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« Il padre, il filio et lo spiritus malum, omnis caelestis delenda est.
Anti cristus, il filio de satanas, infestissumam. »
Papa Emeritus Il annonce la couleur dès le début avec une introduction en forme de chœur liturgique rapidement rejoint par une batterie tonitruante et une guitare épique. Histoire de faire oublier l'orgue gentillet du 'Deus Culpa' de son frère Papa Emeritus, le premier du nom, sur l'opus éponyme ? En tout cas, force est de constater que ça en jette déjà plus. En fait, tout est beaucoup plus maîtrisé que dans le disque précédent, à commencer par le visuel et les paroles. À l'exception de 'Depth Of Satan's Eyes', un peu moins réussi mélodiquement et qui fait un peu « too much » au milieu d'un disque assez dense d'un point de vue dynamique, tous les morceaux sont des tubes. On retrouve comme souvent chez Ghost l’alternance couplets heavy / refrains pop dans ‘Secular Haze’, où le clavier et les guitares tissent des riffs maléfiques puis laissent la place à un thème aérien magnifié par une basse très mélodique. Le lugubre, hymnique et définitif ‘Monstrance Clock’ est basé à peu près sur le même schéma, avec un contraste encore plus saisissant. Le délicieusement satanique ‘Year Zero’ est quand à lui plus orienté heavy, quand ‘Body And Blood’ démontre, s’il était encore nécessaire, le talent du groupe pour proposer des mélodies pop accrocheuses. On a aussi droit à une petite incursion dans le prog avec la mini-suite ‘Ghuleh / Zombie Queen’. L’orgue électrique, les paroles en latin et ces fameux chants grégoriens confèrent à l’ensemble un certain côté baroque accentué par la magnifique pochette.
Au bout de plusieurs écoutes, on pourra peut-être reprocher des développements parfois un peu longs et surtout un petit manque de diversité dans les compositions et les instruments, mais le disque suivant (Meliora) s'en chargera. Difficile d’ailleurs de déterminer lequel entre ces deux albums est le meilleur ; même si, tout de façon, ma préférence reviendra toujours au live Ceremony And Devotion !
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Plus ça change, plus c'est la même chose. Un très bon cru de Rush intercalée entre une très bonne cuvée et un album un peu mitigé. Le Cygnus, deuxième du nom, se montre très intriguant. 'Circumstances' possède un plancher hard-rock truqué qui se meut sous nos oreilles et nous conduit vers des contrées progressives. L'introduction de 'The Trees' nous invite à prendre une petite pause, après la tension dégagée par les deux précédents morceaux, pause de courte durée car voilà nos Canadiens prendre la tangente. Le dernier morceau est le mystérieux 'La Villa Strangiato', 9 minutes de voyage instrumental dans une compagnie aérienne spécialisée dans les transports vers des mondes mystérieux. En somme, le nouvel hémisphère confirmé par ''A Farewell To Kings'' et ''2112'' est bien dégagé. Bon vol!
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Alors pour être honnête avec vous, j'ai décidé d'écouter cet album grâce à la musique d'ouverture ("Rock Brigade") que je connaissais déjà avant que j'adorais et que j'adore toujours autant!!
Def Leppard est un groupe incroyable et plein de talent mais cet album là cependant et, à mon goût, un peu décevant. Je ne sais pas pourquoi exactement mais j'aime beaucoup moins celui-ci que ceux qui vont le suivre (qui sont des masterclass tous autant que les autres!! comme par exemple Hysteria...). Certainement un peu moins d'énergie ou d'originalité...
Mais bon tout n'est pas à jeter loin de là... Je garderais notamment l'excellentissime "Rock Brigade"( je me répète un peu mais bon...), l'un peu plus calme "Sorrow Is A Woman" avec son solo que je trouve vraiment incroyable!!! Enfin, je sortirais aussi "Rocks Off" qui est à nouveau une petite pépite du groupe.
Je pense donc que si vous voulez découvrir Def Leppard, ce n'est pas le tout premier album qu'il faut écouter de ce groupe légendaire même si ce premier album studio reste assez bon et s'écoute facilement....
Oupssss j'allais oublier.... Overture est un petit bijou pour clôturer cet opus !!
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Un premier album incroyable d'un groupe tout aussi incroyable... Rien à redire mis à part qu'il s'agit d'une magnifique petite bombe de Hard FM!!!
Le point fort de cet album est surtout qu'il n'a pas de point faible ( oui ça peut paraître paradoxal...). Il est complet de bout en bout et je n'ai qu'une quand j'ai fini de l'écouter, c'est de le réécouter!!
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Mon premier souvenir concernant SCORPIONS remonte à 1988 il me semble. J'étais alors au collège, en 4è, l'année scolaire avait commencé depuis un peu plus de deux mois et avec la classe, nous étions partis en Allemagne. Avec seulement deux mois d'allemand dans les pattes, c'était chaud de se faire comprendre, heureusement que dans ma famille d'accueil, ils parlaient super bien le français. Nous étions donc à Hanovre et ma correspondante me demande un jour si je connais un groupe du coin du nom de SCORPIONS. Elle a dû me prendre pour un gros débile, parce que ça ne me disait rien. A l'époque, j'étais plutôt fan des "chanteuses en a" : MADONNA, SANDRA, SABRINA, SAMANTHA (FOX)... et le seul truc de hard que j'avais en 45 tours, c'était "The Final Countdown" d'EUROPE (mais je savais même pas que c'était du hard, j'écoutais ça en alternance avec "Plus Près Des Etoiles" de GOLD ou "Je Marche Seul" de JEAN JACQUES GOLDMAN).
Deux ans plus tard, j'étais devenu un fidèle auditeur de "Vibrations", la radio branchée de l'époque (et la seule de toute façon que je pouvais capter dans mon patelin, c'était ça ou Radio Gien). L'animateur de l'époque annonce le nouveau titre de SCORPIONS, "célèbre groupe allemand de hard rock qui revient avec une nouvelle ballade" et là, ça fait tilt : le groupe d'Hanovre ! Le morceau en question diffusé à la radio n'était autre que "Wind Of Change". A cette époque là, je ne sais pas pourquoi, j'avais envie de me mettre au hard rock, je connaissais une fille qui en écoutait, bien lookée, et ça m'attirait... Par chance, l'album se trouvait au supermarché du coin et je me suis donc acheté "Crazy World" en K7. Aussitôt rentré chez moi, j'ai mis la K7 dans le lecteur, avec les écouteurs et le volume à fond. A l'époque, les trucs les plus rock que j'écoutais, c'était "Religion" de NIAGARA (Ahlala ! "J'ai Vu" !), mais aussi les morceaux "Black Cat" de JANET JACKSON, "Beat It" & "Dirty Diana" de MICHAEL JACKSON. Dès qu'a débuté "Tease Me Please Me", le riff ultra heavy de guitare m'a scotché. Il faut dire que même maintenant, plus de vingt ans après, ça le fait toujours autant. D'entrée, je suis sous le charme de ce mélange de puissance, mais aussi de mélodies ; frappé par la performance vocale de Klaus Meine, capable de hurler comme un damné (même maintenant, j'ai encore des frissons à la fin du titre "Crazy World"), mais également de calmer le jeu lors des ballades ("Wind Of Change", mais aussi "Send Me An Nagel" à la fin). Il faut dire que cet album est vraiment excellent, même avec le recul. on a du bien rentre-dedans ("Kicks After Six", "Hit Between The Eyes", "Crazy World"), des morceaux plus heavy jouissifs ("Tease Me Please Me", "Restless Nights", "Money And Fame"), d'autres plus "hard à gros refrain" ("Don't Believe Her", "Lust Or Love") et les deux ballades bien sûr, très réussies. Seul le morceau "To Be With You In Heaven", un peu le cul entre deux chaises, ne m'a jamais franchement emballé. Mais, si on résume, 11 titres, 10 morceaux imparables, qui dit mieux ?
Par la suite, j'ai bien évidement voulu découvrir un peu plus ce groupe et l'album suivant que je me suis acheté (toujours en K7), c'était "Taken By Force" (1977). J'ai eu plus de mal à accroché, faut dire que c'était plus hard rock 70's assez loin loin du heavy metal "à gros son" de "Crazy World". Par contre, deuxième gros choc ensuite en découvrant la fougue de "Blackout" (1982).
SCORPIONS reste donc quoiqu'il arrive le premier groupe qui m'a fait tomber dans le metal. En effet, lorsque j'écoutais "Crazy World", j'avais l'impression d'être tombé sur la musique faire pour moi et près de 30 ans après je suis toujours à fond dedans. On peut dire que la pochette était prémonitoire : cet album m'a ouvert la porte de tout un monde musical : le metal, le hard comme on disait à l'époque... appelez ça comme vous voulez... le rock le vrai (pas celui de U2 ou JOHNNY HALLYDAY quoi !).
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Oui oui ! Il y avait bien un DEF LEPPARD avant "Pyromania" ! On ne dirait pas, de nos jours, car les Léopards de Sheffield ne jouent plus depuis longtemps de morceaux de leurs deux premiers albums sur scène. "High 'n' Dry" est le deuxième album qui fait suite à "On Through the Night" et il est sorti en 1981. Le premier album sorti un an plus tôt s'inscrivait pas mal dans la tendance N.W.O.B.H.M. (New Wave Of British Heavy Metal). "High 'n' Dry" s'en éloigne quelque peu, en lorgnant plus du côté de AC/DC. Tiens, si on jette un coup d'œil à la production, on s'aperçoit que c'est Robert John "Mutt" Lange, producteur à l'époque des Kangourous d'Australie (et devenu par la suite mari de Shania Twain), qui s'y frotte. Quelques tics font parfois penser à IRON MAIDEN (sur "Lady Strange" par exemple). La voix de Joe Elliott a elle aussi changé en un an : elle est plus agressive, plus criarde. On peut dire que cet album dépote sévère... par rapport aux albums suivants bien sûr ! Jetez une oreille sur "No No No" ou "Another Hit and Run" et vous prendrez une belle claque, loin d'un album aseptisé à la "Adrenalize". En plus, DEF LEPPARD n'a pas peur de se frotter à l'instrumental : "Switch 625" est une réussite totale avec la guitare bien Heavy ! La ballade, "Bringin' on the Heartbreak" est également excellente ! Alors je résume : les morceaux sont très énergiques, l'instrumentale est géniale et la ballade est très belle. Donc, il n'y a aucun défaut majeur à cet album. En plus, la réédition comporte deux titres bonus : "Bringing' on the Heartbreak (remix)" et "Me and my Wine (remix)". Et en prime, on a même droit à une jolie photo de Joe Elliott, période "choux-fleur sur la tête" !
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