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La génération actuelle n'identifiera probablement pas la référence, mais cet album me fait penser à cette planche de Franquin, qui mettait en scène un Gaston en train de présenter un numéro d'acrobaties d'escargots, auprès d'un régisseur de cirque... Lequel, visiblement frappé d'un profond coma, parvenait néanmoins à déclarer : "d'accord, comme numéro, c'est du jamais vu. mais c'est long, c'est long, c'est beaucoup trop long...".
A la nuance qu'il n'y a rien d'inédit dans cet album; les nouveaux venus ont effectivement souhaité reprendre le flambeau du rêve mandarine, mais sans réussir à raviver les braises du cubisme cosmique dont le regretté Edgar Froese avait le secret. J'ajoute que personnellement j'ai toujours eu du mal avec les productions sonores privilégiant les registres aigus. Je ne risque pas de passer fréquemment par la case "Quantum Gate".
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S'il fallait une preuve que Tangerine Dream n'existait que par la présence de son créateur Edgar Froese, "Quantum Gate" en serait une démonstration parfaite. Car si l'on retrouve bien au détour de ces compositions les boucles répétitives qui sont la marque de fabrique du groupe allemand, elles ont perdu leur caractère hypnotique pour n'être juste que très ennuyeuses.
La discographie de Tangerine Dream est suffisamment pléthorique pour éviter de s'ingurgiter ce pâle ersatz qui n'a conservé de l'original que la répétitivité lancinante des synthés en oubliant d'y insuffler la limpidité et la force des mélodies.
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Avant tout, "Thief" est surtout la bande originale du premier film de Michael Mann (avec James Caan qui apparaît sur la pochette). Si l'ordre des morceaux du disque ne correspond à celui du film, cela permet à TD d'ouvrir son album avec ce très beau morceau qu'est "Beach theme" mais le reste de l'album colle également plutôt bien à l'ambiance nocturne des rues de Chicago superbement filmée par le cinéaste. C'est l'époque où Tangerine Dream est très sollicité par le cinéma, il a déjà fait Sorcerer (1977), il fera notamment The Keep ("La Forteresse Noire", difficilement trouvable aujourd'hui) et Near Dark ("Aux frontières de l'aube"), d'autres BO également très réussies dans leur genre.
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Premier véritable album chanté pour Tangerine Dream ... et une franche réussite ! Les deux premières plages sont tout bonnement excellentes, et même si la suite est un cran en-dessous, le tout s'écoute avec grand plaisir.
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Je suis un peu plus généreux que mon collègue Realmean, surement parce que j'ai vécu cette arrivée du phénomène Tangerine Dream. "Phaedra" a été le premier album de 'rock planant' qui a hanté ma platine des nuits entières. Nous découvrions cette année là un nouveau genre musical qui se vivait, les yeux fermés, de préférence allongé, comme un voyage initiatique.
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Un album splendide, porté par le joyau qu'est "Kiew Mission", probablement le titre du groupe qui génère chez moi le plus d'émotions. 8,5/10
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