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Album DAVID BOWIE DIAMOND DOGS DAVID BOWIE
DIAMOND DOGS (1974)
RCA
ROCK
5/5
WINSTON
26/09/2020
 
5
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Je ne comprends pas pourquoi cet album est fréquemment vilipendé ou tout simplement ignoré, car Diamond Dogs est formidable et plus réussi que les bâclés Aladdin Sane et Pinups par exemple !
L'introduction "Future Legend" nous plonge directement dans une ambiance post-apocalyptique et le final "Chant of the Ever Circling Skeletal Family" se termine en points de suspension sur les "bro-bro-bro-bro-bro-bro-bro........." inquiétants des disciples de Big Brother.
Entre les deux, "Diamond Dogs" et "Rebel Rebel" sont deux bons rock Stoniens, "Rock 'n' Roll with Me" est une belle ballade rock assez classique alors que le funk de "1984" anticipe Young Americans.
Le triptyque "Sweet Thing"/"Candidate"/"Sweet Thing (Reprise)" est l'un des plus beaux morceaux de l'oeuvre de David Bowie, tout comme "We Are the Dead" qui est l'une de ses perles oubliée et "Big Brother" est autant majestueux dans sa musique que sinistre dans ses paroles.
Diamond Dogs est l'un des albums les plus importants de Bowie mais peu de gens le savent.

Album DAVID BOWIE YOUNG AMERICANS DAVID BOWIE
YOUNG AMERICANS (1975)
RCA
ROCK
3/5
REALMEAN
17/02/2020
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Ayant découvert la discographie de Bowie à l’envers, et de manière totalement anarchique ("Young Americans" est l’un des albums que j’ai découverts en dernier), je suis moins amené à analyser ses égarements stylistiques ou ses penchants épisodiques pour telle ou telle influence, à l’aune de sa personnalité artistique originelle. Il est vrai qu’après les étapes d’un "Hunky Dory", "Ziggy Stardust" ou "Aladdin Sane", on peut se questionner sur la raison d’être de "Young Americans". Bowie semble de nouveau se chercher (ou s’égarer), non seulement du côté des Beatles, mais aussi du côté de Roxy Music ('Fascination', avec ses choeurs féminins et sa tonalité de festivité équivoque, est très proche de ce que l’équipage Ferry produisait à cette époque). Pourtant, si j’ai toujours eu du mal à voir en David Bowie un dépositaire du rock façon seventies, je me dis qu’il aurait pu évoluer avec talent, peut-être, vers le soul ou le funk rock.
"Young Americans" n’est pas une franche réussite dans le genre, mais je ne trouve pas que Bowie y abandonne son âme. L’album s’écoute plutôt bien, aujourd’hui encore.

Album DAVID BOWIE 'HOURS...' DAVID BOWIE
'HOURS...' (1999)
VIRGIN
ROCK
3/5
REALMEAN
20/09/2016
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Après un "Earthling" à réserver aux fanatiques du rock indus, il est en effet surprenant (ou pas ?), deux ans plus tard, de voir Bowie revenir aux affaires avec des fondamentaux pop (en tout cas en surface). Il est possible de rejeter "Earthling", et d’adhérer sans réserve à "Hours...". Et vice-versa. Ceux qui connaissent la discographie savent bien, de toute façon, que d’un album à l’autre, on peut tout imaginer avec l’insaisissable Bowie. Mais davantage qu’une nouvelle pirouette, à ce stade de sa carrière, il semblerait que "Hours" commence à sonner l’heure du bilan. Le refrain salvateur de 'Something in the air' s’inscrit dans la philosophie mélodique de 'Little wonder', sur l’album précédent – comme si les contraires pouvaient parfois communier ensemble. 'The Pretty things are going to Hell' réendosse le costume rebelle d’un certain 'Suffragette City' (à l’instar de l’obsession de Mike Oldfield - j’ai nommé 'Tubular Bells', Bowie n’en a pas encore fini avec l’emprise de ses suffragettes). Le court mais insidieusement fascinant 'Brilliant adventure' repasse par la case de la trilogie berlinoise. Et l’album se termine comme il a commencé, à mi chemin entre plénitude spirituelle et extase astrale, avec 'The Dreamers' au titre opportunément explicite. Dommage que "Hours" souffre d’un chant un peu monocorde, comme si Bowie avait voulu concentrer l’attention de l’auditeur sur son timbre subtilement électrisé. Mais avec son homogénéité tonale et son épicurisme, cet album aurait très bien pu constituer la face lumineuse du sépulcral "Blackstar" – s’ils avaient été publiés en même temps, nous aurions pu y voir le double testament, le yin et le yang, de David Bowie.
Album DAVID BOWIE 1. OUTSIDE DAVID BOWIE
1. OUTSIDE (1995)
BMG
ROCK
3/5
REALMEAN
30/05/2016
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Il est toujours un peu déstabilisant de découvrir, plus de 20 ans après sa sortie, un album considéré comme expérimental, novateur ou avant-gardiste à son époque. On en retire comme une impression de décalage décalé (ou rattrapé par le temps). Ce qui n’altère en rien mon adhésion à la chronique : pour résumer cet album complexe en quelques mots, il est en effet possible de le qualifier d’austère, dérangeant, audacieux, noir, et également peu harmonique ou mélodique. Le titre éponyme annonce très vite la couleur : the music is outside… sur une tonalité et une intensité qui pourtant captivent l’oreille aussitôt. L’unité rock de l’ensemble est aussi évidente que les atmosphères sont multiples : 'The Hearts filthy lesson' et 'Hallo Spaceboy' sont nerveux, agressifs, accrocheurs. Le premier aurait pu être chanté par Peter Gabriel, et s’insérer sans problème dans le répertoire de "Up" par exemple. 'A small plot of Land' est intestinal, avec un vocal désincarné, et sans cheminement rythmique ou mélodique ; et pourtant, Bowie parvient à lui insuffler quelque chose d’étrange et obsédant, telle une célébration occulte qui n’avouerait pas vraiment sa nature. 'The Motel' est planant et dégouline de dramaturgie torturée, 'No Control', 'The Voyeur of Utter destruction' ou 'I’m deranged' imposent une tension spirituelle insaisissable (menaçante ou stimulante, vous êtes seul juge), alors que 'I have not been to Oxford town', 'Thru’ these architect’s eyes' et à moindre mesure 'We prick you' versent quasiment dans le festif.
En dépit ou grâce à tout ce monde là, l’édifice tient bien sur ses fondations psychédéliques et venimeuses, mais l’album est long, très long, et Bowie aurait peut-être pu nous épargner les interludes des 'Segue' qui finissent par saper la patience auditive. Sauf à tenir absolument au concept, qui nécessite pour sa compréhension de ne rien perdre du fil conducteur vocalo narratif. Pour ma part, je n’ai pas cherché plus que cela à m’engager dans les méandres des lyrics.
La conclusion paradoxale est la nécessité d’écouter plusieurs fois ce programme tortueux, en dépit de sa longueur assommante, pour parvenir à la conscience de son potentiel inventif. Si je l’avais découvert en 95, j’aurais peut-être pu me laisser aller à la 4ème étoile (I was deranged, à l'époque ! ;-) ).

Album DAVID BOWIE BLACK TIE WHITE NOISE DAVID BOWIE
BLACK TIE WHITE NOISE (1993)
AUTRE LABEL
ROCK
1/5
ADRIANSTORK
13/03/2016
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Il faut arrêter de crier que Nile Rogers est un magicien de studio. C'est le fossoyeur de la musique moderne. L'album suit la même formule évoquée par Hervé Cristiani 'un peu de cymbale, un peu de synthé, un peu de confiote de Zimbabwe, un peu de râpé, un peu de comté, et un peu de rap, viens sue je t'attrappe, jackpot!' Entre trompettes et niaiseries (la 1ère chanson sur son mariage et son saxophone n empeche pas le naufrage).
Album DAVID BOWIE THE NEXT DAY DAVID BOWIE
THE NEXT DAY (2013)
COLUMBIA
ROCK
3/5
REALMEAN
06/02/2016
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Un album sensiblement meilleur qu'il n'y paraît à la première écoute. Cela commence par un semblant de Velvet Underground ou de Lou Reed plus ou moins expérimental, mais il est vrai
que Bowie n'a jamais été très à l'aise lorsqu'il n'investissait pas son propre style.
A partir de 'Love is lost', il se passe enfin quelque-chose : rythmique à contre-temps, nappe de synthétiseur hypnotique et scintillante sur salves de guitare âpre et saturée, avec le mid-tempo de la basse qui rappelle celui de 'Something in the Air', mais en plus rapide et plus obnubilant, pour un résultat réellement convaincant. On se dit que sur cette lancée, on tient peut-être un album à 4 étoiles... D'autant que 'Where are we now ?' à la mélodie aussi simple que poignante est l'une des plus belles ballades du répertoire Bowien (pour le coup, absolument pas d'accord avec Aladdin ! ;-) ), et que 'Valentine's Day' est accrocheur en diable, avec un couplet et un refrain qui s'entremêlent en une même osmose.
La suite est un peu plus aléatoire, avec du bon et du moins bon. N'empêche. Encore des choses à dire en 2013, au terme (ou presque) d'une discographie aussi longue que dantesque.
Avec autant de pépites, et contrairement à d'autres artistes, on ne peut pas dire, M. Bowie, que vous aurez été avide d'opérations best of. Where are you now ?

 
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