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Je surenchéris... On a là effectivement l'un des meilleurs cd de l'année 2009. L'alternance entre moments déchainés et passages calmes est parfaite et l'enchaînement des 6 titres se fait dans une fluidité totale et ceci sans aucun déchet (ce qui n'est pas toujours le cas pour Ayreon). Dans les moments apaisés la musique est précieuse et raffinée et se rapproche beaucoup de celle de Porcupine Tree. Par contre quand le ton se fait plus heavy, alors la machine donne toute sa démesure. C'est grandiose, mais sans jamais être emphatique. Espérons que cet opus aura un successeur...
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Et un nouveau projet pour Arjen Lucassen ! Mais, me direz-vous, quoi de différent avec Ayreon ? Lassé des distributions pléthoriques, trop compliquées à mettre en place, Arjen a préféré se tourner vers un line-up minimaliste, avec pour lui la difficulté de composer pour un seul chanteur : dans l'interview qu'il donne dans le bonus-DVD de l'édition limitée, il avoue trouver plus facile de piocher dans l'imposante réserve dont il dispose pour Ayreon : ici un chanteur puissant, là une vocaliste plus suave ... Et si Arjen a toujours su choisir ses chanteurs avec sûreté, il lève ici la perle rare : Jasper Steverlinck est tout bonnement époustouflant, à l'aise aussi bien dans les passages calmes que là où la puissance doit parler, servi par un timbre très clair et une diction d'une extrême précision : un talent à suivre au plus près !
L'autre différence se situe dans le concept du groupe : Guilt Machine, ou la machine à culpabilité, c'est la dépression, qui vous ronge et vous ampute, et qu'ont bien connu Arjen et Lori Linstruth, ici guitariste mais surtout auteur. Nul doute par conséquent que la conception de l'album touche à ce qu'il y a de plus profond en eux, et cette sincérité se ressent dans l'homogénéité de l'opus. Par contre, côté musique, nous sommes très près du style d'Ayreon, et je rejoins le petit regret de Val sur l'absence de prise de risque dans l'innovation. Bémol très mineur, tant les compos sont excellentes et variées, parcourues de messages vocaux envoyés par les internautes sur le site d'Arjen, et parlant dans toutes les langues du ressenti de la dépression. Un album conceptuel donc, plutôt qu'un concept album.
Hélas, pour la tournée, qu'évidemment tous les fans réclament, ça paraît compromis : dans son interview, Arjen redit ce qu'il avait déjà dit auparavant : les tournées, il a donné pendant 15 ans, les mise en place, l'organisation, c'est trop lourd, etc ... Au cours du même interview, nous apprenons que le rêve le plus cher d'Arjen serait de faire un album calme, un essai déjà effleuré dans The Dream Sequencer, mais apparemment insatisfaisant pour son créateur ! De la part du maître du riff dynamique, c'est plutôt inattendu ...
Une question persiste au terme de l'écoute de cet excellent album, à ranger parmi les meilleures productions de Lucassen : avec un tel concept, quel sera l'avenir de Guilt Machine ? Tout n'a-t-il pas été dit dans cet opus ? Il serait dommage de ne pas revoir le quatuor à l'œuvre !
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Avec ce nouveau (?) projet, Arjen Lucassen revient aux sources d'Ayreon, celles qui firent le succès d'Actual Fantasy et de ses successeurs, avant que le projet ne tourne (notamment sur Y) à la mise en place d'un casting hollywoodien, au détriment de l'inspiration musicale. Ici, notre Batave préféré nous ressert de nouveau du progressif inspiré, avec quelques touches métalliques bien senties, du violon, garantissant de nombreuses heures de plaisir au fil d'écoutes répétées. Cet album arrivera très haut dans mon top de l'année 2009.
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Belle surprise (si l'on veut), que ce énième projet du géant Hollandais (cet homme est long comme un jour sans pain). Guilt machine ravira à coup sûr les amateurs du sieur, mais aussi ceux qui ne le connaissent pas et qui aiment la musique à la fois élaborée et simple, ce qui n'est pas une mince affaire à réaliser. Lucassen y parvient comme peu d'autres sur la scène du progressive rock.
Et que dire du chant. Je rejoints en tous points Val sur les comparaisons (le reste aussi d'ailleurs), surtout avec Freddy Mercury. En écoutant cet album, je me suis même dit : "si cet album était de Queen, il aurait fait un carton".
Un des disques de 2009 pour ce qui me concerne, avec Wind's Eye (The City).
Hautement recommandable !
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