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Au risque de me faire huer, je le dis clairement, cet album est loin d'être mon préféré !
Je me demande même si des 5 premiers, ce n'est pas celui que je classerais en dernière position.
Pourquoi me demanderez-vous, et ce à juste titre, puisqu'il y a un presque consensus pour le classer tout en haut de la discographie du groupe ?
Hé bien pour moi, cette galette annonce déjà la suite.
Le groupe utilise les recettes qui ont fait sa réputation: belles mélodies, arrangements bien ficelés, harmonies vocales, trouvailles sonores, le violon, etc, etc, etc.
Écouté isolément, il n'y a rien à dire, c'est un bon album, homogène, avec de bonnes chansons, bien exécutées,.
Par contre, écouté derrière Leftoverture, Song for America, voire Masque ou le premier album, je ne m'y retrouve pas tout à fait.
Il me manque un brin de folie, d'originalité, que je ne retrouve quasiment que dans The spider.
Alors oui, bien sûr, il ne faut pas se priver de ce disque qui contient, entre autres, le superbe Dust in the wind,
C'est un bien bel album, et celui qui a sans doute assuré la postérité du groupe.
Mais le génie commence à s'estomper: plus vraiment de progression ici, ni d'expérimentation, juste du travail bien fait.
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Le point d'orgue de la carrière de Kansas ! Rien de moins.
Après 3 premiers albums alternant entre morceaux bons, très bon et exceptionnels, arrive Leftoverture.
Toute la magie, tout le savoir faire, toute la puissance, toute l'inventivité du groupe est condensée dans cet album.
Du début de Carry On Wayward Son, a capella et en duo s'il vous plaît, à la dernière note de Magnum Opus, vous allez en prendre plein les oreilles !
Les morceaux s'enchaînent les uns derrière les autres sans aucun temps faible.
Les harmonies vocales et la complémentarité de Steve et Robby touchent à la perfection.
Les guitares rythmiques ou solo, électriques et/ou acoustiques, éclairent chaque titre avec brio, sans esbroufe.
Les claviers (piano, orgues, synthétiseurs) sonnent toujours justes, apportant leur lot de couleurs, de profondeur ou de délire.
Le violon enrichit majestueusement les compositions.
Quant à la section basse-batterie, elle est fabuleuse d'à propos, sachant se faire discrète, folle ou puissante donnant le relief à l'ensemble.
En somme, un groupe au top, uni par une volonté, celle de magnifier les compositions.
Parce que, bien sûr, il y a les compositions !
Monsieur Kerry Livgren en signe 5/8 et participe aux 3 autres ! Le génie ne se discute pas, il s'apprécie.
Si tous les morceaux sont vraiment très bons, je décerne quand même une mention spéciale à Miracles Out Of Nowhere, Cheyenne Anthem et Magnum Opus (quelle folie dans celui-là !).
Et puis, il y a le petit coup de cœur pour Questions Of My Childhood et sa mélodie enjouée !
J'écoute cet album que j'ai découvert totalement par hasard, sans rien connaître du groupe, intrigué par le superbe dessin de la pochette, depuis presque 40 ans: je ne m'en lasse jamais ! (le hasard fait parfois foutrement bien les choses, non ?)
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Et voilà, le sans faute continue ...
Avec ce troisième album Kansas enfonce le clou de ce rock progressif qui n'appartient qu'à lui.
Toujours dans la recherche mélodique, les arrangements somptueux, les conversations violon / claviers / guitares, les voix complémentaires des 2 chanteurs et une rythmique loin d'être en reste !
Pourtant l'album débute avec deux morceaux très bons, mais qui font presque se demander si c'est le même groupe que sur les deux premiers, purement rock, le violon pratiquement absent ...
J'ai vraiment un faible pour le 2ème, ce Two Cents Worth avec sa wah-wah omniprésente, sa ligne de basse enjouée et ses breaks !
La suite de l'album nous ramènera bien à Kansas, frisant parfois le hard-rock tant par le chant que par les riffs de guitares, touchant le lyrisme par les arrangements voix-violon-piano, secouant tout par les enchaînements de passages calmes, survoltés, avec des sonorités extrêmement variées.
Alors oui, on pourra regretter quelques fins de morceaux en fading, une certaine hétérogénéité dans les titres, l'absence d'un véritable enchaînement entre Mysteries and Mayhem et The Pinnacle ce qui me conduit à mettre une note un peu plus basse qu'au précédent, mais une fois de plus, tous les morceaux sont bons, certains comme Icarus, All the world, Mysterie and Mayhem et The Pinnacle fleurant même le génie.
Et puis, le son du groupe est maintenant bien en place, ce qui les conduira à produire le génial Leftoverture au prochain épisode !
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Je trouve l'avis de Defnael, bien sévère à propos de ce disque.
Pour moi, il est absolument jouissif.
Je pense que les musiciens se sont faits plaisir: en tout cas, moi, j'ai chaque fois un immense plaisir à écouter cet album.
Les alternances, chant, passages instrumentaux se succèdent avec de belles transitions tout au long de l'album, avec un violon magistral et très présent.
Alors oui, il y a quelques défauts: les lignes de basse sont parfois un peu ternes, les guitares un peu sous exploitées, et quelques passages légèrement brouillon mais franchement ça n'est qu'anecdotique au vu de la qualité des compositions, de l'énergie transmise.
Moi, des albums comme ça, j'en redemande: encore, encore et encore !
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En 1986, un groupe de Hard Rock squatte inlassablement les premières places du Top 50, ici même, en France. Non, il ne s’agit pas de BON JOVI qui réalise aussi cet exploit dans tous les pays du monde, sauf chez nous, les fromages qui puent, avec le superbe « Slippery When Wet ». Le groupe qui a touché le jackpot est Suédois et compte en son sein cinq garçons avec de jolis minois et de belles crinières, propres à faire craquer les ménagères de moins de 50 ans. Je veux bien sûr parler d’EUROPE et du méga tube (le mot est faible), « The Final Countdown ». Ca tombe bien, l’album (le troisième) porte le même nom, alors comme ça, ceux qui ont eu le bonheur d’entendre la chanson à la radio ne risquent pas de se tromper en achetant l’album au supermarché du coin. Vous allez me dire : « EUROPE, c’est un groupe de tapettes, plein de maquillage, avec des chansons toutes mollassonnes, c’est même pas du Hard ! ». Grosse erreur ! Cet album est probablement un des meilleurs albums de Hard mélodique jamais sorti. D’ailleurs, les 3 premiers titres sont des tubes : « The Final Countdown » bien sûr, que l’on entend toujours de nos jours, un peu partout (par exemple, l’autre fois, j’étais à la Poste, un portable sonne... c’était cette chanson en sonnerie) ; « Rock The Night », un véritable hymne ; « Carrie », une splendide ballade. Les 7 autres morceaux sont tout aussi indispensables. Ca va des énergiques « Ninja » et « On the Loose », au très DEEP PURPLE « Danger on the Track », en passant par « Heart of Stone » et son superbe solo de guitare. C’est bien simple, sur les 10 titres que contient cet album, pas une seule seconde n’est inutile, c’est hallucinant. Il est vraiment dommage qu’à l’époque, ce groupe se soit fait taper sur les doigts par le public Metal, sous prétexte de rencontrer un grand succès. Avant ce 3è album, EUROPE était un groupe de Hard comme les autres... ils ont décidé d’intégrer des synthés, ce qui au milieu des années 80 était assez mal vu par les hardos... alors que maintenant, c’est passé dans les mœurs. L’influence de EUROPE n’est pas négligeable sur ce point. Et on dira ce qu’on voudra, mais EUROPE (n’oublions pas non plus SCORPIONS) a permis au grand public de découvrir le Hard Rock et j’en connais beaucoup qui ont débuté par-là, moi le premier !
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Un des meilleurs opus de Satriani si ce n'est le meilleur. Entièrement instrumental, il est techniquement et mélodiquement pas loin de la perfection avec un souci constant de la note juste. Guitariste génial, Satch est avant tout musicien et s'adresse à tout le monde, pas uniquement aux gratteux. C'est ce qui le distingue de pas mal de ses copains shredders et fait de cet album est une merveille.
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