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aujourd'hui le groupe Maybe s'est doté d'une chanteuse, Sam, qui fait parler la musique de Maybe avec ses propres textes personnalisés écrits en français et des mélodies en contre-chants.
Egalement, un deuxième guitariste est venu remplacer le pianiste et un choriste agrémente parfois le chant envoutant des paroles aux multiples sens métaphoriques.
Avec cette nouvelle formation, plusieurs nouveaux morceaux en ont découlé.
Un site facebook vous permettra de constater par vous-mêmes l'excellence de ce prog hors normes.
https://www.facebook.com/maybelegroupe/
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A la lecture de la chronique, j'ai eu la crainte d'une surabondance de textes parlés, une méthode aux effets sensiblement envahissants, me semble-t-il, sur une création progressive. En fait, il n'en est rien. Les interventions vocales sont mesurées, et semblent toujours apparaître à point nommé.
"L'automate" est un album intelligemment anachronique: il est vrai que les sonorités sont essentiellement celles du prog' des seventies, alors que les paroles dénoncent les dérives de notre monde, parmi celles qui sont plus que jamais d'actualité. Le cocktail fonctionne bien, justement grâce aux tessitures multiples de Patricia, qui accorde sa tonalité vocale au contenu à chanter ou à réciter, tout en collant au mieux aux émotions procurées par le jeu de l'instrumentation. Je n'avais jamais eu l'occasion d'expérimenter ce genre d'essai, en tout cas sur ce style musical.
Seules les tirades en portion médiane du titre éponyme (se rapprochant de piaillements suraigus !) n'emportent pas mon adhésion.
Et pour le reste, il y aurait de quoi dire, également. La ligne mélodique n'est jamais clairement assénée, c'est parfois dommage, car elle est pourtant là, couvant sous la surface. Et les orientations stylistiques 'secondaires', enrobées dans cet habillage de vieux prog', sont étonnamment variées, en se donnant la peine de tendre une oreille attentive.
Pour compléter les références indiquées par la chronique, citons l'ouverture du projet, sobrement intitulée par sa fonction, et savoureusement... Jarrienne !
Ne s'inscrit-elle pas dans la mouvance de celle de l'excellent "Révolutions" ?
Si vous êtes adepte, il vous faut cet "Automate", au moins pour le premier titre !
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