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Injustice. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit lorsqu'on parle de Lazuli. Comment un groupe avec autant de qualités, aussi créatif, ne serait ce qu'avec l'invention de cette machine à émotion qu'est la Leode, autant de technique, mis au service de la musique et des chansons, n'est pas plus connu dans le rock français ? Avons-nous si mauvais goût ? Ou faut-il comme Gojira attendre la notoriété internationale pour s'intéresser à Lazuli ? J'ai découvert le groupe avec cet album, suite à une chronique dans le magazine Rockhard (c'est dire la qualité de l'album pour faire fondre des gros métalleux comme moi), je ne me suis toujours pas remis des 2 premiers titres (mettons de côté l'introduction qui sert de parenthèse comme le signifie la pochette de l'album). Je tombe dans le panneau à chaque fois que j'enchaine "je te laisse ce monde" avec "le miroir aux alouettes" (ha, cette partie orientale si émouvante). Autre choc : 15h40. Un titre qui commence simplement et qui devient vite vicieux. Il faut toujours se méfier des introductions, souvent douces et trompeuses car les morceaux deviennent vénéneux et ne vous quittent plus. Quel fantastique travail sur les mélodies et sur les harmonies. Pas grand chose a jeter même si j'aime moins les "malveillants". Des textes matures, des mélodies captivantes, la leode. Essayez ce groupe, si vous voulez sortir des sentiers battus car l'aventure est belle. Difficile d'attacher une étiquette à ce groupe si atypique, progressif étant probablement le plus juste s'il n'était pas négativement connoté en France. Pas de monstres tentaculaires comme "Cassiopée" ou "les courants ascendants" mais l'album est plus homogène que les autres créations du groupe. L'acme du groupe avec "en avant doute..."
Pourquoi "4608 battements" ? Parce qu'il s'agit du nombre de frappes du batteur sur ses toms, cymbales et autres accessoires.
Allez-y sans hésiter, vous en sortirez ému. L'un de mes plus gros coups de cœur depuis de longues années, avec "Ange ou Démon" de Manigance
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Lazuli est une marque de fabrique, et ce nouvel opus ne dépaysera pas les fans du groupe, dont je fais partie. Les textes finement ciselés font toujours mouche, portés par la voix si reconnaissable et porteuse d'une réelle identité de Dominique Leonetti. On pourra toujours objecté leur côté sombre et désespéré, mais le groupe porte depuis des années un regard critique sur les travers de notre société, et dieu sait que le sujet est hélas inépuisable. Côté musique, on navigue en univers connu, Lazuli a son style propre et je trouve ça très bien, les groupes qui ne cèdent pas aux modes et garde, là aussi, sa ligne de conduite. longue vie à Lazuli !
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Lazuli vit sa seconde « vie » depuis quatre albums, peut-être moins progressive (le débat est ouvert), moins world disons plus « classique » et moins singulière en terme de sonorités.
Si le groupe a réussi sa mue avec des albums tels que « 4603 battements » ou « Tant que l’Herbe est Grasse » en proposant des compositions plus rentre-dedans, moins alambiquées, plus sobres, c’est la première fois, avec « Saison 8 », qu’arrive le ressenti d’une stagnation qui était déjà légèrement présente dans « Nos Ames Saoules ». Avec ce dernier album, Lazuli s’enferme dans une routine et a du mal à renouveler son propos comme il l’a su le faire lors du départ des trois membres originels. Tony l’écrit bien, les marqueurs sont bien présents : une plume poétique parfois désabusée, presque adolescente, une voix toujours aussi indentifiable, des jolies interventions de guitare, de rythmique, des titres solides… toutefois il manque un truc, la surprise ! Celle qui ajoute du sel et des épices qui apportent du piquant au disque.
Lazuli marque le pas avec cet album somme toute agréable mais moins savoureux en raison de cet aspect redondant d’album en album.
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Un disque de Lazuli est toujours très attendu...
Si je rejoins mon ami Tony sur la répétitivité vécue avec l'album précédent, j'avoue le rejoindre aussi sur la remise en cause musicale de ce "Nos âmes saoules" qui était évidemment une prise (minime) de risque compte tenu de la discographie du quintet.
Cet album est manifestement hyper réussi avec une direction somme toute identique mais au traitement mettant plus en valeur la 6-cordes de Ged. Bien sûr, les marques de fabrique des Gardois sont toujours présentes et intactes et quelle réussite !
Le seul petit bémol ? La durée restreinte de cet album mais c'est logique car la formule couplet/refrain/couplet qui est la base des compositions ne favorise pas ici les longs développements...Mais y en a t-il besoin ici ?
Merci à vous Lazuli de nous offrir régulièrement des offrandes de ce niveau. Merci
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Je ne connaissais pas ce groupe ; grave erreur, et merci à MW de me l'avoir fait découvrir. Moins agressif que Nemo mais aussi inspiré au niveau des textes, Lazuli a vraiment un style qui lui est propre. Rock sans verser dans la facilité, pop sans être mielleux, progressif sans le côté alambiqué, Lazuli est tout cela à la fois, et bien plus encore. Et puis surtout, les mélodies sont transcendées par la voix magnifique de Dominique Leonetti. Cerise sur ce gâteau déjà bien garni, un chant en français qui fait du bien aux esgourdes !
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Avec ce nouvel album, le deuxième du nom dans sa formation désormais stabilisée, Lazuli poursuit la route entamée avec 4603 Battements. D'aucuns diront que le groupe joue sur du velours et n'innove guère. Certes, il est évident que les gardois reprennent ici les recettes qui ont fait leur succès sur leurs précédents albums, et ce dès Déraille qui ouvre les hostilités de la même manière que s'ouvrait En Avant Doute.
Mais à un tel niveau de qualité, il serait idiot de bouder son plaisir : Déraille, mais aussi Les Courants Ascendants et son fabuleux soli de Léode/guitare sont des titres de très très haute tenue. Et quant à Prisonnière d'une Cellule Mâle, je crois que rarement un morceau ne m'avait à ce point retourné : puissance des mots, puissance des sons.
Alors on trouvera bien une petite faiblesse du côté de Tristes Moitiés, mais c'est bien peu de choses pour ne pas encore une fois souligner la qualité de ce groupe et de cet album en particulier.
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