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Depuis le virage stylistique opéré dans les années 2010, Opeth m'a un peu perdu. Au fil des années, je me suis senti de plus en plus déconnecté de leur nouvel univers, moi qui était tellement fanatique du Opeth des premières heures et de son esthétique si singulière. Alors, avec le retour du chant guttural sur fond de concept tragique et particulièrement sombre, et alors que je n'attendais plus rien du groupe depuis plusieurs années, j'avoue avoir été particulièrement impatient de retrouver les Suédois.
Eh bien bien pour moi, c'est un véritable naufrage !! Ce qui faisait la force d'Opeth, c'étaient les gros riffs de guitare dissonants et maléfiques. Ici, il n'y en a pas un qui ait retenu mon attention. Ce qui faisait la particularité d'Opeth, c'étaient les longs morceaux aux structures alambiquées. Sur "The Last Will", j'ai l'impression d'un grand patchwork avec des morceaux qui se terminent au milieu de la piste pour enchaîner sur autre chose sans aucun liant.
Si Opeth n'avait pas été le groupe qui m'a fait le plus vibrer, je ne me serais certainement pas forcé à faire deux écoutes complètes de l'album. Bon, quasi-complètes je l'avoue, car quelques fois je n'ai pas pu aller au bout de certains titres malgré toute ma bonne volonté tant l'ensemble me semble confus et maladroit. J'en suis totalement désolé, surtout en lisant les commentaires dithyrambiques de la majorité des gens.
Néanmoins, je suis heureux de voir des groupes ne pas hésiter à froisser leurs fans (notamment ceux de la dernière heure) en remettant du chant guttural sur le devant de la scène. Cette forme de liberté m'apparaît salutaire et indissociable du fait d'être un artiste, surtout lorsque l'on est catalogué comme "prog". Alors merci Mikael & co, mais malgré tout, ce sera sans moi, ce qui n'enlève rien à vos merveilles de l'époque, "Still Life", "Blackwater Park", "Ghost Reveries" et bien d'autres !
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Grosse déception pour ce retour inutile du chant growl, qui ne sert pas l'oeuvre.
Le growl est la plus nulle des soit disant créations....pourquoi l'invite dans la musique métal prog....
En son temps Pink Floyd ne l'a utilisé , intelligemment, qu'une seul fois pour finir le merveilleux morceau "Careful with that axe Eugène"
Dommage pour une musique si bonne, si desservie par ce ridicule growl...
Dommage je m'étais épris pour ce groupe...
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5, c'est la note que je donne aux albums d'opeth depuis que j'ai adhéré aux compositions du groupe avec Watershed. Pas forcément en attente d'un retour de la voix growl mais en attente de nouvelles compositions ! Oui opeth comme peu d'autres groupes nous offre à chaque album de nouvelles approches musicales visitant d'autres styles et variant constamment le rythme d'un morceau, rien de linéaire on voyage dans chaque morceau avec de très très bon musiciens ! Et avec ce nouvel album, opeth relève encore le niveau, un plaisir d'écoute du début à fin (petit bémol pour le dernier morceau, je n'adhère pas). Les voix sont parfaitement maîtrisées avec une production qui les décales dans l'espace. Un album brillant ! Vivement le prochain ;-)
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Mon dieu, quelle daube. Il est vrai que je ne connaissais pas ce groupe sinon que par les avis dithyrambiques glanés par ci par là. Donc je me suis lancé... Entre les morceaux à la "WITHIN TEMPTATION" moins le chant féminin et la touche orientale "pour faire original", qu'est- ce que je me suis fait ch...Qui a eu l'outrecuidance de comparer ce boys band à ORPHANED LAND ?
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Ca c'est vraiment super :)
Plusieurs années déjà que j'ai découvert ce groupe et je ne me lasse toujours pas d'une nouvelle écoute.
C'est du Métal Progressif (DT, Andromeda, Above Symmetry) avec de belles envolées mélodiques, c'est carré avec une super production et le plus important ... de super compositions!
C'est une petite perle comme on en découvre de temps à autre, je pense notamment à Above Symmetry ou Beyond the bridge qui m'avaient fait le même effet à l'époque.
Je recommande chaudement!
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Je rejoins Rhum1 sur beaucoup de points de sa chronique. Cet album regorge de qualités qui effacent les (petits) défauts inhérents à un premier album.
Le concept construit autour de la solitude peut toucher beaucoup de monde. Celle dans laquelle nous avons été plongée il n’y a pas si longtemps mais aussi celle de tous les jours donnant le sentiment d'être des anonymes au milieu de la foule. The Anchoret explore cette solitude en traduisant musicalement tous les états par lesquels on peut passer en la subissant ou l’acceptant. La chronique évoque la contemplation et le groupe la souligne par des moments de silence et de calme apparent (les nombreux solos planants proches de ceux de David Gilmour ou Steve Rothery). Cette facette est toutefois mise en pièce par une ambiance générale sombre et violente faite de rythmique brutale (‘Until The Sun Illuminates’ et ses blast beats) et de riffs agressifs. Cette alternance se retrouve dans les lignes de chant allant du growl aux voix claires souvent en harmonie ('A Dead Man' avec un final qui rappelle "Dark Side Of The Moon" de qui vous savez) apportant une touche 70’s et progressive. L'émotion est souvent à fleur de peau ('Someone Is Listening') et parfois l'album donne l'impression de sombrer dans la paranoïa ('All Turns To Clay' avec une ouverture totalement folle, psyché sous acide qui tend vers l'espoir porté par un refrain très efficace).
Les touches jazz apportent aussi un supplément de folie qui pourrait gagner chacun se retrouvant dans cette situation. Le saxophone joue alors un rôle très important et ses interventions sont bien dosées à la manière d’un Dick Parry avec Pink Floyd. L’apaisement sera trouvé en toute fin avec le déchirant et poignant ´Stay’ illuminé par sa longue plainte finale à la guitare magnifiquement interprétée.
On pourrait reprocher la filiation avec Opeth, Floyd... mais c’est tellement bien fait que ces rappels finissent par s’estomper. "It All Began With Loneliness" est l'un de mes albums préférés de l’année sinon mon album de l’année.
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