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Senjutsu était très attendu depuis son prédécesseur The Book Of Souls sorti en 2015.
Tout en gardant sa forte identité, Maiden évolue et propose de nouvelles sonorités et de nouvelles structures musicales.
Malgré la longueur de ce double album, la bande à Steve Harris réussit à nous captiver de bout en bout. Ce qui n'était pas forcément le cas dans certaines sorties précédentes.
Senjutsu est très homogène, compact et très épique.
Les mélodies ont été particulièrement travaillées et sont très réussies, ce qui est une des grandes forces de l'album.
Je pense notamment à Senjustsu, Lost In A Lost World, Time Machine ou The Parchment.
Les atmosphères et les tempi sont variés, on ne s'ennuie pas une seconde.
Stratego ou Days Of Future Past respectent la tradition Heavy Metal.
Darkest Hours est une balade mélancolique sur laquelle Adrian est particulièrement inspiré.
The Writing On The The Wall nous surprend avec ses ambiances folks.
Le déroulement lancinant de The Parchment est très réussi, agrémenté de superbes mélodies orientales.
Mais le meilleur est à venir avec un Hell On Earth qui conclue magnifiquement l'album.
Epique, heavy, riche en émotion avec un refrain est tout simplement génial.
Senjutsu est un très bon album, digne de la légende Iron Maiden.
Après tant d'années, le groupe impose le respect en étant inspiré et brillant.
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IROM MAIDEN une histoire qui se répète à l'infini ! Avec cet album (tant) attendu le groupe de NWOBHM, qui n'en fait plus depuis longtemps, nous gâte d'un nouvel effort qui ressemble bien trop au précédent et ce dernier à son prédécesseur même s'il faut bien l'avouer avec Senjutsu la Vierge de Fer montre quelques sursauts bien sentis de son illustre passé, Stratego en tête, Days Of Futur Past, Darkest Hour, plus lent, et bien sur The Time Machine. Certains titres à rallonge ne sont pas en reste non plus (The Parchment et peut-être d'autres après maintes écoutes ... si la magie opère ) mais il ressort inexorablement tout d'abord un sentiment de déjà-vu, déjà entendu.
On finit par se dire que les gars d'Iron Maiden sont les rois du copier-coller (de leurs anciens albums) alors qu'on a envie d'y croire en même temps et de les voir se sortir les doigts du cul pour aller défourailler des décibels heavy metal mélodiques comme à la belle époque. Oui mais voilà le groupe vieillit, ralentit le tempo et se met a faire depuis deux décennies (trop) de titres progressifs (hic !). Dans son approche le single Writing On The Wall semble vouloir se détacher de tout ça et marque une légère originalité bien vue. Les musiciens sont tous impeccables et Bruce, s'il n'a plus sa puissance vocale d'antant, fait plaisir à entendre ainsi que les cavalcades rythmiques du trio de guitaristes qui s'amusent avec de sympathiques solos avec pour soutien la rythmique sans faille de la paire Mcbrain et Harris. Reste que la production est bien trop faiblarde et brouillone, elle desserre trop un groupe de la trempe de Maiden ce qui n'arrange rien à l'affaire. En définitive IRON fait ce qu'il sait faire, ni pire ni mieux, du MAIDEN ! Senjutsu s'il est loin de l'atteindre se rapproche d'un Brave New World...On ne pouvait y croire à la première écoute ! Tout ça étant dit je tiens à tirer mon chapeau à la longévité de ce groupe qui nous accompagne depuis plus de 40 ans et qui continue à nous sortir de bons albums !
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Franchement c'est bien mauvais tout ça.
Des titres qui se suivent et qui se ressemblent; des chansons vraiment nulles et indignes de maiden : 'The Writing on the Wall' très classique, peu entraînant, avec un pseudo message politico-écolo et un rectitude qui ferait pâlir AC/DC ; des riffs peu inspirés et repompés dans leur discographie ('Stratego' qui copie 'The Ancient Mariner') ; les même phares mélodiques à la guitare: on monte une tierce (mineure la plupart du temps), puis on la redescend, ou l'inverse ; cette manière de ne jamais jouer modal et de toujours baser les solo sur la gamme majeure et de cacher une pauvreté harmonique (parfois mélodique) sous 20 notes à la seconde (mais 20 notes sur une même cordes) et très peu de variété de jeu; cette prétention à vouloir faire du prog sans en maîtriser les codes ou au moins les bases harmoniques: il ne suffit pas d'étirer un morceau pour en faire du morceau prog; et finalement les morceaux qui sont peu ou prou sur le même tempo.
Merci quand même à Bruce qui est encore et toujours d'une grande classe, c'est lui qui sauve le navire comme sur Dance Of Death ou Fear of The Dark. Nicko fait un superbe bouleau également...
Pour moi il manque un titre phare, un tube qui pourra être joué en live dans dix ans et pas seulement de petites chansonnettes sympathiques et agréable à écouter d'une oreille distraite.
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Je ne vous présenterais pas ici le plus grand groupe de heavy metal de tout les temps qui n'est autre qu'Iron Maiden.
Ce groupe a marqué de son empreinte l'histoire du metal avec "the number of the beast" encré dans un heavy pure mais désireux d'évoluer ils amèneront plus de complexités et de richesse dans leur musique en mélangeant de manière plus assumée un heavy old school avec des influences porgressives ce qui se verra sur l'album "powerslave" avec la longue fresque "rime of the ancient mariner" puis avec l'album "seventh son of a seventh son" par exemple.
Dans celui-là l'équilibre entre heavy et prog était très bien respecté avec de longs morceaux épiques couplés à des morceaux plus efficaces plus taillés pour la scène et qui resteront des classiques du groupe en live. Après le départ de Bruce Dickinson parti pour tenter quelque chose en solo ne se retrouvant plus complètement dans la musique de Maiden à cette époque ils continuèrent malgré tout en prenant le décrié Blaze Bayley pour le remplacer. Et c'est à partir de l'album qui lance cette nouvelle période "the x factor" que le style et format actuel de Maiden a commencé à se façonner avec des morceaux s'étirant en longueur et avec pas mal de passages répétitifs; le tout couplé à quelques titres plus classiques et up tempo taillés pour une sortie en single.
Cet album a de quoi décontenancer les fans ayant pleurés le départ de Bruce mais moi au contraire je le trouve génial. Après un deuxième album avec leur nouveau chanteur il fut remplacé après la fin de la tournée et c'est à ce moment-là qu'intervient le grand retour gagnant de Bruce Dickinson ainsi que d'Adrian Smith lui aussi parti quelques années avant.
Sort donc le culte et très réussi "brave new world" qui lance avec brio la nouvelle ère du groupe qui s'ensuivra de deux bons albums jusqu'à ce qu'arrive les deux derniers en date "final frontier" et "theh book of souls" qui pour ma part m'ont littéralement déçu dans l'ensemble excepté deux titres qui sont "the man of sorrows" et "empire of the clouds".
C'est donc rempli de scepticisme que j'attends ce nouvel album annoncé depuis quelques mois qui n'est autre que le fraichement arrivé "senjutsu" avec sa pochette sobre qui n'est pas sans rappelé le Eddie au sabre du Maiden Japan. On reste sur un style épurée avec un fond noir comme l'album précédent avec juste un Eddie en armure de samurai. Au mois de juillet sort le premier titre "the writing on the wall" et là ce fut une surprise de découvrir Maiden sur un titre pas vraiment Maidenesque mais qui après plusieurs écoute se révèle être un morceau vraiment bon avec probablement l'un des plus beau solo d'Adrian Smith sur album de toute sa carrière avec Maiden.
L'intro ambient qui lance le morceau est cool et immersif et dès que la rythmique rentre avec un Nicko McBrain qui joue et sonne à la perfection et un Steve Harris percussif on est pris dedans et on se prend une grosse claque. quelques semaines plus tard sort le single de l'album "stratego" et là on a un truc certes très cool mais assez classique , dans la lignée d'un "the wicker man" par exemple. Pour ce qui est du reste de l'album il fallut attendre le 3 septembre pour pouvoir s'en faire une véritable idée.
Les points forts de l'album sont la production qui est à la fois assez moderne mais sonnant un peu old school ce qui n'est pas du tout pour me déplaire couplé au faite qu'il y a une grande cohérence entre les titres malgré une variété de style, de tempos et d'influences.
On démarre avec "senjutsu" qui est un mid-tempo vachement cool avec une construction un peu pointue, des riffs efficaces, un bon solo et aussi un bon refrain le tout sur une rythmique vraiment cool.
S'en suivent les deux morceaux évoqués précédemment juste avant de trouver le premier morceau long du disque qui n'est autre que "lost in a lost world" premier titre exclusivement signé Steve Harris qui lui n'est pas exempt de défaut; il y a de bons passages mais malheureusement noyés dans trop de longueurs inutiles et de plans répétitifs. C'est ce qui m'avait vraiment le plus gêné sur le précédent album et malheureusement ce n'est pas le seul titre de cet album qui souffrira de ce problème mais on en reparlera plus tard.
Vient ensuite "days of future past" dont je ferai à peut près les mêmes remarques que pour "stratego", un titre simple et efficace complètement taillé pour la scène donc je vais enchainé sur le suivant. Arrive l'un des morceaux les plus faible de l'album qui est "the time machine"; c'est un mid-tempo qui reste un peu trop linéaire et sans passages vraiment marquants mis à part quelques petits passages par-ci par-là.
Après le premier disque on débute le second disque avec "the darkest hour" qui pour moi est le meilleur morceau de l'album, nous ramenant un peu à l'époque de "a matter of life and death" un album que je trouve génial.
Tout dans ce moment est génial du riffing au solo en passant par les ambiances ou encore le refrain. Viennent ensuite les trois fresques de plus de 10 minutes qui clôturent l'album et toutes signées Steve Harris. Le premier "death of the celts" n'est pas sans nous rappeler "the clansman" et ce pour notre plus grand bonheur mais la comparaissant s'arrête quasiment là car même si la rythmique et cool et que dans l'ensemble le morceau est bon il manque ce petit truc qui faisait que "the clansman" était vraiment génial avec son célèbre "freedom!". Je donnerai quand même un bon point pour ce titre qui fait du bien et qui lance fort bien ces trois fresques finales.
Mais l'euphorie n'est que de courte de durée car "the parchment" vient malheureusement plomber l'ambiance et nous ramener dans les mauvais penchant insipides, répétitifs et chiant du précédent album. C'est pas compliqué c'est tout simplement je pense le morceau le plus faible de l'album qui n'a d'intéressent que quelques petits passages solo au milieu et encore. Mais on pardonnera à cet album cet écart puisqu'il finira en beauté avec le magnifique "hell on earth" qui loin des chefs-d'œuvre d'antan est tout de même un morceau magnifique et très bien pour conclure cet album.
On démarre sur une intro acoustique proche de celles de "the x factor" par exemple avant que la cavalerie ne lâche les chiens avec un riff méga cool pour introduire une salve de chant vraiment entrainante et prenante.
Vient ensuite des plans instrumentaux avec solo et divers changements qui amène du contraste et beaucoup de dynamique à ce morceau en plus de rajouter au coté épique que ça procure.
Pour conclure je dirais donc que malgré mon scepticisme de départ je ne repars pas du tout déçu de cet album. Il contient nombre de titre de qualité comme "senjutsu", "the writing on the wall", "the darkest hour" ou "hell on earth" par exemple mais aussi quelques titres plus dispensables voir même de trop comme "the parchment". Je dirais à ceux qui voudraient l'écouter que si vous êtes plutôt fan de la période 80 du groupe, passez votre chemin car cet album vous laissera probablement un peu sur votre faim car manquant de speed et de cavalerie; mais si vos êtes fan aussi du virage musical pris depuis "the x factor" et dans les années 2000 alors allez y les yeux fermés cet album est fait pour vous et ne vous décevra pas.
Malgré tout en décortiquant les titres de l'album on a cette cruelle impression de redite et d'un manque de renouvellement; la sensation qu'ils se doivent d'aller repuiser l'inspiration dans leurs précédents albums pour pouvoir rester créatifs et ne proposent plus vraiment grand chose de nouveau mis à part "the writing on the wall". Certes les morceaux sont cool et plus intéressants que sur les deux derniers albums je pense quand même qu'ils ont fait le tour de la question niveau musique et qu'ils ont probablement tout dit.
On a donc ici une très belle synthèse de ces 25 dernières années qui sonne un peu comme un chant du cygne car après ça quoi faire? ce qui me laisse à penser que "senjutsu" sera peut-être leur dernier album ou pas... affaire à suivre.
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Que dire de cet album ? A part que c'est un monument.
Tout d'abord, et à première vue, cette pochette incroyablement dessinée par Derek Riggs. (En 1984, je me suis amusé à en scruter les moindres détails), Puis ce son gigantesque, ce premier morceau "Aces High" démarrant par ce qui a été pris par beaucoup de monde pour une intro à l'époque, puis ce riff à la guitare rugissante démarrant ce 2ème titre "2 minutes to midnight", ce très beau titre "Powerslave", et ce dernier titre chef d'œuvre "Rime of the ancient mariner", un texte sans refrain !
Pour moi, c'est L'ALBUM d'Iron Maiden !
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Voici l'album qui m'a fait découvrir IRON MAIDEN. Après être tombé dans le metal avec le "Crazy World" de SCORPIONS, je me suis procuré les K7 "Toys In The Attic" d'AEROSMITH et "Machine Head" de DEEP PURPLE. Bon, c'était bien gentil, mais ça sonnait daté, déjà à l'époque (vers 1991). Et là, un copain me passe une autre K7 d'un groupe que je ne connaissais que de nom, avec une pochette terrible. A l'époque, il valait mieux avoir des copains pour découvrir de nouveaux groupes, surtout quand on habitait un bled paumé, Internet n'existait pas et à la TV, il n'y avait pas grand chose (à part "Metal Express" sur M6). Bon, c'est vrai qu'à la radio, nous avions Francis Zégut sur RTL avec son "H Puissance 3" (pour Hard Heavy Hits).
Bref, la journée de lycée terminée, c'est l'heure de rentrer en car et de rigoler avec les copains. Un fois sorti du car, je me glisse ce "No Prayer For The Dying" dans mon walk-man (auto-reverse SVP !) et, je m'en souviens encore, elle n'était pas rembobinée et sur le trajet jusqu'à la maison, c'est "Run Silent Run Deep" qui résonne à fond dans mes oreilles. Le début assez glauque me prend aux tripes et arrivé à la maison, direction la chambre avec cette fois-ci le son du radio K7 qui remplit la pièce. Je rentre instantanément dans l'univers de ce groupe, plus sombre que les groupes que j'écoutais avant. Je me souviens de ma soeur entrant à cet instant, en plein pendant la partie "énervée" de "No Prayer For The Dying" le titre et me lançant : "Tiens, tu te mets au hard toi maintenant ?". Il faut avouer qu'à l'époque je n'avais pas les cheveux encore longs (ou alors juste un peu sur la nuque) ni le look que j'aurai seulement quelques mois après. Cet album est très compact, pas de ballade ici (juste le début du title-track), il est direct, aucun morceau ne se détache vraiment (ou alors le fameux title-track qui à ce jour reste mon morceau préféré de l'album avec aussi le méconnu "Public Ennema Number One". A l'époque, mon titre préféré (celui que je mettais sur mes compils K7 persos), c'était "Hooks In You"', mais maintenant, c'est celui que j'aime le moins de l'album.
Quelques mois plus tard, le même copain qui m'avait passé "No Prayer For The Dying" me passe le tout nouveau "Fear Of The Dark", plus hétérogène, que je trouve plus mou (à part "Be Quick Or Be Dead" qui déménage plus que n'importe quel morceau de "No Prayer For The Dying") mais quand même bien (entre temps, j'avais mis le grappin sur "Metallica" de METALLICA, les "Use Your Illusion" de GUNS N' ROSES ou le "Pornograffitti" d'EXTREME). Je décide donc d'approfondir ce groupe et je m'achète assez rapidement (toujours en K7) "Powerslave", la pochette étant terrible et là, c'est une grosse baffe, je trouve cet album mieux que les deux derniers en date à l'époque. Il ne me faut pas longtemps pour posséder ensuite les albums des années 80, ayant une préférence pour (dans l'ordre) "The Number Of The Beast", "Powerslave", "Somewhere In Time" et "Seventh Son of a Seventh Son"et accrochant moins sur la période Di Anno et "Piece Of Mind" (pas assez de morceaux rapides).
Plus de vingt ans après, "No Prayer For The Dying" reste un des MAIDEN que j'écoute le plus et je m'en fous si plein de fans le trouvent nul, c'est pour moi le plus homogène et j'y aime bien le chant plus rauque que d'habitude de Bruce Dickinson, même si, il est vrai, la production est plus que moyenne. Up The Irons !!!
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