|
|
|
Nosound nous revient 3 ans après Afterthoughts, et nous propose Scintilla, son 5ème opus.
L'artcover donne déjà une indication sur la tonalité de l'album : une petite fille souriante entourée de bulles de savons ; il y a du mouvement, de la joie et de lumière ; une lumière certes encore assez pâle, mais qui scintille.
La guitare acoustique et le piano débutent l'album, puis invitent une batterie triomphante. Les nappes synthétiques sont très discrètes et ne prennent pas toute la place.
Dès le deuxième titre, Nosound réinstalle un climat un peu plus mélancolique ; mélancolie qui se transforme en romantisme avec l'apport de Marianne De Chastelaine au violoncelle.
Les sons électro ne constituent plus le corps central des compositions (comme c'était souvent le cas sur leur premier album Sol29), mais se fondent merveilleusement bien avec les autres instruments. La batterie est plus ronde et moins mise en avant.
Vincent Cavanagh (d'Anathema) offre son «choeur » au sublime In Celebration Of Life ; un titre qui s'envole littéralement, où le violoncelle raffiné laisse place à la guitare à nouveau planante de Giancarlo Erra.
Nosound nous surprend à nouveau sur Sogno e Incendio, interprété en italien par Andrea Chimenti, en apportant un côté presque lyrique au titre.
Vincent Cavanagh réapparaît à nouveau sur The Perfect Wife, où Nosound nous gratifie d'un joyau progressif qu'Anathema n'aurait pas renié.
Une délicieuse balade au piano (Love Is Forever), avec quelques légères nappes électro rappelant la chorale de Routine sur l'album Hand.Cannot.Erase de Steven Wilson, prouve une fois de plus que Nosound veut varier les plaisirs, en proposant un titre épuré, brut, et délicat.
La lumière apparaît véritablement sur le dernier titre, qui donne son nom à l'album Scintilla .
Un titre très mélancolique et ambient dans un premier temps, rappelant la profondeur des titres de Sol29. Puis, le titre s'ouvre, s'illumine, les cuivres se déchaînent, la batterie fanfaronne ; on imagine les bulles de savons qui s'envolent, la petite fille qui rie à gorge déployée, la grande roue colorée qui vient tutoyer les nuages.
Le 5ème album de Nosound n'est pas qu'un disque d'ambiance ; c'est bien plus que cela.
Scintilla est un album très riche, et Nosound sort quelque peu de son statut de rock mélancolique et atmosphérique, pour lorgner du côté de la pop légère et subtile.
Un album parfaitement équilibré jusque dans sa durée (49 minutes), qui jamais ne lasse.
Nosound réussit à varier sa musique, à lui donner corps et consistance, tout en gardant cette touche unique d'exquise mélancolie.
L'album de la consécration.
|
|
|
|
|
|
|
Corto a tout dit.
La monotonie des compositions de Giancarlo était maintenue a son paroxysme par des instrumentalistes qui compensait le risque d'ennui.
J'ai beau aimé Nosound depuis les débuts j'ai un peu plus de mal avec cet album qui ne me fait pas vibrer autant que les précédents.
Cela reste malgré tout un bel album de progressif dépressif comme je les aime mais la magie n'opère plus.
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours été transporté par cette musique si lente. Giancarlo a cette intelligence de ne pas sombrer dans le mélo et offre ici un album où les cordes font encore des prouesses. La frappe soyeuse de Chris fait merveille et donne un regain d'intérêt aux titres présents sur cette galette. Je suis mon collègue : 8,5/10
|
|
|
|
|
|
|
Pas du tout d'accord avec l'avis précédent... Oui c'est vaporeux, atmosphérique, lent. Mais il se dégage un spleen, une nostalgie incroyable de cet album. Franchement, écoutez le titre "Kite"... Ca donne le frisson ; digne des moments les plus tristes et planants de Marillion ou même King Crimson
L'album ne mérite pas la note de 2 ! C'est d'ailleurs mon album préféré de Nosound (8,5/10)
|
|
|
|
|
|
|
C'est sûr, l'exercice que tente l'italien est ici bien périlleux. En effet, les titres originaux sont déjà si hauts en mélodisme et symphonisme que les passer à la moulinette "acoustique" est une prise de risque énorme. Malgré cela c'est une bonne surprise car certains titres prennent une deuxième jeunesse (notamment ceux de Sol 29 -d'ailleurs non chroniqué sur le site ??-).
Un 7/10 car c'est tout de même un cran en dessous des 2 dernières livraisons de NoSound malgré cet essai transformé.
|
|
|
|
|
|
|
C'est beau, c'est calme, c'est voluptueux, langoureux, sirupeux, délicieux, savoureux ... mais on s'ennuie ferme quand même au bout du 3ème morceau. En musique de relaxation, peut être, mais alors après une journée très, très stressante.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|