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Un bien bel album avec ses envolées finales comme sur 'Man Of A Thousand Faces', ses refrains imparables ('80 Days') ou ses turbulences émotionnelles ('Estonia'). Marillion confirme avec cet album qu'il faudra compter sur Hogarth tant dans les prestations vocales que dans le songwriting. Mais, comme il faut bien un mais, je trouve 'Memory Of Water' d'une vacuité troublante pour ce groupe et 'Hope For The Future' qui, même s'il a le mérite de dépayser, aurait tendance à m'agacer avec ses grigris exotiques. Heureusement ces errements se font vite oublier à l'écoute du très beau 'This Strange Engine', titre ambitieux et autobiographique qui conclu avec élégance un album qui le mérite bien.
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L'album prog absolu. J'ai mis 9 parce qu'il n'y a pas de 10.
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Loin de moi l'idée de jouer les trouble-fête, voici un avis perturbateur s'il en est, mais ce n'est que le mien. Jouons un peu des coudes pour lui faire une petite place ici ;-) Car pour moi, This Strange Engine refait le coup d'Afraid of Sunlight... en plus dérangeant encore.
Ainsi, l'album démarre -quasiment- sur les chapeaux de roues, pour s'essouffler passablement sur la longueur. Man of a thousand faces est un peu long à faire ses preuves, mais s'achève quand même sur un final soigné, une mécanique aussi simple que limpide, apte à procurer les plus belles émotions. One fine day est poignant, l'un des plus inspirés, sinon le meilleur de l'album. ...et aussitôt après, ça se gâte.
80 days démarrait pourtant assez bien ; quelque chose d'aérien semblait sur le point de s'en dégager... et dès que le refrain retentit, on retombe sur terre. L'emballage brillait davantage que le contenu. Estonia se veut lyrique et évident : raté pour moi. ça sonne dans l'oreille, mais pas dans les entrailles. Memory of Water est gentillet, mais a bien du mal à sortir la tête... de l'eau. Accidental Man tente une sortie (musclée ?) et se prend les pieds dans le tapis (on s'attend à parvenir quelque part, mais peine perdue, c'est l'impasse). Hope for the Future quant à lui affiche un titre, justement, bien optimiste : on est en droit en effet d'espérer du mieux pour l'avenir musical du groupe. Là, ça sonne plutôt creux. C'est que l'ennui commence à durer, tout de même...
Alors d'accord, le dernier titre, l'éponyme, sauve le navire du naufrage - tant bien que mal. Encore que je n'ai toujours pas compris à quoi servait son entrée en matière: attaquer directement à la 4ème minute, ça n'aurait pas été plus mal. Le problème, si on élague trop, c'est qu'il risque de ne plus rester grand chose... sur un morceau arborant fièrement ses 30 minutes, pour 15 de néant intégral ! et ce n'est pas une métaphore : la moitié de la plage est totalement silencieuse. Hormis un petit rire (un brin forcé !) de quelques secondes, clôturant définitivement la galette. Il est vrai que dans les années 90, sévissait la mode du "morceau caché" : bon nombre d'artistes ont ainsi usé du procédé, prolongeant démesurément un final en (grande) partie muet, pour nous délivrer quelques petites notes en guise de rappel, tout au bout du compte. A tel point qu'on se demandait si l'ampli de la hifi n'était pas tombé en panne, à la vue du compteur qui continuait à tourner dans le vide... ;-)
Mais bon, la fantaisie ne change rien à l'affaire, pas plus ici qu'ailleurs. Pour plusieurs d'entre nous, c'est "Radiation" qu'il faut fustiger en premier ; personnellement je mets (sans hésiter) "Marillion.com" dans le tiroir des dispensables, et suivi ensuite par "This Strange Engine". Avec un gros pincement... au coeur, s'il fallait vraiment s'en séparer, à mettre au crédit des deux premiers titres de l'album. Je l'admets ! ;-)
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Certes, on n'est pas en face du meilleur cru de Marillion. Rien à voir avec un Seasons End, un Brave, Anoraknophobia, Marbles ou Happiness is the road. Mais sans volonté aucune de me faire défenseur des causes perdues, je plaiderais en faveur d'une particularité (rare !) de cet album: il lui manque la plupart des ingrédients pour convaincre, et pourtant... il se passe quelque chose.
Pas d'homogénéité. A priori, on passe d'un morceau à un autre, comme du coq à l'âne. Les sonorités sont médiocres. Certains morceaux semblent anecdotiques. Un voile gris recouvre l'album. La première impression, c'est que c'est bâclé, au minimum.
Et puis, on le réécoute. Un Costa del slough, ésotérique. Under the Sun, tonitruant. Le méditatif Three minute Boy. L'intimiste Now she'll never know. Le mélancolique These Chains. Un Cathedral Wall, très épique. Et enfin un improbable et indicible A few words for the dead... Et là, c'est un sursaut, et même un peu plus: c'est comme si ce dernier morceau réveillait tout le reste. Comme s'il nous révélait le fil conducteur de l'album, jusqu'alors invisible. Born to Run, en soi bien peu intéressant, aurait pu être placé en plage n°1, mais cela aurait été trop simple. Malgré tous ses défauts, il y a quelque chose qui fonctionne dans cet album. Je ne sais pas s'il faut le classer parmi "le meilleur des mauvais", ou le "pire des très bons". En tout cas, je le trouve très à part et j'ai bien du mal à le noter. Déjà, il est évident pour moi qu'il se place un cran au-dessus de Marillion.com.
Radiation est un peu à l'image de sa jaquette: d'abord, on se dit que Marillion a perdu la tête pour produire un tel brouillon; mais en y regardant de près, ce n'est pas le néant qui en résulte: c'est une flamme. Sans être impérissable, une fois saisie, elle surprend.
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J'ai beau écouter et réécouter... voilà bien le seul album de Marillion où je n'ai rien compris, mais alors rien du tout. Pour qui ne connait pas Marillion, si on fait l'erreur de commencer par là, c'est la débandade assurée... 3 petits points à porter essentiellement au crédit du dernier morceau (et de l'avant-dernier, mais si peu), une fin d'album qui a seulement le mérite de reposer les oreilles, après la rude épreuve d'un capharnaüm bien dissonant.
Allez, une fois n'est pas coutume, un peu de fantaisie: réécrivons l'histoire... voici donc les titres de cet album :
A Lethargy Désert No ! Kitsch Disenchanted Basta cosi - nada Tumble down our tears Interior Loulou-pé Mouse
;-) ;-)
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Cet album a l'air un peu plus plat, et moins rebondissant que les suivant ? Oui, mais non. D'abord il faut se mettre dans le contexte et à l'époque après avoir écouté une série d'albums de The Nice, ancien groupe de Keith Emerson un peu du même genre que ELP (du moins dans les débuts), écouter après cet album c'est une révélation. Mention pour Take A Pebble, où l'on sent vraiment la différence de niveau avec The Nice. Seule chose que je reproche à cet album c'est qu'il y a trop de passage instrumentaux et pas très recherché comme les 2, 3 morceaux ou volets, avant The Luky Man. Le reste est plus qu'excellent, le groupe n'a même pas eu besoin d'une année pour trouver son style, des classiques dés leur premier album, incroyable.
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