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Superbe chronique de Rhum1. Dès ‘Wraith’, Ihlo capte l’attention avec une intro presque cinématographique, où chaque note semble suspendue avant d’exploser dans une intensité maîtrisée. Ce qui séduit, c’est cette manière de toujours laisser une émotion filtrer dans chaque morceau à travers la précision : un accord qui s’attarde puis qui accélère, une montée qui se retient, une voix qui effleure plus qu’elle ne domine. ‘Cenotaph’ illustre parfaitement cette dualité, alternant tension et apaisement avec une fluidité remarquable. Les claviers, d’une belle richesse, enveloppent l’ensemble d’une dimension électronique fine et texturée, sans jamais trahir la sincérité du propos.
S’il s’inscrit dans la lignée de l’école TesseracT, Ihlo s’en démarque par une approche peut être plus moderne, plus atmosphérique en y apportant une sensibilité qui lui est propre. Là où ses aînés privilégient une tension plus brute, Ihlo fait le choix d’y apporter un tout autre relief, de la nuance et d’une émotion maîtrisée, donnant à “Legacy” une intensité singulière qui s’impose naturellement parmi les grandes réussites de l’année.
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Après l'EP "My Dark Symphony", Conception sort enfin son cinquième album et avec "State of Deception" le groupe est toujours aussi fascinant. Toujours plus torturée, toujours plus sombre, toujours plus audacieuse et d'une tristesse abyssale, la musique du groupe vous transporte dans des profondeurs émotionnelles d'une noirceur terrifiante mais o combien salvatrice. La voix de Roy Khan est miraculeuse, la guitare de Tore Østby est touchée par la grâce, la section rythmique composée de Ingar Amlien (basse) et Arve Heimdal (batterie) est exemplaire et les claviers de Lars Andre Kvistum sont remarquables. Huit titres marqués du sceau du talent et de l'excellence formidablement mis en valeur par une production haut de gamme. Sublime !
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"Flow" est le quatrième album studio de Conception avant que ce dernier ne se sépare. Toujours aventureux et innovateur, le groupe ajoute à sa musique des éléments électroniques, compose des titres souvent courts, aux riffs addictifs et aux mélodies imparables. L'atmosphère musicale de Conception fascine, déroute, hypnotise mais demeure accessible pour peu que l'on s'en donne la peine. Une fois imprégné, impossible de s'en décrocher tant le talent, la qualité d'écriture et d'interprétation sont immenses. La voix de Roy Khan nous ensorcelle pour mieux nous laisser succomber aux envoûtements du génial Guitar-Hero qu'est Tore Østby. Un album somptueux auquel le groupe ne donnera un successeur qu'en 2020.
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Conception est un groupe de Metal Progressif culte qui entre 1991 et 1997 a sorti quatre albums remarquables et indispensables à tout amateur du genre. Groupe à l'identité musicale versatile, originale, aux ambiances multiples et variées, Conception s'articule autour de deux musiciens éblouissants à savoir le chanteur à la voix puissante et mélodieuse Roy Khan et le phénoménal guitariste Tore Østby. Pour les connaisseurs, après la fin provisoire en 1997 (reformation en 2018) de Conception, Tore Østby fonda en compagnie de John Macaluso (batterie) et de l'immense Jørn Lande (chant) le groupe Ark qui sortit deux albums incontournables et indispensables : le fabuleux "Ark" (1999) et le chef-d’œuvre "Burn the Sun" (2001). "In Your Multitude", troisième album studio de Conception est un modèle du genre où brille l'inventivité, l'élégance, la virtuosité, la folie créatrice des musiciens. Tout cela au service de compositions remarquables, concises, truffées de mélodies envoûtantes, transcendées par de puissants riffs métal et complexes où viennent s'immiscer de fines mélodies hispaniques et enchanteresses, sans que cela ne paraisse étrange ou déplacé. Grand amateur de flamenco, Tore Østby n'hésite pas à jouer, avec classe et finesse, de la guitare classique pour ensorceler encore plus l'auditeur enivré de bonheur. Méconnu du grand public, il est pourtant l'un des plus doués, flamboyants et inventifs guitaristes de sa génération. Un album exceptionnel à redécouvrir ou à découvrir de toute urgence !
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Voici donc l'album qui marque le retour au théâtre de Mike Portnoy. Intitulé "Parasomnia", ce seizième effort studio de Dream Theater est un album dont la trame thématique est basée sur les cauchemars, le somnambulisme et autres troubles du sommeil. Le remarquable instrumental "In The Arms Of Morpheus" débute de fort belle manière l'opus suivie de la puissante "Night Terror" qui nous prouve que l'alchimie est toujours intacte dans le groupe. L'efficace "A Broken Man", l'alambiquée "Dead Asleep" et la fantastique "Midnight Messiah" dévoilent avec puissance et précision le périple nocturne mouvementé superbement retranscrit par la sombre pochette qui habille cet album merveilleusement produit. Après avoir traversé sans encombre cette tempête musicale exaltante, il est temps de franchir les deux sommets de l'album. La somptueuse "Bend The Clock" s'inscrit d'entrée dans le panthéon du groupe. Toute la magie de Dream Theater est présente dans ce titre aux fausses allures de ballade se terminant par un solo de guitare mélancolique de toute beauté. Assurément l'un des plus beaux solos d'un John Petrucci en état de grâce. L'épique "The Shadow Man Incident" conclut de la plus belle des manières ce voyage sommeilleux et ambitieux en alternant envolées lyriques, moments d'apaisement, mélodies et émotions avec classe et maestria. Un bien bel album que ce "Parasomnia".
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Je n'ai hélas pas accroché à ce dernier DT (désolé pour les aficionados), beaucoup trop métal pour moi et pas assez progressif. On sait que les gars regorgent de technicité, mais là c'est trop mis en avant et au service de titres rendre dedans. Reste la voix inimitable de James Labrie, la virtuosité de Pettrucci et Bend The Clock qui est un titre magnifique.
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