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90 minutes d'une variété de styles loin de se cantonner à l'electro comme ont pu l'être de précédentes productions de Lunatic Soul.
Mister Duda aborde de nombreux rivages, parfois proches de Riverside, mais aussi de Dead Can Dance ('Self in Distorted Glass'), avec une énergie tribale hypnotisante.
Immense réussite que ce nouvel album, incontestablement le meilleur jusqu'alors du projet Lunatic Soul qui offre une grande liberté d'expression au chanteur/bassiste de Riverside.
Hautement recommandé.
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One of this days...Ce titre a pour moi, près de 25 ans d'avance, une fulgurance incroyable de Momentary laps of reason. Quand cet album est sorti , j'ai eu comme un flash et ai de suite réécouté Meddle et cette ouverture, et, vraiment, c'est comme s'ils s'étaient acharné à produire une dynamique énorme avec des moyens qui n'existaient pas au travers de mélodies ravageuses. Ce titre fait l'entièreté de Meddle, c'est ce que me disent mes oreilles !
Puis, on revient dans le psychadélisme des débuts, où il y a du bon, très bon et médiocre.
Echoes est une synthèse de tout ça.
C'est tout de même toujours bon à écouter !
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Je ne serai pas objectif parce que j'adore plus que de raison la guitare de Wallner, sa technique sublime et sa capacité à me donner des frissons alors je passerai sur les limites de l'album qui roule sur des routes balisées sans trop de risques pour n'en retenir que la virtuosité de son créateur. L'apport du nouveau chanteur est un peu ambigu. Il fait parfaitement le job mais n'a pas la magie de certains de ses prédécesseurs. Un très bon technicien mais qui donne à l'ensemble un côté moins varié que lorsque Wallner faisait appel à différents talents. Cela étant, comment rester de marbre sur un titre comme "In a blink of en eye"? A noter que je n'ai décroché sur aucun morceau, contrairement à d'habitude. Sur la plateforme d'écoute où j'ai découvert le disque "Breathless" est le moins écouté et j'ignore pourquoi tant le morceau est puissant. Un très beau disque un peu sage mais tellement beau si on aime le jeu de guitare aérien et puissant de Wallner.
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Un opus très solide, bourré de créativité et de finesse, souvent luxuriant sans nous perdre pour autant, toujours excellemment joué et produit. Certains morceaux sont particulièrement marquants comme This house of winter ou The solid state orchestra qui m'ont laissé une impression enivrante à la première écoute (vivement que j'y revienne!). Mais il serait injuste de sous-estimer le reste qui est particulièrement inspiré (Idiot box, School etc...). Le travail sur les voix est particulièrement soigné et beau. Un vrai régal et probablement le meilleur opus du groupe. Pour moi ce double disque résume brillamment tout ce que j'aime dans la musique progressive depuis cinquante ans. Un 5/5 largement mérité!
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Un super live riche en musique, mais surtout en émotions.
Oui, ça joue bien, mais surtout, dieu que les poils peuvent se hérisser. Et le chant de Charlotte ... un délice !
C'est encore mieux qu'en album, plus puissant, plus profond et sincère. Je ne peux que le recommander.
Quel dommage que la formation live n'existe plus.
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Je suis entièrement en désaccord avec cette chronique désabusée et déçue. Pour moi, cet album monte nettement d’un cran au-dessus des productions connues depuis 5 ans, soit les 4 albums précédents, eux-mêmes étant revenus dans le droit chemin d’un Saga fidèle à ses débuts si talentueux.
Pour un fois depuis longtemps, je perçois que Saga ne se contente pas de faire du Saga mais qu’il a poussé l’effort pour ajouter une inspiration très forte et une dimension plus épique dans la composition et dans la diversité de ses chansons, et même une relative nervosité. Le terme de prog-rock peut de nouveau être appliqué sans hésitation. Il y a clairement un niveau d’énergie, de dynamisme et de qualité supplémentaires dans cet album, qui possède une grande intégrité malgré la richesse et la variété des 10 plages fournies.
Chacune des plages de cet album a pour caractéristique d’avoir une identité propre qui la distingue nettement des autres, ce dans une démonstration de puissance et de virtuosité dont Saga a le secret pour peu que l’inspiration soit au rendez-vous. Ici, c’est le cas, du début à la fin. L’ensemble des titres écoutés permet de très belles trouvailles : des mélodies travaillées, des riffs incisifs, des variations de thème impromptus et structurants, des ponctuations judicieuses, quelques solos percutants et flamboyants. A propos de « percutant », la batterie est extrêmement plus présente que dans beaucoup d’albums précédents, avec une grande richesse et un côté « organique » qui apporte à l’écoute un enthousiasme certain.
L’attaque se fait par « On The Air », un bon morceau de Saga comme on les aime, musclé, à la composition soignée, dotée d’une patate à vous soulever de votre siège et de sonorités qui font rêver, en particulier la basse qui se fait langoureuse et mordante à la fois.
La suite est à l’avenant, jubilatoire, inventive, inspirée, avec une guitare qui sait se montrer rugueuse en contrepoint de claviers délicieusement loquaces. Il n’y a aucun moment creux ni relâchement sur cette œuvre si agréablement surprenante. Y compris à propos de « Believe », très bel exercice de slow (très rare dans ce groupe) qui surprend par sa présence, mais qui est une belle pièce très convaincante sans aucune once de mièvrerie, avec sa montée graduelle au piano auquel s’ajoute vite l’ensemble des instruments. C’est aussi l’occasion de profiter des excellentes qualités du chant. A la rigueur, c’est plus « If I Were You » qui marque le pas, avec son caractère de balade rock au rythme convenu mais dont la mélodie est très joliment dessinée et appuyée par la guitare.
« I’m Back » me paraît être le titre le plus représentatif de l’album, avec sa structure multiple, ses ruptures variées, son énergie débordante, sa tonalité un peu sombre, son tempo martelé entre deux breaks, et cette voix qui emporte en scandant le refrain.
Le titre final, « Dont Make a Sound », possède un caractère noble (une sorte de diatribe), riche et puissant, percutant, pêchu à souhait, somptueux avec son envolée presque lyrique, ses brefs silences, ses breaks saignants, ses changements de rythme et de thèmes très marqués et inquiétants, permettant de profiter de l’inventivité des différents mouvements et lui donne son esprit typiquement progressif. Un final sublime pour un album savoureux de bout en bout.
Pour conclure, cette galette provoque à la première écoute une surprise qui devient vite jubilatoire, avec la quantité d’émotions qu’elle distille en permanence tout au long de ses 50 minutes. Les écoutes suivantes font réaliser que cet album est plein comme un œuf de tout ce qu’on attend d’un tel groupe, et elles ne lassent jamais. Toutes proportions gardées, il a rejoint le niveau des 5 premières œuvres du groupe, il y a 20 ans de cela.
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