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C’est bien simple, pour moi, il existe un avant « Mechanical Animals » et un après. En effet, avant de jeter une oreille sur ce 3è album de MANSON, je ne connaissais pas trop ce groupe et le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’aimais pas... ou plutôt que j’avais de gros préjugés, surtout sur le personnage même de Manson. Un premier déclic a eu lieu quand, à force de voir passer le clip de « The Beautiful People » à la T.V., cette chanson m’est rentrée dans la tête pour ne plus en sortir. C’est bien simple, je regardais le clip le matin et ensuite, j’allais en cours et j’avais la chanson dans la tête pour toute la matinée ! La reprise d’EURYTHMICS (« Sweet Dreams ») aussi me plaisait bien, le clip un peu moins.
Et c’est à cette période que ma petite amie de l’époque s’est intéressée au personnage du Révérend (« Oh ! Il est trop beau Marilyn ! »...) et a acheté cet album. Au début, j’ai eu du mal, vu qu’elle passait en boucle les deux premières chansons uniquement, j’ai vite fait une overdose. Mais, un soir, je me suis mis l’album tranquillement, au casque, pour mieux le connaître et bien me foutre de sa gueule du genre « Ouah ! C’est vraiment nul, t’écoutes n’importe quoi en ce moment ! Je préférais quand tu écoutais SKID ROW, MOTLEY CRUE, JUDAS PRIEST ou EXTREME et que tu fantasmais sur Rachel Bolan (SKID ROW), Richie Kotzen (POISON) ou Nuno Bettencourt (EXTREME) ! ». Et aussi, ma curiosité était grande, surtout depuis que j’avais appris que le nouveau guitariste n’était autre qu’un certain John 5 qui venait de faire les parties de gratte sur le dernier DAVID LEE ROTH, mais aussi TWO (le projet Indus de Rob Halford). Il faut dire qu’à l’époque, j’étais à fond dans le Heavy Speed pur et dur alors bon... Je me suis donc mis l’album (pendant qu’elle était scotchée devant la TV et une émission qui devait être « Amours, Gloire Et Beauté », « Sous Le Soleil », « Les Feux De L’Amour », « Models Inc. » ou peut être bien un Disney, « Les Aristochats »... enfin, on s’en fout en fait) et j’appuie sur la touche « Play » :
« Great Big White World » : Alors ce morceau, je commençais à le connaître par cœur et finalement, je m’y étais habitué (comme souvent quand on nous bombarde sans arrêt d’une même chanson... quoique je ne suis pas certain que cela puisse fonctionner chez moi avec du Carlos, du Michel Sardou ou pire... THE CURE et DEPECHE MODE, faut pas pousser non plus !). En tout cas, rien à voir avec l’agressivité de « The Beautiful People »... Intéressant...
« The Dope Show » : Alors, celle-là, je la connaissais bien aussi et je pense la même chose à son sujet que la chanson précédente. Le chant de Marilyn est bien plus posé que précédemment, très Glam... le refrain aussi d’ailleurs.
« Mechanical Animals » : Putain, c’est vraiment pas mal en fait ! En plus, le break agressif vers la fin du titre est bien jouissif !
« Rock Is Dead » : Un hymne ! Rien que ça ! Je suis scotché à mes écouteurs, quel refrain tueur ! Du pur Hard Rock ! D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si cette chanson sera la B.O. de « Matrix ».
« Dissociative » : Ca se calme un peu... et le bougre de Manson, il sait jouer de sa voix. Excellent titre encore une fois ! Je commence à prendre peur...
« The Speed Of Pain » : Alors là, je suis littéralement scotché... c’est bel et bien une ballade avec guitare acoustique, mais aussi des bruitages plus modernes, pour au final ce qui deviendra une de mes ballades préférées.
« Posthuman » : Oula ! On change de rythme, voici une chanson bien plus rythmée, très Rock et encore un refrain de tueurs ! Génial, je commence à headbanger.
« I Want To Disappear », « I Don’t Like The Drugs (But The Drugs Like Me) » et « New Model n°15 » : Alors là, je suis aux anges... 3 chansons de pur Hard Rock militant, comme on pouvait en faire dans les années 80, mais avec un son très moderne. Sincèrement, les guitares et les chœurs lors des refrains, on n’est pas si éloigné que ça du « I Love Rock’n’Roll » de JOAN JETT !
La fin de l’album est un peu plus intimiste (« The Last Day On Earth ») et se termine même sur un autre chef d’œuvre, « Coma White », un modèle de ballade à la MANSON, c’est à dire dégageant quand même de l’énergie, mais aussi, une mélancolie évidente.
Je repose le casque... « Hey ! Finalement, mais c’est excellent, j’adore ! », dégoûté que j’étais de n’avoir pas matière à me moquer (c’était quand même l’objectif de ma première écoute). Et j’ai ensuite découvert que si on insérait le CD dans un ordinateur, on pouvait admirer les peintures de Manson.
Et voilà comment je suis devenu fan de MARILYN MANSON. J’ai ensuite découvert plus en détails les albums précédents, le moyen « Portrait Of An American Family » et l’excellent, agressif et froid « Antichrist Superstar ». Et les deux albums ne m’ont pas déçus le moins du monde (un retour à une musique plus agressive, alors qu’ensuite, c’est devenu plus mollasson et j’ai décroché), mais je garde une préférence toute particulière pour « Mechanical Animals », l’album le plus Glam de MANSON, le plus calme de la « grande époque », le plus beau... un de mes albums préférés tous styles confondus, tout simplement. Et vous pouvez toujours me dire : « MANSON, c’est nul, c’est commercial, c’est pour les gamines de 15 ans... », je n’y accorderai aucune attention. Et dire que dans le Playboy français, ils lui avaient collé une note de 1 lapin (sur une échelle de 5 lapins), c’est vraiment un scandale et une des rares fois où j’ai été en désaccord avec ce magazine (un autre fois étant, par exemple, quand a été élue playmate de l’année 1998, Karen McDougal alors que selon moi, Nikki Schieler (future Ziering) méritait amplement ce titre !).
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PHENOMENAL, inspiré, puissant, un son parfait, froid, sombre, moderne...
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sans être au niveau de antichrist ou holly wood, cet album propose la facette glamour de manson, mais reste blindé d'excellents titres.
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Laibach a choisi pour créneau la provocation et l'ambiguïté. Pionnier d'un métal industriel aux sonorités sales et à la rythmique primitive, il dénonce les totalitarismes dans ses chansons, mais loin de critiquer directement ces systèmes ou de les tourner en ridicule, il utilise leurs codes et copie leur esthétique. Cette démarche osée nécessite une bonne dose de second degré et une prise de distance totalement absente de leurs clips, maintenant une ambiguïté que Laibach a toujours pris grand soin de ne pas lever. Ainsi, le groupe a été le premier combo étranger à se produire à Pyongyang (Corée du nord), invité par le facétieux gouvernement en place : propagande ou dénonciation ? Impossible de le savoir … et ce perpétuel porte-à-faux est pour le moins suspect.
Parlons musique, à présent. Le syle metal indus' possède une esthétique rudimentaire – témoin, ce 'How the West Was Won', étique - donnant des rythmes hypnotiques, mais qui peine à produire des exaltations harmoniques. Laibaich, ici aussi, ne fait pas dans la demi-mesure : tambours martiaux, arrangements squelettiques ou au contraire très pompiers ('F.I.A.T.'), cette esthétique musicale paramilitaire évidemment voulue par le groupe augmente le sentiment de malaise. Au milieu de chœurs virils renforçant le sentiment d'exaltation, Milan Fras éructe plus qu'il ne chante (on peine à distinguer une ébauche de mélodie dans ses lignes vocales), renforçant l'impression de laideur générale de l'album ; le pire est atteint avec 'Transnational', hideux et répétitif, un des titres les plus moches qu'il m'ait été donné d'entendre.
Pas besoin (ni envie) de faire le détail de tous les titres : esthétique musicale absente, ambiguïté idéologique plus que douteuse, Laibach fait partie de ces groupes que l'auditeur a toutes raisons d'éviter. Et de condamner.
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Et bien moi je suis de l'autre école. Si auparavant j'avais passé mon tour sur les albums d'Avatar, c'est que le genre musical développé entrait dans une catégorie qui n'était que très peu ma tasse de thé. Et si j'extrait ce jour le groupe de la masse Death Mélodique c'est parce que justement son pas de côté commence à m'intéresser sérieusement.
"Hail The Apocalyspe" est différent ! Différent de ce qui tourne habituellement sur ma platine et c'est pour ça que je l'aime. Même si cela peut paraître plus facile à certain, il y a une sacré audace dans cet album qui donne par moment dans le grand-guignolesque , l'exubérance sans pour autant sombrer dans le ridicule. C'est théâtral mais solide, léger mais moderne et énergique ! La technicité des cordes de 'Death Of Sound', le méchant groove de 'Vultures Fly' ou 'Tsar Bomba', le morbide plaidoyer d'un 'Murderer' écorché, le comique d'un 'Puppet Show' à la mélodie vite addictive (tout est dans les cris sur le refrain), l'album ne laisse pas de place à l'ennui.
Parfois sérieux ('Bloody Angel' qui pourrait évoquer les camps d'extermination) mais jamais hors-propos, Avatar parvient à nous interpeller, nous divertir également, sans jamais paraître décousu.
A conseiller aux curieux et amateurs d'une musique moderne, énergique et riche d'un univers original. Une vraie belle découverte !
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"Simple humain en errance Cherche une étoile à louer"
Salut les furieux, salut les furieuses. Le 27 octobre dernier, j'ai (ENFIN !!!) été intronisé et j'ai (ENFIN !!!) rejoint vos rangs, ceux d'une armée des ombres, pleine de failles respirant la contradiction ainsi que le bien-être et la paix. FURIA !!!
Redescente sur Terre. "L'Armée des Ombres", j'ai un disque dans les mains et des souvenirs de malade pleins la tête. Bon, en toute honnêteté, je trouve cet album moins percutant que "Failles", son prédecesseur. Le poing de cet homme ravagé, je l'ai pris dans la gueule dès la première écoute de "World on fire". Et les titres de "L'Armée des Ombres" ont mis du temps à s'imprimer dans mon cortex. Pourtant .... Pourtant ... Avant même de les avoir vus en live, j'ai pris des vagues de sensations immenses sur "Même si j'explose", "Pulsion" et les autres. Elles ont mis du temps à s'imprimer en moi, ces marques resteront à vie. A cette époque j'aurai dit 8 sur 10, j'aurai réservé le 9 pour "Failles".
Et puis j'ai franchi le cap, j'ai été intronisé à Bordeaux. Sur scène, c'est indescriptible. Les images sont une chose (DVD, YouTube, ...). Vivre ça c'est sans égal. "Rien ne résiste au chaos ...". A la fin du concert, on ne tient plus debout, on regarde le voisin hébété, on se demande si on redescendra un jour.. Ne reste plus qu'à remettre ça.
Album à écouter et réécouter pour apprécier Mass Hysteria. Pas forcément leur meilleur mais tout près derrière. Groupe à voir absolument sur scène. Non le rock n'est pas mort, non la flamme n'est pas éteinte. Furieux et furieuses de l'Hexagone et au-delà, sautez, hurlez, criez, dansez, Mouss & ses acolytes sont là.
Big up à Mass Hysteria ! "Furia" éternelle ! Merci pour votre rage sur scène, pour votre gentillesse à son pied, pour 18 ans d'Amour depuis "Le bien-être et la paix", pour toute votre production. A très bientôt pour quelques heures ensemble.
.Un FURIEUX fou de Mass, ad vitam eternam.
Vivre s'est s'accepter. Je suis moi-même, je ne fuis pas !
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