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Cet album est tout simplement renversant ! Un grand merci à Child pour sa critique éclairée et à Struck pour ses conseils avisés (et ses précédentes chroniques). Borknagar, véritable pionnier du black metal, repousse encore les limites avec "Fall". Cet opus témoigne de l'évolution constante du groupe, qui explore des sonorités à la croisée du rock ('Moon') et du progressif ('Stars Ablaze'), tout en conservant ses racines, pour offrir un ensemble d'une accessibilité remarquable. La richesse mélodique de l'album captive dès les premières notes, nous plongeant dans un tourbillon d'émotions. Personnellement, je le trouve même supérieur à son prédécesseur, malgré les avis de certains soulignant une stagnation. Les performances vocales sont tout simplement époustouflantes, mais cela n'est guère surprenant de la part de Borknagar, réputé pour son excellence dans ce domaine. Un indispensable pour moi qui marie la glace et le feu souligné à juste titre dans la chronique. Je me "childérise". Merci surtout à Borknagar pour la richesse de sa discographie.
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MUR avait sorti en 2019 un premier album « Brutalism » (qui porte bien son nom), alliant l’atmosphère sombre du post-black et la nervosité du hardcore.
Leur nouvel EP "Truth" pourrait en décontenancer plus d’un mais, chez moi, ça a fait instantanément mouche.
On débute par un morceau qui reste dans la lignée du premier pour très vite (dès le second « Suicide Summer ») introduire des nappes de synthé très « new wave » des 80’s jusqu'à une envolée instrumentale électro-indus' percutante.
Une sorte de mariage très intéressant entre un screamo-blackgaze, rappelant des groupes comme Envy, avec la cold wave à la manière de Talk-Talk (dont ils nous offrent d’ailleurs une reprise surprenante de «Such a Shame»).
Très amateur de ce genre d’expérimentation musicale, prise de risque qui peut très certainement diviser mais à laquelle j’adhère ici totalement.
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Voici l'album qui va sortir le Black Metal de sa relative confidentialité en 1996 ! Bien sûr, il y aura toujours les râleurs pour dire que CRADLE OF FILTH bafouent les règles du Black Metal avec ce deuxième album, qu'ils ont vendu leur âme en faisant du Black "commercial"... en gros que ce n'est pas du True Black Metal. En plus, ils ne sont même pas scandinaves, mais anglais ! Mais bon, c'est pas encore demain la veille que CRADLE OF FILTH passeront dans "L'Ecole des Fans" ; tout d'abord parce que cette émission n'existe plus, mais surtout, car la voix de Dani Filth reste très extrême. Pour en revenir à ce "Dusk and her Embrace", on est épaté par la production sans faille pour un album de Black Metal de l'époque. Les textes sont très soignés (le thème des vampires deviendra vite une mode) et les mélodies aussi, avec des atmosphères à la limite du Gothic (dans les interventions de la chanteuse ou le superbe instrumental "The Graveyard by Moonlight"). On peut parler ici de Black Symphonique. Même la pochette ou le livret sont particulièrement réussis. En plus, il y a un invité de choix sur "Haunted Shores" avec Cronos de VENOM qui fait un petit speech à la fin. J'ai beau chercher, je ne vois aucune faille dans cet album ! Il est à la fois mélodique et agressif, romantique et tragique, beau et effrayant. C'est ce qui explique que CRADLE OF FILTH va ratisser large, surtout parmi les fans de Heavy ou de Gothic, qui seront séduits par l'accessibilité de la musique, et ce, malgré les vocaux de Dani. Un CD à posséder absolument dans sa CDthèque !
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Œuvre majestueuse et épique d’Enslaved qui s’inscrit dans la logique d’un parcours en perpétuelle mutation, "E" synthétique au plus haut degré les éléments progressifs et atmosphériques/psychédéliques de son idiosyncrasie. Quelques touches de sludge à la Mastodon et autres arrangements subtils comme le saxophone sur ‘Hiindsiight’ et le hammond sur ‘Sacred Horse ‘ apportent une coloration nouvelle à un édifice déjà époustouflant de maîtrise et de profondeur. "E" est un très grand cru d’Enslaved qui marque les esprits de son empreinte obsédante.
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Je ne suis pas fan de Black Métal mais je dois avouer que cet album est bouleversant. On est plongé dans un autre monde. La musique est d'une virtuosité rarement égalée dans ce style. On ne peut que louer le génie créatif du compositeur principal : Ihsahn. Tout simplement excellent et culte.
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Si Dead Can Dance avait fait du black métal, cela aurait pu ressembler à cet album. Bel album puissant, mélodique et dévastateur.
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