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Un peu comme Bay of Kings, une oeuvre introspective, contemplative, basée quasi exclusivement sur la guitare sèche classique.
Un peu pénible à écouter. Certes, ce n'est pas dépourvu de talent ni d'une technicité à toute épreuve, mais c'est long !
A réserver aux amateurs de l'instrument en question.
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Je suis entièrement d'accord avec la critique de cet album.
Il faut être amateur de guitare classique pour apprécier vraiment (et sur la longueur !) un album qui est à la fois entièrement instrumental et quasi exclusivement centré sur la guitare. Ca fait un peu trop. Ca en rend cet album difficile d'accès. Certes, il y a du talent partout, de la virtuosité à revendre, il y a même des petits bijous mémorables ("Horizons" et "Kim" n'étant pas les moindres). Ceci dit, ça revient à assister à un concert acoustique de guitare sèche.
Un travail presque académique, qui plaira à certains, et rendra à d'autres l'écoute un peu ennuyeuse, ou pénible, voire difficile.
Personnellement, j'avoue que c'est un album que je n'écoute quasiment plus.
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Je déterre, car j'ai replongé très récemment dans l'écoute de cet album qui m'avait semblé monumental lors de sa découverte initiale.
Ma nouvelle expérience confirme cette sensation d'une oeuvre étonamment complète et aboutie, sans conteste du style progressif. Bon, petite réserve pour le chant, qui ne semble pas être mis en avant et dont il semble qu'on n'attende pas de performance particulière. Excepté pour les magnifiques voix féminines qui ponctuent l'album, très hétérées. C'est clairement la composition, la structure et les arrangements qui sont la matière principale de cet album. Pour ma part, j'y vois plus du King Krimson que du Genesis, bien que la voix de Phil s'y distingue très nettement et que le mellotron ait une bonne place.
Cet album possède une cohésion, une homogénéité. Il nous amène sur des chemins sombres, mélancoliques et parfois rudes. On n'est pas dans le climat romantique des contines britanniques. Très touchant néanmoins. La richesse instrumentale et sa complexité ne peut que ravir et confirmer le talent d'un guitariste hors pair. Le final de "Shadow ..", très "boléro de Ravel", apporte un point final somptueux. J'aurais apprécié une batterie un poil plus punchy sur ce titre, néanmoins c'est une somptueuse envolée lyrique.
Tout véritable fan de Genesis se doit d'écouter au moins une fois cet album de haute volée ; il ira alors naturellement se jucher sur les étagères, en bonne place, au bord de la discographie de Genesis (j'avais la version comportant le label "with his Genesis Friends").
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Le premier album restera le plus progressif, peut-être, de toute la discographie solo de Steve Hackett. Pour un pur bonheur : mélodies accrocheuses ou romantiques, arrangements somptueux, dentelle d’ambiances ésotériques ciselées, c’est le prolongement naturel du Genesis à l’ancienne, incontournable pour les adeptes. Je l’ai tout de suite considéré comme un grand album, et il reste encore l’un de mes favoris dans la discographie, même s’ils sont nombreux à se bousculer sur ce podium Hackettien.
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Parmi les premiers albums en solo, "Please Don’t Touch" est celui que je classe un peu en retrait par rapport aux autres. Il est bien vrai que l'homogénéité musicale n'a jamais été la marque de fabrique du sieur Hackett ; néanmoins les disparités tonales (notamment dans le chant) me gênent un peu sur cet album, qui dispense une ambiance incisive jusqu'à la 3ème plage, puis qui retombe dans une autre, plus conventionnelle.
Ce qui ne m'empêche pas d'y retrouver de savoureux moments progressifs, symphoniques ou mélodiques, avec 'Carry on up the Vicarage', 'Kim', 'Hoping Love will last' pour ne citer que ceux là. Allez, encore un mot pour la force tranquille du titre de clôture, 'Icarus ascending'; toujours très convaincant, après toutes ces années.
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Steve Hackett, ou l’école du concept-binôme. "Bay of Kings" aura son "Momentum" : même combat dans le minimalisme de la guitare sèche (même si Steve s’en défend, considérant cet instrument comme un orchestre à lui tout seul). "Midsummer Night’s Dream" aura son "Metamorpheus" : même serment de classicisme exclusif.
"To Watch the Storms" aura son "Wild Orchids" : même fourre-tout célébrant l’addiction du désordre stylistique. Certes, on ne peut pas reprocher à Steve de vouloir sans cesse revenir à ses amours… Pour ma part, je préfère les albums où elles sont à la fois combinées et savamment dosées.
On notera, avec "Bay of Kings", la réédition de l’inoubliable 'Horizons', noyé dans l’austère linéarité du tracklisting, alors qu’il révélait toute sa poignante beauté avec le "Foxtrot" de Genesis, si bien mis en exergue entre la conclusion de 'Can Utility and the Coastliners' et le préambule du gigantesque 'Supper’s ready'.
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