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Ce groupe, que j'écoute depuis le début ou presque, continue de m'étonner, dans le bon sens du terme. Quel album encore une fois ! Il sonne un peu comme un compilation de ce que ce groupe sait faire de mieux. De toute façon, même quand il s'essaient à l'électro ou à du Depeche Mode, ils sont bons, on ne peut pas lutter 😄
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Référence du metal symphonique au même titre que Nightwish, Epica n'a de cesse de repousser les limites du genre. "Omega", huitième album du groupe, n'échappe pas à la règle et démontre magistralement le niveau d'excellence auquel est parvenu la formation néerlandaise. On y retrouve les caractéristiques vocales chères au groupe qui résident en une parfaite alchimie entre le growl caverneux de Mark Jansen et le chant lyrique de Simone Simons auxquels se rajoutent chœurs et orchestres donnant à la musique un côté épique, majestueux et grandiose. "Omega" est un feu d'artifice de compositions magistrales aux mélodies somptueuses, aux arrangements complexes, le tout au service d'un ascenseur émotionnel jamais pris à défaut. Chez Epica, l'efficacité prime sur l'esbroufe. En résulte un album exceptionnel à la pochette magnifique !
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Quand viendra l'heure de faire le bilan en fin d'année, il est sûr que ce "Aspiral" (neuvième album studio) figurera dans mon top trois. En effet, après le somptueux "Omega" sorti en 2021, Epica affirme encore plus son ambition artistique avec "Aspiral". Ce qui frappe avec Epica c'est que non content de posséder et maîtriser une forte personnalité sonore et musicale, le groupe néerlandais n'a de cesse d'innover à chaque nouvel album. Ici, les structures des morceaux sont plus directes que par le passé mais cela ne veut pas dire plus simplistes. Chaque titre dissimule son lot de surprises, de cassures rythmiques, de mélodies envoûtantes sans pour autant donner lieu à des digressions musicales. Leur musique est toujours aussi majestueuse, théâtrale, grandiloquente grâce à une production exceptionnelle mettant en valeur aussi bien la puissance des chœurs et de l'orchestre symphonique que l'émotion, la sincérité et la profondeur de l'introspection musicale qui se dégage de ces onze titres magnifiques. Epica atteint avec "Aspiral" une maturité musicale et artistique impressionnante qui force le respect. En explorant les spirales de l’âme humaine, de l’ombre à la lumière, de la chute à la renaissance, des émotions et des questionnements profondément personnels, la voix magnétique et cristalline de la divine Simone Simons s'impose comme l'atout principal d'une telle réussite à laquelle la complémentarité du groupe donne éclat et génie. Introspectif, cinématographique et lumineux, "Aspiral" propose onze compositions cathartiques et somptueuses. L'apothéose étant atteint avec la chanson titre "Aspiral" au style épurée et sensible qui conclut cet éblouissant voyage musical au terme d'une progression céleste belle à pleurer. Avec "Aspiral", Epica vient de sortir un album incontournable et grandiose qui fera date à n'en pas douter.
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Et paf, après l'excellent premier titre, le soufflé retombe. Il y a du savoir faire, ils savent nous faire déprimer les salauds. mais je regrette tellement la décennie 1997 - 2007, où le groupe était à la fois plus accessible et plus varié, avec des titres juste sublimes... Ici ça brasse dans la fange pour pas grand chose...
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Le meilleur album de Symphpny X depuis The Odyssey pour moi. On y trouve une belle présence du clavier et des mélodies imparables. Les atouts majeurs que sont Michael Romeo et Russel Allen brillent de mille feux mais laissent de la place à leurs compères qui semblent s'y donner à cœur-joie. Contrairement aux précédents opus, de grande qualité aussi, Underworld est moins massif. Il constitue une parfaite harmonie entre l'aspect baroque et mélodique d'une part et agressif et metal d'autre part, le tout dans un écran progressif. Ce retour d'inspiration mélodique présage d'un bel avenir de ce groupe dont on attend avec impatience la suite du parcours.
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Déjà, commençons par dire ce que cet opus n'est pas afin d'éviter des déceptions. Ce millésime 2021 n'est pas un "Keeper... III". On aurait pu le penser avec le retour du Kiske et Hansen mais non. Bien entendu, le groupe fait quelquefois référence à son glorieux passé, notamment sur "Out Of The Glory" ou encore "Skyfall" mais il a l'intelligence de ne pas occulter les périodes les plus récentes. D'ailleurs, pour vous en convaincre, signalons que Andi Deris signe 5 compositions. Autant que Michaël Weikath (3), Kai Hansen (1) et Markus Grosskopf (1) réunis, les 3 membres qui étaient à l'origine du groupe.
Je sais aussi que certains pensent que HELLOWEEN se résume à Kai Hansen et pense que la carrière d'HELLOWEEN s'est arrêtée après le "Keeper... 1" parce que Hansen ne sera plus le compositeur principal et finira par claquer la porte. Donc, là encore, ce disque n'est pas le Keeper 1, Kai Hansen ne vole pas la vedette aux autres en matière de compositions.
Voyons maintenant ce que ce disque éponyme est. Déjà, c'est un disque très bien produit. La production a intelligemment mélangé modernité mais aussi aspects plus traditionnels avec certains instruments enregistrés en analogique. On est loin de la production numérique de "7 Sinners". Ici, tous les instruments sont mis en valeur, même la basse, et le son est vraiment très bon. Un pur plaisir auditif.
Cet album dégage une vraie sensation d'avoir affaire à un collectif soudé. Andi Deris et Michaël Kiske se partagent le chant sans souci, quelquefois épaulés par Kai Hansen, les trois guitaristes se tirent la bourre en termes de riffs mais aussi de soli. Amateurs de twin guitars, vous aurez de quoi trouver votre bonheur.
Dans une interview, Kai Hansen précisait que n'importe quel membre pouvait apporter des éléments à des titres, même s'il ne l'avait pas composé. Il ne s'est d'ailleurs pas privé d'apporter sa touche ici ou là.
Le disque présente une belle diversité. Bien entendu, on trouve des chansons rapides, comme "Out Of The Glory", "Robot King" ou "Down In The Dumbs", trois compositions signées Weikath, on découvrira la longue composition "Skyfall" dans la droite ligne des compos à tiroirs type "Helloween" ou "Keeper Of The Seven Keys". Mais on trouvera aussi quelques chansons plus hard rock dans l'esprit, comme "Best Time" ou "Indestructible". Cependant, pas de ballade à l'horizon, même si certains passages plus posés de "Angels" peuvent s'en rapprocher par instant.
C'est varié, OK, mais que valent ces morceaux ? A mes yeux, la qualité va de très bonne à excellente. Deux titres me paraissent un peu plus faibles, "Mass Pollution" et "Best Time". Mais ce ne sont pas des nullités pour autant. Et puis il y a toujours la qualité du chant qui tire les chansons vers le haut, notamment lorsque Kiske ouvre la bouche, ou un riff ou bien des soli ébouriffants ou bien encore un break bien trouvé qui viennent vous réveiller.
Je note avec plaisir que Michaël Weikath s'est réveillé et signe 3 titres magistraux. Même certaines compositions d'Andi Deris que je n'affectionne pas particulièrement en tant que compositeur m'ont plu, comme "Fear Of The Fallen".
Inutile de s'attarder sur la qualité exceptionnelle de tous les musiciens. Cela joue vraiment très bien. Que ce soit le chant ou les guitares qui explosent la concurrence actuelle et donnent quelquefois le frisson, comme à la grande époque, mais n'oublions pas la section rythmique qui est digne d'éloges.
Voilà donc un bien bel album qui ne présente aucun défaut majeur, de la production, à la qualité des compositions, la richesse des mélodies, en passant par la dextérité musicale. Un album qui fait quelquefois référence au passé sans pour autant être passéiste et essaye de temps à autre de sortir ici ou là des sentiers battus.
Pour moi, HELLOWEEN est loin devant la concurrence en 2021. Loin devant les autres groupes de Power Metal Mélodique. Mais le disque est-il à la hauteur des deux "Keepers..." ? Seul l'avenir nous le dira. Il se situe largement à la hauteur de "Gambling With The Devil" et de "The Dark Ride", ce qui est déjà beaucoup. Mais, pour l'instant, les amateurs, dont je suis, se contenteront d'apprécier ce disque inespéré.
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