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Il n’est pas question ici de critiquer le talent de Beth Hart. Celle-ci dispose clairement des atouts vocaux pour interpréter du Led Zeppelin sans rougir. Ma réserve porte plus sur un exercice dont je suis peu friand, à l’inverse semble-t-il de nombreux artistes, celui de l’album de reprises.
Car quoi de plus simple que d’aller piocher dans le répertoire d’artistes confirmés et de leur "piquer" leurs plus belles chansons sous couvert de réinterprétations ou d’hommages ? L’écoute d’un titre connu déclenche chez l’auditeur un réflexe pavlovien qui profite à celui qui reprend la chanson sans aucun mérite. C’est bien le cas ici où Beth Hart livre une version bien proche des titres originaux, honnêtes mais sans rien apporter à l’œuvre de Led Zeppelin.
Alors oui pour des reprises s’il s’agit d’un titre noyé dans de nouvelles créations ou, à la rigueur, en album bonus d’un véritable nouvel album. Ce qui n’est pas le cas ici. Le plus grand mérite de cet album, pas déplaisant par ailleurs, est de donner envie de se replonger dans la passionnante discographie de Led Zeppelin.
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La belle Beth....
Très belle, oui, sur les photos du digipack qui nous montrent Beth, la quarantaine épanouie, très féminine (loin de son image habituelle de camionneur en débardeur !). En lisant les textes de commentaires de ses chansons on apprend qu'elle estime être sortie de la drogue et qu'elle a rencontré l'amour ...
Comme beaucoup, j'ai connu cette chanteuse avec le magnifique "Don't explain" en duo avec Joe Bonamassa où les deux artistes relisent avec brio des morceaux de divas soul des années 60. Conquis près l'avoir vue sur scène, son élément, où elle se lache littéralement aussi bien dans la violence que dans la tendresse, une artiste complète (chant, piano, guitare).
On a affaire ici à un très beau disque de compos originales et explorant divers styles, chaque morceau s'écoutant avec délice. Pas de rock ni de blues, contrairement au précédent "37 days" - on peut le regretter -, mais plutôt des tempos mid et slow sur lesquels la voix tantôt douce, tantôt âpre de la belle est toujours touchante. L'instrumentation est très belle, sans ostentation (peu de soli, Bonammassa n'apparait qu'une fois) : le principal instrument est bien la voix ! Beth Hart dans un album 100% original montre son potentiel créatif, les mélodies sont foison et tout se déguste avec un doux plaisir, même si il n'y a aucune surprise, les compos étant très classiques dans leur structure.
Vivement de la revoir à Lyon en mars!!
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