|
|
|
C'est définitif: j'ai perdu tout espoir que Varg Vikernes sorte à nouveau un bon album de Burzum. Objectivement, c'est mauvais. Rien d'intéressant ni d'émouvant, une insipidité rare pour du black metal... Et encore! Si Burzum était encore du black metal! Non, aujourd'hui l'entité du Count Grishnack n'est plus qu'un royaume rébarbatif et ennuyeux. Le plus attristant, c'est de savoir que c'est le même homme qui a composé des albums incroyables comme "Burzum", "Filosofem" et "Hvis Lyset Tar Oss" qui crée aujourd'hui ces choses du nom de "Fallen", "Belus", "From The Depths Of Darkness" (prononcer "foutage de gueule") et le dernier, "Umskiptar". Le génie de Vikernes aurait -il définitivement quitté ce dernier? Je le crains fort...
|
|
|
|
|
|
|
Ce qu'il y a de plus amusant et étonnant à l'écoute de "Filosofem", c'est de constater cette sorte de régression artistique au niveau de la composition. Alors que beaucoup de morceaux présents sur des albums comme "Burzum" ou "Hvis Lyset Tar Oss" tenaient du génie par leurs structures époustouflantes, presque virtuoses, tout est ici plus cru, sombre, lent... Une véritable complainte, l'une des pires déclarations d'intention lâchées à la face de l'humanité.
Bien sûr, il est possible de se demander quel plaisir on peut tirer d'un album dont les thèmes principaux sont la mort, le satanisme et le suicide... Quand on écoute Burzum, Mayhem, Bathory, Dissection, Shining, ou encore Emperor, la vraie expérience, c'est de tenter de se mettre dans l'état d'esprit des gars qui ont écrit ces œuvres.
"Filosofem" est et restera un album culte, l'une des plus grosses réussites de Varg Vikernes. C'est ça que le black metal aurait toujours dû être...
|
|
|
|
|
|
|
Peu avant les excès et actes de folie causés par la présence d'Euronymous, Vikernes signe ici une oeuvre clé de ce qu'aurait toujours dû être ce genre exceptionnel qu'est le black-metal. Grishnack est sans conteste, un artiste qui aura une influence majeure sur beaucoup de groupes qui suivront. Même si le personnage peut être méprisé pour ses opinions et actes, il n'en reste pas moins un grand monsieur imprévisible et exceptionnel. En tout cas, ce premier essai est plus convaincant!
|
|
|
|
|
|
|
Grosse, grosse déception pour ma part... L'attente aura été aussi longue que vaine : Belus est un exercice formel et dépossédé de ce qui conférait aux créations de Vikernes cette aura singulière, résolument noire mais pourtant vivante, palpitant d'une énergie primaire et incroyable. Burzum, c'était mieux avant. On est ici à des années-lumière de Filosofem... Circulez, y a rien à voir !
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|