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Album SWEET SMOKE JUST A POKE SWEET SMOKE
JUST A POKE (1971)
EMI
ROCK ATMOSPHERIQUE
5/5
LUDWIG
24/11/2023
 
5
0 0
J'ai écouté cet emblématique album de Sweat Smoke Juste a poke pour la première fois en 1971. Je l'ai tellement écouté et donc ''l'abouré'' (vinyle bien entendu) que j'ai du le racheter deux fois. Après plus de 50 ans, je ne peux me passer de l'écouter régulièrement. Surtout ne l'achetez pas en CD, erreur que j'ai faite il y a une quinzaine d'années. Cet album a une sonorité à n'écouter qu'en analogique! Une précision et une qualité d'enregistrement extraordinaires pour un album sorti en 1970. L'écoute en analogique les restituent superbement.
Je me rappelle que dans les années soixante-dix, ce disque était une référence pour tester les chaînes Hifi de l'époque, celà avant qu'il fut supplanté par ''Dark Side of the Moon'' de Pink Floyd durant la seconde moitié de cette décennie.



Album BARCLAY JAMES HARVEST ONCE AGAIN BARCLAY JAMES HARVEST
ONCE AGAIN (1971)
EMI
ROCK PROGRESSIF
5/5
JEAN-LUC 04
22/05/2023
 
24
0 0
La chronique est excellente, merci beaucoup car je partage à 150 %.
Un album d'une maturité incroyable alors que ce n'est que le second ... les arrangements sont somptueux. Les titres s'enchaînent et les mélodies divines s'entremêlent sur ces accords symphoniques. Pour moi dans le top 3 de ce groupe

Album PINK FLOYD A MOMENTARY LAPSE OF REASON PINK FLOYD
A MOMENTARY LAPSE OF REASON (1987)
EMI
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
12/03/2023
 
312
0 3
Je reste persuadé que la connaissance des circonstances de la naissance de l'oeuvre nuit à l'oeuvre. C'est un trait caractéristique de la critique musicale. Encore une fois, les avis sur cet album souffrent des trop nombreux propos tenus sur la rivalité entre Gilmour et Waters, fortement mise en évidence par divers médias.

"A Momentary..." est un album digne de la longue lignée des œuvres du groupe, quelque soit sa composition, et il n'a rien pour décevoir les fans. Il est bourré de titres à vous arracher des larmes, de guitares virevoltantes, de coups de batterie énergiques, de plages étonnamment calmes et planantes (pour mieux vous cueillir à froid ensuite).

L'ambiance inquiétante voire glauque de "Signs..." mute en une phrase musicale un peu moins pesante, pour vous faire entrer dans l'album doucement. Puis "Learning..." nous saute à la face, entrainant, vrai tube en puissance, typiquement Floydien, avec ses accents évocateurs de "The Wall". Amusant de voir qu'on peut rester persuadés que Waters est toujours là ! Les titres se succèdent et la plupart disposent d'une force de frappe conséquente, au sens propre comme au figuré. La large utilisation du saxo apporte un délié à une batterie souvent très incisive. "Yet..." est sombre à souhait, presque incantatoire. "Dogs of War" rappelle entre les lignes les propos de "Animals" et possède une rage tempérée par l'intervention du saxo. Le 'One World' scandé par les choeurs glisse vers "One Slip", titre particulièrement complexe et dont le break de basse (qui commence à 02:43) ajoute une ponctuation mélodique au rythme puissant de la batterie. "On The Turning Away" est un hymne très floydien qui ramène encore une fois à certaines parties de "The Wall". L'album continue comme ça, résolument, à faire se succéder des titres forts et prenants dont aucun ne céde l'avantage à l'autre. "Sorrow" rappelle imanquablement "High Hopes" (Division Bell), sa nostalgie d'un passé révolu, la douleur des erreurs de la vie et des rêves cassés, ainsi que son rôle de fermeture de l'œuvre.

Le seul titre (les deux parties) qui me parait franchement inutile est "A New Machine". Pas "atroce" mais peu judicieux, ou bien alors pas assez élaboré pour faire le lien entre "Yet..." et "Terminal..." d'une part (ce qui était bien dispensable quand on teste à l'écoute) puis "Terminal..." et Sorrow" d'autre part. Voilà deux minutes qui manquent de corps ; toutefois, pas de quoi en faire un plat. En tout cas, il n'y a rien "d'atroce" (mais quel excès de langage !!) dans cet album.

On pourrait aller jusqu'à dire que cet album "prouve" qu'on peut bien se passer de Waters ; ce serait faux ! Il reste dans la mouvance des albums du groupe de la même décennie. Ce n'est pas un concept-album, pour autant il ne tourne pas le dos à l'oeuvre du groupe. Je ne dirais pas que le groupe tourne en rond, puisqu'il vit des turpitudes internes bien regrettables. Mais du fait de sa couleur et de sa tonalité, très imprégnées des 3 précédents, on en est comme rassurés. Le titre est d'ailleurs étonnant car il n'y a pas de "dérapage" par rapport au caractère habituel du groupe. Pas de virage radical, pas de mauvaise surprise. Pink Floyd est toujours là, malgré tout ce qu'on en a dit.

Album PINK FLOYD THE FINAL CUT PINK FLOYD
THE FINAL CUT (1982)
EMI
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
12/03/2023
 
312
0 1
Voilà un album qui a injustement souffert de la très haute qualité des oeuvres précédentes de Pink Floyd, et surtout du débordement de paroles autour de son arrivée, du pourquoi, du comment, du qui, du quoi, etc.. Cet album s'appuie sur rien moins que ce qui a été écrit auparavant à l'occasion de "The Wall" (cela ne signifie en rien "déchet" !!!). Ce dernier point a révélé à quel point il existe un mépris mal placé au sujet de cet album. Si je construis une Ferrari à partir de pièces détachées d'une autre Ferrari, ça n'en fait pas une "sous-Ferrari" pour autant ! Quant à la guéguerre entre Waters et Gilmour, on nous en met encore sous le nez jusqu'à la nausée ; je ne vois pas en quoi ça apporte un quelconque intérêt musical. Qui a vraiment tenu le pinceau pour la Joconde, je m'en fous : je regarde !

Et si on s'en était simplement tenu à la musique contenue à l'intérieur ? Voilà un album plein, riche, qui a une raison d'être (on est en plein dans la guerre des Malouines), bati à partir d'une matière de très bonne qualité. Pourquoi se priver des plaintes déchirantes de "Your Possible Pasts" ou "The Hero's Return" ? Je n'ose pas imaginer que le matériel sonore provenant de ce qui n'a pas pu être inclut dans "The Wall" soit passé à la trappe ! La guerre est omniprésente, ses sons angoissants, la présence du père inconnu, la critique politique, ainsi que des thèmes musicaux déjà révélés dans The Wall. Pour autant, ça n'en fait pas de la mauvaise musique, bien au contraire. Ca n'est là que pour un renouvellement d'un plaisir d'écoute qui ne se boude pas. "The Final Cut" n'est en rien un clone de "The Wall" ! On peut le voir comme une suite ou bien un héritage, mais cet album possède sa propre identité. J'ai une certaine affection pour la touche de "One Of The Few", tant pour le texte que pour la musique (certes simple) et l'ambiance sonore. Cette "ponctuation", très caractéristique de "The Wall", en remet une couche dans l'acidité du climat ambiant et la cruauté évoquée par ailleurs. Sombre à souhait, triste et rageur à la fois, cet album est un des plus puissants et intenses que PF ait jamais produit.

Peut-être suis-je un parfait fan de Roger Waters. En fait, je m'en moque. Je ne choisis pas de camp, j'écoute la musique. "The Final Cut" est bien évidemment une oeuvre où Waters est prépondérant. Et alors ? Vu la qualité et l'intérêt du résultat, je ne vais pas détourner mes oreilles pour une telle raison ! Je ne vais surtout pas en nier la qualité musicale et la validité de son écoute. La charge émotionnelle qu'il laisse vaut largement celle de quelques albums l'ayant précédé.

Album PINK FLOYD THE DIVISION BELL PINK FLOYD
THE DIVISION BELL (1994)
EMI
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
12/03/2023
 
312
0 0
Bon sang, que cette critique est sévère !! je la trouve particulièrement injuste, notamment car cet album n'est absolument dispensable dans leur discographie ! "Endless River" serait lui, tout à fait dispensable. Par contre, "Division Bell" est un album de caractère, qui a quelque chose à dire, et qui dispose d'un contenu riche, varié, intense.

C'est bien "Divison Bell" que je considère comme le véritable album clôturant la carrière du groupe. En tout cas, avec le panache nécessaire. "High hopes" étant le parfait message à transmettre avant d'éteindre la machine. Ce dernier titre, particulièrement déchirant, fait la parfaite touche finale d'un album certes pas radicalement innovant mais très homogène, énergique, et doté d'un climat très prenant tout à fait identifiable : nostalgique, sombre, parfois déprimant voire presque aggressif par moments. Difficile de ne pas éprouver de douleur à chaque écoute de certaines plages.

Ce climat si particulier est l'identité de cet album, pleins de délicates nuances, de riffs plein de maitrise, de magnifiques envolées qui ne sont pour autant pas des démonstrations ostentatoires de virtuosité. Quelques titres spécifiques qui ont la propriété de vous choper à la gorge et de ne plus vous lâcher jusqu'à l'étouffement. Ici pas de ballades innocentes et de fades bluettes ; PF n'a pas à faire d'effort pour éviter ce genre de facilités. C'est un album qui parle aux personnes sensibles et parfois leur fait très mal. Les chansons interrogent et les guitares griffent. Il y a quelques pauses permettant de relacher la pression, notamment avec l'apport de choeurs féminins. Mais l'ensemble reste une oeuvre qui vous parle sans cesse, vous secoue sans pitié, et vous rend à vous-même. Elle alterne (parfois très vivement) flamboyance et simplicité, ce qui fait aussi son intérêt, et c'est réalisé avec un immense talent. Certaines parties sont absolument inoubliables, la composition ayant été poussée à la perfection. Certaines autres font par petites touches des "piqures de rappel" de leurs albums passés, très légèrement, sans s'apesantir, des sortes de clins d'oeil juste pour remettre dans une ambiance de référence. Tout au long de l'album, de titre en titre, la guitare tient son discours enflammé comme un fil qu'on déroule, faisant le lien permanent entre des chansons qui ont chacune un caractère individuel bien trempé, et ce du début à la fin de l'album. Les claviers portent le tout en vous immergeant dans cette ambiance très marquée. Tout en apportant une nouvelle pierre à une discographie étendue et mémorable, ce nouvel album ne vous dépayse pas radicalement. Sans Waters pourtant, cet album est bel et bien du Pink Floyd pur jus.

De toute l'oeuvre de Pink Floyd, malgré "The Wall" et plus encore "Animals", ça reste l'album qui m'interroge le plus à titre très personnel, profondément, et je dois l'avouer, me secoue le plus fortement.

Album PINK FLOYD THE WALL PINK FLOYD
THE WALL (1979)
EMI
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
12/03/2023
 
312
0 0
Si cet album a été tant décrié et qualifié à tort et à travers, il a pour moi 3 avantages :

1/ c'est une oeuvre musicale (pas seulement "de la musique"...) qui dégage une puissance et un talent qu'on ne peut valablement contester. Pas évident à aborder, évidemment, et c'est ce qui signe son caractère. Ce n'est pas de la variété à deux balles à diffuser sur les radios FM ponctuées de publicité !
2/ c'est le fruit du travail d'un groupe qui se met au service d'un artiste qui se lâche de plus en plus, et qui est de plus en plus torturé. Ca ne peut donner que des choses particulièrement intenses. Et c'est ce qu'on attend d'un tel groupe, et de l'art en général. Les artistes torturés produisent souvent des oeuvres remarquables (Vincent Van Gogh...)
3/ cet album n'est pas le sempiternel "produit musical" répondant aux critères formatés du commerce de la musique. C'est un énorme concept-album qui fait un choix ferme, osé et catégorique. On adhère ou pas, on aime ou pas. Mais on ne peut nier l'incroyable vigueur du propos, sa légitimité, et la haute qualité d'interprétation et de composition. Musicalement, c'est une vraie tempête ! Il va évidemment marquer les esprits mais aussi, signe de sa valeur, rester un monument défiant le passage du temps malgré la succession effrénée des modes.

Cet album est une pièce tout à fait à part dans l'oeuvre du groupe, et dans l'ensemble des discographies des groupes de rock de toute nature. Ce n'est pas forcément "le meilleur" de PF, selon l'angle sous lequel on l'aborde. Il est difficile d'y entrer, mais tout aussi difficile d'en sortir avant la fin. Je fais souvent un parallèle entre "The Wall" et "The Lamb..." de Genesis.

Orgueilleux, égoiste, prétentieux ? Bah... Et pourquoi pas, au fond. Seul le résultat compte ! Je me fous de qui était Léonard de Vinci, si la Joconde est si sublime.

 
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