mélodie propres à "Rust In Peace" Un must
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Après un départ d'un Metallica alors quasi inconnu et un premier album très brouillon, Dave Mustain décide de montrer au monde entier à quel point il est un guitariste génial à la technique époustouflante. De fait, "Peace sells..." tient pour beaucoup de la démonstration guitaristique. Mais là ou un Vinnie Vincent en fait des tonnes au risque de parraître ridicule, Mustain a le bon goût de présenter des titres accrocheurs, bien construits et assez novateurs (pour l'époque). L'ensemble est très sombre et marque le début de l'époque dorée de Megadeth. Ce dernier délaissant par la suite cette tonalité sombre pour évoluer vers des horizons plus Heavy mais tout aussi jouissifs.
De l'hymne "Peace sells..." jusqu'à l'allienant "Devils Island", il n'y a pas grand chose a reprocher à ce disque qui marque la verritable naissance de Megadeth.
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